historique

Historique

Le PSPCongo a été constitué le 30 juin 1998 par des socialistes congolais qui ne se reconnaissaient dans aucune formation politique congolaise déjà existante. Le PSPCongo a été régulièrement reconnu et recensé par le ministère de l'intérieur de la République Démocratique du Congo en 2001, sous la référence : 25/cab/mini/inter/2282/2001.

Le PSPCongo n'est ni un nouveau parti ni un parti nouveau. C'est un parti historique qui doit son origine aux luttes menées tout au long de l'Histoire par la catégorie de la société toujours exclue de la modernité, du développement économique, social ou juridique. C'est la lutte de tous ceux qui veulent avoir leur place au sein de la société nationale, de ceux qui veulent que la dignité de tout individu soit reconnue.

C'est la lutte permanente de ceux qui veulent apporter leur contribution à la construction du pays et au développement de la société nationale. Cette revendication fondamentale, le PSP en fait sa base principale d'action. Le PSP s'inscrit donc dans le socialisme démocratique tel que défini par l'Histoire : démocratie politique, démocratie économique, démocratie sociale et solidarité.

Le PSPCongo n'est pas et ne sera jamais la propriété privée d'un individu ou d'un groupe d'individus. Il est dirigé par des responsables socialistes désignés par le vote démocratique des militants à tous les échelons.


*** Ici, le Parti Socialiste Progressiste : nous oeuvrons pour la Paix, la Justice, la Solidarité et la Responsabilité ***
*** Ils ont rêvé, ils ont cru, mais ils n'ont pas abouti... parce qu'ils ne se sont pas entendus ! ***

Propositions du Psp-Congo

Bientôt des élections importantes vont se produire dans notre pays. Plusieurs candidats dont Mr. Étienne Tshisekedi,qui demeure bien entendu notre candidat, se bousculent au portion. Cependant aucun ne nous présente des propositions fortes,des orientations précises. Nous ne pouvons nous contenter uniquement de la présence médiatique des personnages.
Le PSP -Congo propose et réclame au nouveau gouvernement congolais la création et l'installation
d'une Commission pour la Transparence Financière de la vie politique (CTFVP).Cette Commission doit être dotée d'une autorité judiciaire et de pouvoirs d'investigations. Avant leur prise et au terme de fonctions, tous les politiques (Chef de l'Etat,les ministres,les Députés, les Sénateurs) doivent déclarer devant la Commission leur fortune.

Nouveau parti et candidature de M. Vital Kamhere à la présidence congolaise.

Nouveau parti et candidature de M. Vital Kamhere à la présidence congolaise.

Cela suscite en moi deux réactions: une constatation et une réflexion.
1. Le constat: comme je l'ai dit et redit précédemment, dans notre pays on crée des partis politiques comme des entreprises p...rivées à caractère économique ou financier.Sitôt crée, on embouche les ouvriers à tour de bras.Leur nombre est fonction de la fortune du créateur. Fortune ramassée au détriment de ces mêmes employés, baptisés adhérents ou militants. Tenus dans un état de précarité et de dépendance ils accourent les yeux fermés dans l'espoir de ramasser ne fut-ce que les miettes. "Ventres affamés point d'oreille"......"tango ba voti ekomaka, ngai nakomi motu pona bangu"(F.Boukaka). A quoi adhèrent ces millions de militants puisque le créateur ne leur présente ni idéologie,ni programme? Personnellement j'assimile cela à un cynisme doublé d'humiliation envers nos concitoyens.
M. Kamhere a créé un nouveau parti. Cela signifie qu'il n'a trouvé, parmi les plus de 400 partis politiques congolais, aucun à son pied.!! C'est son droit d'en créer un, mais politiquement c'est un manque de responsabilité politique.
On devrait interdire tout parti politique de se présenter aux élections s'il n'a pas une certaine durée d'existence.
2. Ma réflexion. Le cheminement politique de Kamhere ressemble quelque peu à celui du feu L.D. Kabila. Ce dernier fait entrer des étrangers,principalement des tutsi rwandais, dans notre pays; avec des promesses inconsidérées. Quand il s'aperçoit de la supercherie et de la perfidie de ses alliés, il révise sa position pour reprendre son indépendance et se conduire en véritable Président des Congolais,dans l'intérêt des Congolais. La réaction des intrus se termine par.....Tout le monde le sait.
De la même façon, Kamhere a tout fait pour maintenir et consolider la présence et le pouvoir de Kabila,et de tous ceux dont les Congolais contestent et doutent de leurs identités congolaises, à commencer par M. Tshisekdi et l'UDPS. Il n'a jamais ignoré le RCD et les dégats qu'il commet à l'Est de notre pays.
Il révise sa position, non parce qu'il s'aperçoit de la supercherie et de la perfidie,mais parce qu'il est évincé et considéré comme moins que rien par son protégé et mentor à la fois.
Alors, en créant ce nouveau parti,que veut nous prouver M. Kamhere? On l'a vu au Congrès de l'UDPS. Était-il invité ou s'était-il invité?
Attendons voir ce que l'avenir nous dira.

