historique

Historique

Le PSPCongo a été constitué le 30 juin 1998 par des socialistes congolais qui ne se reconnaissaient dans aucune formation politique congolaise déjà existante. Le PSPCongo a été régulièrement reconnu et recensé par le ministère de l'intérieur de la République Démocratique du Congo en 2001, sous la référence : 25/cab/mini/inter/2282/2001.

Le PSPCongo n'est ni un nouveau parti ni un parti nouveau. C'est un parti historique qui doit son origine aux luttes menées tout au long de l'Histoire par la catégorie de la société toujours exclue de la modernité, du développement économique, social ou juridique. C'est la lutte de tous ceux qui veulent avoir leur place au sein de la société nationale, de ceux qui veulent que la dignité de tout individu soit reconnue.

C'est la lutte permanente de ceux qui veulent apporter leur contribution à la construction du pays et au développement de la société nationale. Cette revendication fondamentale, le PSP en fait sa base principale d'action. Le PSP s'inscrit donc dans le socialisme démocratique tel que défini par l'Histoire : démocratie politique, démocratie économique, démocratie sociale et solidarité.

Le PSPCongo n'est pas et ne sera jamais la propriété privée d'un individu ou d'un groupe d'individus. Il est dirigé par des responsables socialistes désignés par le vote démocratique des militants à tous les échelons.


*** Ici, le Parti Socialiste Progressiste : nous oeuvrons pour la Paix, la Justice, la Solidarité et la Responsabilité ***
*** Ils ont rêvé, ils ont cru, mais ils n'ont pas abouti... parce qu'ils ne se sont pas entendus ! ***

La vérité finit toujours par se produire au grand jour.