Un peu d'éducation civique

R.D.C.
P.S.P.
Pour l’information et la
Formation du militant.
ELECTION .
C’est l’acte symbolique de la démocratie qui assure au citoyen sa force et sa puissance de jugement (de valeur). Le citoyen désigne donc par un scrutin (vote) une ou plusieurs personnes pour leur confier un mandat ou une fonction.
Les élections municipales (communales) permettent de choisir les conseillers municipaux ;
Les élections législatives pour les députés ;
Les élections présidentielles pour le président de la République
Le référendum est un vote de l’ensemble des citoyens pour répondre à une question posée par l’Exécutif (le Gouvernement).
Le plébiscite est un vote sur la confiance à accorder (ou non) à celui qui a pris le pouvoir ( Ce qui aurait dû se passer lors de la prise du pouvoir par J. Kabila)
1. Le suffrage. C’est la manière dont est organisée une élection. Le suffrage est universel lorsque tous les citoyens ont le droit de vote.
Pour être électeur, il faut être majeur (18 ans en France), avoir la nationalité, ne pas avoir subi de condamnation, être inscrit (enrôlé) sur la liste électorales de la commune de son domicile. Lorsqu’une catégorie seulement de citoyens disposent du droit de vote, le suffrage est restreint. Quand ce droit est fonction du montant des impôts versés ou du niveau de fortune, le suffrage est censitaire. La désignation des titulaires des mandats peut être faite directement par les citoyens électeurs, le suffrage est alors direct ( c’est le cas de l’élection du président de la République, des députés en France), mais lorsque les citoyens votent des représentants (des grands électeurs) qui désignent ensuite les titulaires des mandats, le suffrage est indirect ou à degré. Les sénateurs en France , le président des Etas-Unis, sont élus au suffrage indirect. (Les grands électeurs sont les maires des communes –les bourgmestres- les députés nationaux et provinciaux).
2.Le scrutin (vote) est en général secret , l’électeur devant utiliser un isoloir, mais il peut être public. Les bulletins sont déposés dans la boîte fermée ou urne. Les circonscriptions électorales (divisions qui servent de cadre pour une élection) sont variables (ouvrez bien l’œil pour une éventuelle contestation).Elles peuvent être à l’échelle de la commune, du district, du territoire, de la province ou de la R.D.Congo.
Deux types de scrutin (vote) peuvent être envisagés :
- le scrutin de la liste à la représentation proportionnelle : les électeurs , au niveau provincial, votent pour une liste comprenant autant de noms qu’il y a des sièges à pourvoir. L’apparentement est la faculté donnée aux partis de se regrouper pour le décompte des voix afin de gagner au détriment de leurs adversaires. Le panachage est la possibilité, pour l’électeur, de modifier la composition d’une liste (en rayant un ou plusieurs noms qui ne lui plaisent pas). Chaque liste obtient un nombre de sièges équivalent au pourcentage de voix recueillies. Le reliquat est attribué soit à la plus forte moyenne, soit au plus fort reste.
Exemple :Il y a 15 sièges à pourvoir dans la commune de Ndjili. Résultats des votes : PSP obtient 48%, PPRD 20%, PALU 15%, MLC 5%, RCD 2%/ Au total : 100% = 15 sièges. La répartition se fait de la manière suivante :
PSP 15x48 diviser par 100 = 7,5
PPRD 15x20 ,, ,, ,, ,, = 3
PALU 15x15 diviser par 100 = 2,2
MLC 15x5 ,, ,, ,, = 0,7
RCD 15x2 ,, ,, ,, = 0,3
Au total : 12 sièges sur 15 sont pourvus. Il en reste 3 sièges qui iront soit au PSP, soit au MLC qui devancerait ainsi le PALU
D’où des manœuvres politiques politiciennes de regroupement des partis.
- le scrutin uninominal majoritaire à deux tours : l’électeur choisit un candidat parmi de nombreux prétendants. Si aucun n’obtient la majorité absolue au premier tour ( 50% + 1), il y a ballottage. Avant le second tour un candidat peut se retirer appelant à voter pour un autre : c’est le désistement. Au second tour, la majorité relative ( le plus grand nombre de suffrages exprimés )suffit pour être élu. L’abstentionniste est celui qui, volontairement, ne participe pas à une élection.
N.B. nombre d’inscrits, suffrages exprimés, votes blancs, votes nuls à connaître.