Publié : le 20 août 2012 à 10:19 | Par  | Catégorie: Actualité
Un documentaire canadien daté de 1996 portant sur les atrocités commises par le FPR et jusqu’alors inconnu du grand public a été présenté le 1er juillet 2012 à Bruxelles à l’occasion des cérémonies pour le cinquantenaire de l’indépendance du Rwanda.  Ce documentaire intitulé « nous nous sentons trahis » est la troisième partie du documentaire « Chronique d’un génocide annoncé » dont les deux premières parties sont connues du grand public car diffusées à plusieurs reprises sur des grandes chaines de télévision, notamment Arte et TV5.
L’intérêt historique de cette troisième partie, à notre connaissance jamais diffusée sur aucune télévision, est certain car depuis la prise du pouvoir du FPR le 4 juillet 1994, les horreurs commises par lui ont été très peu documentées et peu de gens osent témoigner ou enquêter sur ces crimes car victimes aussitôt d’attaques d’une rare virulence de la part d’une machine bien huilée en matière de communication.
Ce documentaire tourné à Kigali et Nairobi donne la parole à des acteurs de premier plan des événements qu’ils venaient de vivre ou étaient entrain de vivre.  On y voit notamment, tour à tour, Seth Sendashonga, Ministre de l’intérieur du Rwanda de juillet 1994 à août 1995, un militaire du FPR , Alison Desforges, l’Abbé André Sibomana ainsi que Théoneste Niyitegeka témoigner tour à tour au sujet de la situation de l’époque.  Aujourd’hui, soit 16 ans après le tournage du documentaire,  toutes ces personnes citées sont soit mortes (pour les 4 premières citées), soit emprisonnées (Théoneste Niyitegeka).
Le document commence par des images de Monique Mujawamariya, une militante canadienne des Droits de l’Homme d’origine rwandaise, retournant au Rwanda en septembre 1994 et y rencontrant des membres de sa famille.
Elle y rencontre sa sœur qui lui apprend le sort tragique subi par plusieurs membres de sa famille notamment ceux tués le 3 juillet 1994 par le FPR. Sa sœur lui raconte alors comment les Interahamwe tuaient des gens et lorsque le FPR arrivait sur les lieux, tuait ceux qui avaient survécu.
L’abbé André Sibomana, raconte pour sa part la peur des gens à cette époque, en raison des massacres qui étaient en train d’être commis par le FPR.  Dans certaines maisonstémoigne-t-il, « on pouvait trouver des centaines de cadavres ». Rien que dans  sa commune d’origine, il affirme avoir personnellement dénombré plus de 200 personnes tuées par le FPR.
Seth Sendashonga, alors en exil au Kenya, montre à la caméra des listes compilées par des citoyens de Gitarama, listes transmises à Faustin Twagiramungu, alors Premier Ministre, il présente ces listes comme « une sorte de cri d’alarme poussée par les habitants ». Ces listes contiennent le nom des personnes tuées, leurs parents, le lieu et la date de leur assassinat. Dans la seule commune de Nyamabuye, 1723 personnes ont été tuées selon le décompte et sur la seule préfecture de Gitaramana, Seth Sendashonga estime que le FPR a tué un total de 18000 personnes.
« Le FPR voulait assoir sa suprématie et pour cela, il fallait absolument éliminer tout ce qui est concurrents potentiels»
Seth Sendashonga commente ces horreurs « J’ai été membre du FPR depuis avril 1991 et je connais beaucoup de choses au sujet des massacres commis par l’APR. Le FPR voulait assoir sa suprématie et pour cela, il fallait absolument éliminer tout ce qui est concurrents potentiels. On a connu surtout  des cas ou l’armée va chercher des jeunes gens de 15 ans à 55 ans, les amène et ils ne sont plus revus. Ce sont des personnes assassinées par l’APR. Le « pattern général » était de s’en prendre aux jeunes gens et aux messieurs encore en âge d’activité. Les leaders, les instituteurs, les moniteurs agricoles, tout ceux qui pouvaient jouer un rôle quelconque au titre d’intellectuel ou de leader local, étaient visés de manière particulière. »
Dans la vidéo, un ancien militaire du FPR raconte le témoignage que lui a livré un de ses compagnons de l’armée qui lui a raconté comment chaque jour des gens étaient tués « d’abord on liait les bras en arrière, et puis les jambes et on frappait sur l’os frontal avec un marteau ». « Mon ami a travaillé là-bas pendant 5 jours et sur ces jours, il m’a dit avoir pu dénombrer au moins 6000 personnes tuées ». « Ensuite on brulait les gens grâce à du pétrole et du bois et nettoyait les restes à l’aide de tracteurs ».
A Gabiro, ajoute t-il, tous les soirs vers 6h, « on voyait la fumée qui brulait ces gens, chaque jour, j’avais cette sensation, je sentais cette odeur … personne ne pouvait protester, je connaissais des cas de gens qui lorsqu’ils montraient des signes de dépression mentale, étaient directement tués. »
« En un an j’ai eu l’occasion d’écrire 700 lettres, c’est-à-dire deux lettres par jour où je mettais en garde le général Kagame et le mettait au courant de ce que l’armée avait fait » témoigne ensuite Seth Sendashonga évoquant son action lorsqu’il était Ministre de l’intérieur durant l’époque de ces massacres.
« Je lui disais que si on ne faisait pas attention, les gens ne feraient plus la différence entre le régime que nous avions chassé du pouvoir et nous-mêmes … Face à une tentative de discuter sérieusement de ces problèmes, le Général Kagame a choisi la manière forte plutôt que de choisir le dialogue » avait-il conclu.
Images des prisons de Kigali et Gitarama en septembre 1994 et mars 1995
Le documentaire montre ensuite toute une série d’images tournées dans les prisons de Kigali et Gitarama respectivement en septembre 1994 et mars 1995.
A Kigali, on y voit Monique Mujawamariya partir à la  rencontre de différents hommes emprisonnées et montrant chacune plusieurs blessures « fraiches » dues aux tortures infligées par les militaires du FPR avant leur emprisonnement.
Un des hommes raconte en montrant ses blessures « j’ai été attaché par derrière, suspendu au toit d’une maison et je tournais pendant qu’on tapait sur mon corps, j’ai perdu la sensibilité des pieds, et je ne sens plus ma main ».