Pourquoi nous sommes socialistes ?

Nous sommes socialistes en RDC pour :

Ø Défendre, consolider et approfondir la démocratie politique, sociale et participative.

Ø Développer une économie mixte dans laquelle l’Etat intervient de façon transparente privilégiant l’intérêt général plutôt que les intérêts individuels.

Ø Humaniser notre société congolaise où l’accumulation des richesses personnelles se place au dessus de toute valeur morale humaine et devient sans cesse une fin en soi.
Nous refusons la hiérarchisation des individus dans la société en fonction des richesses.
Nous sommes contre la « mondialisation » en ce qu’elle veut tout transformer en valeur marchande même des secteurs de la société où doit se nouer la cohésion sociale et nationale : école, santé, culture, sécurité, communication, etc.…

Ø Nous voulons voir fonctionner l’économie au service de la société et non la société au service de l’économie.

PSP-CONGO DANS LE NORD-KIVU

Le PSP-CONGO DANS LE NORD-KIVU

Le Parti socialiste progressiste du Congo est heureux d'annoncer l'ouverture de sa Fédération au Nord-Kivu.

Elle est dirigée par Monsieur BAHATI-MATEMBERA La joie,son Premier Secrétaire Fédéral. Garçon dynamique et volontariste, il a déjà organisé une réunion publique autour de plus de 300 personnes.Il annonce une adhésion de 130 militants dès les premiers jours. Ça promet.
Il a aussitôt formé son Secrétariat fédéral dans lequel il essaie de respecter notre principe de parité "Homme/Femmes".
A travers ce message le Premier Secrétaire national et le Premier Secrétaire national Adjoint adressent leurs félicitations à Monsieur BAHATI-MATEMBERA et son équipe .


Pour le PSP-Congo:
Boula Koronko

La fin de la récréation, l'ère de l'impunité, la Paix, la justice et la tolérance zéro !

Voilà des mots que les adultes utilisent avec des contenus parfois semblables ! Parlons un peu de l'impunité. C'est un phénomène universel, mais l'être humain étant avant tout une bête sociale et morale, l'absence des règles ou des moyens que sous entend l'existence de l'impunité entraîne, ipso facto, des troubles graves tant sur le plan comportemental que sur le plan psychique !

Avant de parler un peu d'Israël, laissez-moi aussi me défouler un peu sur un pays que je connais bien la RDC! Un pays où généralement les vrais bandits circulent en toute impunité, narguent leurs victimes, malgré les sifflements et autres aboiements de ceux qui sont sensés les diriger. En RDC, on va nous expliquer que pour faire la paix, il faut ci il faut ça ! L'impunité en RDC est la conséquence de plusieurs facteurs: absence des règles et de non applications des quelques règles existant. Elle résulte en gros, d'un rapport des forces archaïques et élémentaires (avec des gens comme Kengo, Muzito, Boshab...) et de l'absence d'Etat !

Le fils de mon oncle Tsham, qui sait tout sur tout et parfois rien sur tout me dit souvent : Tonton, c'est le résultat de la volonté politique, du gouvernement Muzito qui, soumis aux pressions de groupes puissants, légitime en quelque sorte par son comportement les violations diverses de droit de l'homme que sa bande commet ! Et j'ai envie de le croire... On peut en discuter mais je pense qu'il est très bien au courant de ce qui s'y passe! Au regard du récent décès de Floribert, je pense qu'il a raison, mon neveu qui sait beaucoup de choses et qui en ignore autant.
En RDC, les conflits actuels, les civils sont souvent les principales victimes. Les femmes, les enfants et personnes âgées sont à la merci des bandes armées et même de l'armée nationale qui, dans un but stratégique, violent, torturent, tuent et détruisent villages, cultures, bétail et les sources d'eau ! Plus le crime est odieux, plus il est efficace en tant qu'arme de guerre ! C'est un secret de polichinelle, il ne faut pas être spécialiste !

Il est naturel que les victimes veuillent mettre fin à des telles horreurs, même si le prix à payer est l'immunité de leurs tortionnaires. Mais c'est la même trêve qu'elles acceptent le revolver sur la tempe et qui n'apporte ni dignité, ni justice, ni espoir. C'est la bande à Nkunda et autres crétins de l'Est ! Il n'est plus temps d'opposer la paix à la justice. L'une ne viendra jamais sans l'autre. L'ère de l'impunité n'a pas encore pris fin... Comment tendre vers la paix et la justice ? Les crimes contre l'humanité portent bien leur nom: ce sont des crimes contre nous, toi et moi! Il ne faut jamais l'oublier !

Ainsi dans toutes les sociétés humaines les véritables avancées sont presque toujours acquises pas à pas, sans que soit imposée la projection d'un monde parfait. L'exigence de perfection renferme en elle la déception. L'aspiration au progrès permet des victoires qui alimentent assez d'espoir pour poursuivre la lutte. La seule religion capable, à mon sens, de réunir ou de fédérer toutes les énergies humaines, dans le cas de la RDC, et de faire qu'il n'y ait pas ce sentiment de deux poids deux mesures, c'est bien la REPUBLIQUE.

S'agissant d'autres contrées, on assiste aussi à la rationalité de l'irrationalité! Et toujours cette ultime rhétorique de légitime défense d'Israël qu'on ose encore présenter ! Al quaïda est aussi impliqué! Tiens, il manquait plus que lui ! Ce pays ne recule devant aucun mensonge, honte sur lui ! Honte aux médias aussi, honte aux politiques mondiaux donneurs de leçons des droits de l'humain! Israël, une démocratie! Bien sûr que oui! Mais un Etat des bandits, des pirates comme Netanyahu et sa bande de Likoud (je ne sais plus leur nom actuel) et compagnie l'ont démontré avec les tueries sur les bateaux humanitaires, dans les eaux internationales !

La RDC, une démocratie? Bien sûr que oui! Ils ont élu leur président Kabila (même si certains crient à l'imposture...) et leurs députés ! Problème: dans ce pays on vote délibérément des bandits, ceux qui ont fait qu'on soit en train de quémander tout aujourd'hui des autres sont ceux là mêmes que les congolais votent! A se demander si les congolais sont sérieux? A se demander si l'on est encore dignes quand on s'indigne de retrouver ces "kulunas encravatés" nous diriger ? A se demander parfois si les congolais ne font pas exprès d'être "cons" ?

Derrière le concert de protestation sur le manque d'éthique d'Israël et de la RDC se cache en fait une coalition hétéroclite de gens qui sont d'accord pour être contre, mais qui ne pourraient pas s'accorder en faveur de quelque chose: la paix et la justice ! Ne m'en demandez pas trop, c'est un avis: le mien. Je l'ai fait, je l'ai dit parce qu'un ami me l'a demandé. Et je l'en remercie s'il peut trouver à boire et un peu à grignoter! Je serai le premier ravi ! @ Bon entendeur !



Commentaire de Boula K.
Dans un style imagé, direct, sans langue de bois, avec un ton parfois provocateur d'un homme qui m'apparait libre et indépendant et aussi humaniste, Idem semble avoir tout dit. Il est difficile, à mon sens, d'en faire mieux.

Pour moi le titre de l'article comporte aussi une interrogation: La fin de la récréation, l’ère de l'impunité, la Paix, la Justice et la tolérance zéro" est-ce une réalité ou des slogans vides de sens ? Les deux, sans doute.
  1. Ce sont des slogans vides de sens. Nous sommes quasiment tous unanimes pour affirmer que "la République démocratique" est une coquille vide ou alors avec un contenu entièrement pourri. Ce contenu pourri nous le savons tous; c'est "la mal gouvernance". C'est à dire le régionalisme proche du tribalisme, le népotisme (celui qu'on nous a imposé s'entoure de sa famille et de ses pots), la corruption érigée en politique pour se maintenir au pouvoir, l’insécurité qui semble organisée et qui s'accompagne de l'impunité, le culte du désordre et de l'indiscipline dans ce qui est communément appelé FARDC au lieu de "Farce occidentale au Congo», la fragilité de nos élites face au pouvoir d'argent.
  2. Ca doit être une réalité si l'on veut changer. Oui, il faut changer. Nous avons la structure, la Constitutions, et les Grandes Institutions étatiques dans lesquelles les pompiers sont aussi les pyromanes, ceux qu'Idem appelle, à raisons des bandits. Oui il faut changer les choses; ces choses nous savons tous c'est "la mal gouvernance".

Mais alors il nous faut poser des questions qui doivent être aussi objectives que les réponses. Comment mettre en place une "bonne gouvernance" après la conquête du
pouvoir ? Plusieurs options, mais on peut en retenir deux principalement :

  • Par la violence militaire ou par "la violence démocratique" avec ces quatre questions fondamentales :
    1.Qui sommes-nous? Militaires ou civiles ? Qui dirigeront cette force militaire ? Qui attaquerons-nous, (FARDC ou des hommes politiques sans armes? Attention aux assassinats).Avec qui allons-nous mener cette guerre ? Avec des mercenaires ou des citoyens congolais ?
    2. Où allons-nous mener des combats ? Dans des villes ou sur toute l'étendue du territoire ? (Pensons à toutes les conséquences sur les populations congolaises innocentes), ou sur nos frontières multiples et variées ?
    3. Comment allons-nous mener cette guerre ? Quels sont nos moyens matériels (de guerre) ? Une guérilla, une attaque massive ?
    4. Pourquoi ? La réponse est toute bête: conquérir le pouvoir. Objectif ? Installer un Etat de Droit (par un coup d'Etat !!!!)
  • Par "la violence démocratique"
    1.Qui ? Des partis politiques (ou des hommes et femmes politiques) réellement congolais qui doivent s'unir et se rassembler. Ici il faut exclure la fameuse société civile.
    2. Où ? Bien sur à l'intérieur du Congo et non de l'extérieur.
    3. Comment ? Par la publication d'un manifeste dénonçant et refusant toute distribution des largesses pendant la période électorale sous peine d'annulation. Exiger le comptage des votes le jour même et dans chacun des bureaux de votes sécurisés, devant des scrutateurs et autres témoins neutres. Car on sait bien que durant le temps de transfert des urnes, celles-ci sont vite remplacées par d'autres bourrées de bulletins de vote dont les résultats sont connus d’avance par les fraudeurs uniquement.
    4. Pourquoi ? Pour installer démocratiquement un Etat de droit avec l'objectif de "bonne gouvernance".

Le PSP est pour cette deuxième solution.

Mais dans un Etat de droit, peut-on rejuger la chose jugée même sous les dictatures ou sous un Gouvernement réputé pour sa mal gouvernance ? Que pensent nos Juristes ? Les crimes contre l'Humanité commencent quand ? Peut-on juger "les révolutionnaires de Stanleyville", les terminators de l'ère Mobutu au nom de l'impunité zéro ?

Les condoléances

Le partis socialiste progressiste du Congo a exprimé et envoyé à la Famille CHEBEYA ses vives condoléances.
Ce crime crapuleux rappelle celui de Monsieur Kassoto Prosper, Conseiller du Premier ministre Gizenga qui était aussi sympathisant du PSP.
Il s’intéressait aux divers contrats léonins particulièrement favorables aux étrangers.
Le PSP demande aux dirigeants actuels du Congo de faire toute la lumière sur ce crime et de mettre fin à l'insécurité généralisée dans le pays.

"Ne jamais oublier ça"


RAPPEL DU 30 JUIN 1960 EN RDC : DERNIÈRE LETTRE DE PATRICE EMERY LUMUMBA



Essayant de gagner la province du Kasaï contrôlée par ses partisans fin novembre 1960, Lumumba est capturé. De sa prison, il écrit à sa femme Pauline.



Ma compagne chérie,


Je t’écris ces mots sans savoir s’ils te parviendront, quand ils te parviendront et si je serai en vie lorsque tu les liras. Tout au long de ma lutte pour l’indépendance de mon pays, je n’ai jamais douté un seul instant du triomphe final de la cause sacrée à laquelle mes compagnons et moi avons consacré toute notre vie. Mais ce que nous voulions pour notre pays, son droit à une vie honorable, à une dignité sans tache, à une indépendance sans restrictions, le colonialisme belge et ses alliés occidentaux – qui ont trouvé des soutiens directs et indirects, délibérés et non délibérés, parmi certains hauts fonctionnaires des Nations Unies, cet organisme en qui nous avons placé toute notre confiance lorsque nous avons fait appel à son assistance – ne l’ont jamais voulu. Ils ont corrompu certains de nos compatriotes, ils ont contribué à déformer la vérité et à souiller notre indépendance. Que pourrai je dire d’autre ?


Que mort, vivant, libre ou en prison sur ordre des colonialistes, ce n’est pas ma personne qui compte. C’est le Congo, c’est notre pauvre peuple dont on a transformé l’indépendance en une cage d’où l’on nous regarde du dehors, tantôt avec cette compassion bénévole, tantôt avec joie et plaisir. Mais ma foi restera inébranlable. Je sais et je sens au fond de moi même que tôt ou tard mon peuple se débarrassera de tous ses ennemis intérieurs et extérieurs, qu’il se lèvera comme un seul homme pour dire non au capitalisme dégradant et honteux, et pour reprendre sa dignité sous un soleil pur.


Nous ne sommes pas seuls. L’Afrique, l’Asie et les peuples libres et libérés de tous les coins du monde se trouveront toujours aux côtés de millions de congolais qui n’abandonneront les luttes que le jour où il n’y aura plus de colonisatrices et leurs mercenaires dans notre pays. A mes enfants que je laisse, et que peut-être je ne reverrai plus, je veux qu’on dise que l’avenir du Congo est beau et qu’il attend d’eux, comme il attend de chaque Congolais, d’accomplir la tâche sacrée de la reconstruction de notre indépendance et de notre souveraineté, car sans dignité il n’y a pas de liberté, sans justice il n’y a pas de dignité, et sans indépendance il n’y a pas d’hommes libres.


Ni brutalités, ni sévices, ni tortures ne m’ont jamais amené à demander la grâce, car je préfère mourir la tête haute, la foi inébranlable et la confiance profonde dans la destinée de mon pays, plutôt que vivre dans la soumission et le mépris des principes sacrés. L’histoire dira un jour son mot, mais ce ne sera pas l’histoire qu’on enseignera à Bruxelles, Washington, Paris ou aux Nations Unies, mais celle qu’on enseignera dans les pays affranchis du colonialisme et de ses fantoches. L’Afrique écrira sa propre histoire et elle sera au nord et au sud du Sahara une histoire de gloire et de dignité. Ne me pleure pas, ma compagne. Moi je sais que mon pays, qui souffre tant, saura défendre son indépendance et sa liberté.


Vive le Congo ! Vive l’Afrique !


Publié le : 30 juin 2009
Rubrique : Lettre de Patrice Emery Lumumba
Source : Les enfants de la terre

La Justice espagnole et le génocide ruandais

Mercredi 06 février 2008 AFP

L'Audience nationale, principale instance pénale espagnole, va poursuivre 40 militaires rwandais pour "génocide, crime contre l'humanité et terrorisme", pour des faits commis dans les années 90 au Rwanda, selon un communiqué de l'Audience nationale.
"Il existe des indices rationnels et étayés selon lesquels les plus hauts responsables de l'organisation politico-militaire APR/FPR (Armée/Front patriotique rwandais), parmi lesquels se trouvent les personnes poursuivies, ont déployé tout un éventail d'activités criminelles", selon l'acte résumant la décision de l'Audience nationale.
Ces responsables ont "pris le pouvoir par la force (...) prenant le contrôle absolu de la structure de l'Etat et mettant en place à partir de ce moment-là un authentique régime de terreur", explique le texte.
"L'actuel président du Rwanda, Paul Kagame, n'a pas été poursuivi en tant que chef d'Etat détenant une immunité", précise l'Audience nationale.
Les poursuites contre les 40 militaires s'accompagnent de mandats d'arrêt, a-t-on appris de source judiciaire.
Le génocide de 1994 avait fait selon l'ONU environ 800.000 morts parmi la minorité tutsie et les Hutus modérés. La prise de pouvoir à Kigali de l'APR, dirigée par Paul Kagame, avait mis fin au génocide.
L'Audience nationale reproche notamment aux 40 militaires des faits postérieurs au génocide. Ils sont poursuivis pour avoir "commis des crimes contre la population civile, nationale et étrangère, sélectionnée pour des raisons ethniques et/ou politique (...) sous prétexte d'assurer la sécurité".
La justice espagnole avait ouvert cette enquête en 2005 sur la mort de neuf espagnols assassinés au Rwanda entre 1994 et 2000, à la suite d'une plainte du Forum international pour la vérité et la justice dans l'Afrique des Grands Lacs.

Le PSP Congo et les partis politiques en RDC

Il y a en ce jour plus de 400 partis politiques en RDC dont un peu plus de 173 reconnus et recensés par le Ministère Intérieur du Congo. Il y a donc  une pléthore phénoménale.

Faut-il se réjouir ou se plaindre de cette situation inédite ? L’un et l’autre sans doute.

Ces partis politiques sont nés de l’IIIème Constitution qui met fin au système du parti unique de la période mobutiste en consacrant en même temps le principe du pluralisme politique. Ainsi les congolais se sont-ils sentis libérés de l’esclavage politique dans lequel ils étaient contenus et enfermés. !!! Ils sont libres, nous sommes libres de nous exprimer politiquement. Alors on parle, on discute, on crée des partis politiques à tout va. Pour nous la pléthore des partis politiques au Congo est un symbole fort de la LIBERTE.

Mais ensuite il faut se poser des questions sur la finalité d’un parti politique dans un pays. Cette question s’adresse cette fois non à l’Etat (à ne pas confondre avec un gouvernement), mais aux hommes et femmes politiques, aux RESPONSABLES  POLITIQUES.

Le but d’un parti politique c’est la conquête du pouvoir et la gestion du pays par un gouvernement solidaire et responsable. Rappelons que tous les gouvernements n’ont pas la même vision de la société et par conséquent la même gestion du pays. En gros, pour schématiser, on parle d’une gestion ou vision de gauche ou de droite. Et elle doit être clairement annoncée, exposée à la population (aux citoyens qui doivent voter en connaissance des causes).

Honnêtement, quel est le parti politique (parmi les 400) qui peut prétendre  gagner les élections et conquérir le pouvoir tout seul ? Comment l’Etat congolais peut-il subventionner 400 partis ? (c’est inscrit dans la Constitution). Il y a là un problème dramatique pour le peuple congolais. En effet le maintient de cette pléthore de partis est synonyme de division (extrême) des congolais, terreau favorable à l’infiltration des étrangers et la balkanisation du Congo, que tous nous redoutons et déplorons.

Alors le PARTI SOCIALISTE PROGRESSISTE du Congo en appelle au  bon sens du citoyen et de la RESPONSABILITE.  Si La IIIème Constitution nous a libérés, soyons responsables et libérons notre peuple. Unissons-nous par vision politique et rassemblons-nous pour les  intérêts de notre peuple surtout en ce moment. Préparons les élections prochaines pour récupérer notre pays.

« Ba vote tango ekomaka, ngai nakomi motu pona bango » (F. Boukaka)

Au moment des élections ou encore en période des votes, je deviens quelqu’un d’intéressant pour eux. Moi c’est le citoyen lambda, le peuple d’en bas, comme dirait l’autre. Et eux, ce sont ces soi disant politiciens qui veulent se faire élire.

On les voit en effet déferler, s’exhiber, bruiter à tout vent dans des grandes villes avec comme programme politique la distribution des billets de banque et autres largesses, sans que personne ne lève son petit doigt pour dénoncer cet achat des consciences, cette corruption des citoyens dans un pays qui se dit République.

Rappelons tout de suite qu’une République repose sur 3 piliers qui sont :

1. La démocratie, c'est-à-dire la désignation des élus par un vote du peuple (des citoyens) ;

2. La liberté de choisir son élu en son âme et conscience (sans se laisser corrompre, ni conditionné, ni contraint).

3. La laïcité (notre pays est une République…. sociale et laïque, selon notre Constitution). Cela signifie que tout en admettant l’existence de toute religion normalement reconnue et officiellement recensée par l’Etat, aucune ne peut concevoir et dicter la politique du pays.


Le PSP estime que ce comportement est non seulement un déni de la République, mais un délit parce que, visiblement, il y a là une vulgarisation de la corruption qui se renforce d’ailleurs une fois élu et au pouvoir. De plus on infantilise notre peuple démuni et dans le besoin.

En conséquence nous demandons l’interdiction de ces pratiques et la poursuite en justice de ses auteurs. Les propositions politiques (programmes de gouvernement) doivent prévaloir plutôt que des considérations financières.


PSPCONGO FACE AUX ELECTIONS PROCHAINES

Le PSPCongo (Parti Socialiste Progressiste du Congo) estime que pour affronter les élections prochaines, l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) doit pouvoir rassembler tous les partis de gauche et d'autres partis réellement congolais pour récupérer notre pays occupé par des étrangers et sous tutelle de l'ONU.
Le PSPCongo se tient prêt à cette démarche et à collaborer avec l'UDPS pour mettre en place une véritable politique en faveur des Congolais et du Congo si l'UDPS accepte et agit concrètement.