Monique Mujawamariya, commente l’ensemble de la situation« Je me sens trahie, car je découvre beaucoup d’exactions commises par des gens en qui j’ai longtemps cru ».
Les images de la prison de Gitarama sont commentées par l’Abbé Sibomana « Au cours du 1er semestre 1995, on avait autour de 165 morts par mois, je suis moi-même allé visiter la prison, il y’avait 3 couches de personnes, ceux couchés qui étaient morts, ceux accroupis qui agonisaient, et ceux debout dont les tibias étaient entrain de fondre comme une bougie allumée. » « Ces gens étaient entassés, 5 au mètre carré, ils étaient debout, sans pouvoir bouger, les besoins naturels ils les faisaient là-bas et ils étaient obligés de se tenir debout dans leurs excréments ce qui occasionnait la pourriture des pieds ». Le Dr Thénoste Niyitegeka, montre, différents prisonniers, qui ont dû être amputés à la suite de cette pourriture.
« Un jour un officier de la MINUAR est venu et a annoncé être venu pour voir l’état des prisonniers, un  prisonnier a arraché son gros orteil et lui a lancé à la figure, cet officier a vu»
L’Abbé Sibomana raconte ensuite cette anecdote  « Un jour un officier de la MINUAR est venu et a annoncé être venu pour voir l’état des prisonniers, un  prisonnier a arraché son gros orteil et lui a lancé à la figure, cet officier a vu ».
« Bien sûr que dans ces prisonniers il y’a des tueurs, mais il ne nous appartient pas de condamner à mort et de déterminer les moyens de mises à mort des prisonniers qui n’ont d’ailleurs pas encore été jugés. » ajoute l’Abbé.
Alison Desforges, à l’époque chercheuse au Rwanda pour Human Rights Watch s’interroge « Combien de personnes veulent-ils sérieusement juger, combien de personnes veulent-ils exécuter ou garder en prison ? Parce que le gouvernement n’a pas encore répondu à ces questions, cela laisse la place libre à un groupe d’extrémistes d’utiliser le système judiciaire à leurs fins politiques. Ils emprisonnent des gens aux opinions différentes en les accusant de génocide ».
Le mot de la fin est laissé à l’Abbé Sibomana qui commente l’ensemble de la situation : « Nous avons vu pendant la génocide, des Hutu ayant pris des risques pour protéger des Tutsi menacés de morts, mais nous  assistons à des comportements contre ces éléments ayant pris des risques pour protéger les gens, on les met en prison ou on les tue …Ca démolit toute la confiance qu’on aurait pu avoir à l’égard du système, certaines personnes regrettent d’avoir protégé les tutsi et c’est très dangereux car ça risque de créer à nouveau un bloc Hutu, un bloc Tutsi et si jamais il y avait un semblant de soulèvement à caractère ethnique, je pense qu’on aurait beaucoup de morts ».
Ensuite, commentant le témoignage qu’il est entrain de livrer, il s’exprime « C’est dangereux, il faut savoir être très prudent et faire attention aux vocables qu’on utilise. » « Les détenteurs du pouvoir supportent très mal la moindre critique, ça peut les effaroucher et quand ils sont farouches, ils peuvent avoir la gâchette facile ».
« Qu’on nous tue en faisant notre travail, qu’on nous tue en faisant ce que nous devons faire, ce sera notre gloire, personnellement c’est ça qui me guide et de toute façon un jour je ne verrais pas le soleil se lever, nous avons choisi le chemin de la croix et avec un peu de chance on va nous pendre parce nous avons fait notre travail convenablement ». Termine-il.
Quel destin pour les témoins aperçus dans le documentaire ?
André Sibomana est mort le 9 mars 1998, d’une maladie rare et souvent mortelle. Après l’avoir privé de passeport durant plusieurs années, les autorités du FPR ont accepté de lui en fournir au moment où la fin approchait. André Sibomana a refusé ce  passeport expliquant dans son Testament rédigé le 4 mars 1998 (http://rwandadelaguerreaugenocide.univ-paris1.fr/wp-content/uploads/2010/01/Annexe_51.pdf) que « refuser ce passeport à la sauvette est une revendication très forte pour que les situations d’injustice puissent trouver leurs solutions dans les chemins les plus droits ».
Seth Sendashonga a été assassiné par balles le 16 mai 1998 à Nairobi avec son chauffeur. Après avoir survécu, à une première tentative d’assassinat par balles, perpétré deux ans plus tôt par un membre de l’ambassade du Rwanda au Kenya, selon la police kenyane. Patrick Karegeya, chef des services de renseignements extérieurs du FPR à l’époque des faits, a depuis reconnu à plusieurs reprises que cet assassinat avait été perpétré par le FPR, mais nie être impliqué en affirmant que cet assassinat avait été « perpétré dans son dos par Jack Nziza ». Il a déclaré, être prêt à témoigner en justice et fournir les preuves en sa possession. ( http://www.mo.be/fr/opinion/nous-avons-lutte-pendant-des-annees-contre-un-dictateur-et-nous-avons-mis-au-pouvoir-un-tyra)
Alison Desforges après avoir été une référence sur le génocide aussi auprès du gouvernement rwandais dirigé par le FPR, du TPIR, qu’auprès de diverses instances à travers le monde, est progressivement devenue la bête noire du régime de Kigali après avoir réclamé à plusieurs reprises que le TPIR enquête également sur les crimes du FPR.  En décembre 2008  elle a été refoulée de Kigali pour la deuxième fois en l’espace de 3 mois, car désormais considérée comme Persona non Grata au Rwanda.   Moins de quatre mois après son refoulement soit le 12 février 2009, elle est morte dans le crash d’un petit  avion transportant une cinquantaine de personnes au-dessus de  New York.
Théoneste Niyitegeka a quitté le Rwanda en 1999 pour une formation de 3 ans aux Etats-Unis. De retour au Rwanda en 2002, il a travaillé dans un cabinet médical privé à Gitarama et s’est progressivement consacré à la vie politique. Candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2003, il fut condamné le 5 février 2008 à 15 ans de prison ferme pour « complicité de génocide » (http://www.ldgl.org/spip.php?article2091). Il est actuellement incarcéré à la prison centrale de Kigali où il ne devrait pas sortir avant 2023.
Les autres personnes témoignant dans le documentaire sont actuellement en exil.
Ruhumuza Mbonyumutwa
Jambonews.net
Profitez et partagez avec vos amis:

Savoir distinguer la guerre civile et le génocide.

Photo

Faisons la politique autrement.

Congolais et congolaises, il est temps de réfléchir pour faire la politique autrement. Nous avons droit de nous demander d'où vient l'argent qui fait fonctionner ces nombreux partis politiques au Congo si ce n'est des cotisations des adhérents; pourquoi nous engageons-nous en politique et quel est le prix à payer? Pensons-nous à cotiser pour le parti ou attendons-nous à des récompenses financières ou matérielles de la part des "Présidents-fondateurs"? Quelle est la probité de ceux et celles qui réclament nos votes en leur faveur? Pouvons-nous voter celui ou celle reconnu-e notoirement "détourneurs" des fonds publics, prédateurs et pilleurs des richesses nationales? Faire la politique consisterait-il à mentir, frauder des élections, assassiner ses concitoyens qui pensent différemment....etc..etc..etc.?. Et si nous commencions par refuser tout cela,"l'achat ou le vente des consciences"? 
On ne se prendrait pas autrement si nous voulons sincèrement préparer l'avenir de notre pays. Quand j'ai dit ça, je n'ai rien dit.....pour certain-e-s.
Il est temps que tout cela change.
" Ba vote tango ekomaka, ngai nakomi motu pona bango » (F. Boukaka)

Au moment des élections ou encore en période des votes, je deviens quelqu’un d’intéressant pour eux. Moi c’est le citoyen lambda, le peuple d’en bas, comme dirait l’autre. Et eux, ce sont ces soi disant politiciens qui veulent se faire élire.
On les voit en effet déferler, s’exhiber, bruiter à tout vent dans des grandes villes avec comme programme politique la distribution des billets de banque et autres largesses, sans que personne ne lève son petit doigt pour dénoncer cet achat des consciences, cette corruption des citoyens dans un pays qui se dit République.
Rappelons tout de suite qu’une République repose sur 3 piliers qui sont :
-La démocratie, c'est-à-dire la désignation des élus par un vote du peuple (des citoyens) ;
-La liberté de choisir son élu en son âme et conscience (sans se laisser corrompre, ni conditionné, ni contraint).
-La laïcité (notre pays est une République…. sociale et laïque, selon notre Constitution). Cela signifie que tout en admettant l’existence de toute religion normalement reconnue et officiellement recensée par l’Etat, aucune ne peut concevoir et dicter la politique du pays.
Le PSP estime que ce comportement est non seulement un déni de la République, mais un délit parce que, visiblement, il y a là une vulgarisation de la corruption qui se renforce d’ailleurs une fois élu et au pouvoir. De plus on infantilise notre peuple démuni et dans le besoin.
En conséquence nous demandons l’interdiction de ces pratiques et la poursuite en justice de ses auteurs. Les propositions politiques (programmes de gouvernement) doivent prévaloir plutôt que des considérations financières.

Communiqué

Nous approuvons pleinement et nous associons totalement à cette déclaration. Nous invitons tou-te s nos militant-e-s et sympathisant-s à y participer, car notre est en danger.
1.
Déclaration politique du Front 
R E P U B L I Q U E D E M O C R A T I Q U E D U C O N G O 
Commun des Résistants Congolais 
Nous, membres du Front Commun des Résistants congolais, réunis ce dimanche 15 Décembre 2013 pour examiner l’évolution dangereuse et préoccupante de la crise et du processus d’occupation et de balkanisation en cours en République Démocratique du Congo,
Déclaration politique du Front Commun des Résistants Congolais / 15 Décembre 2013
Dénonçons :
A. En ce qui concerne la Communauté Internationale:

1. L’absence de sanctions de l’ONU malgré les nombreuses preuves apportées par plusieurs enquêtes des experts de l’ONU et des Organismes internationaux confirmant l’implication du Rwanda et de l’Ouganda dans la déstabilisation de la République Démocratique du Congo à travers des agressions militaires, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ayant entraîne la mort de plusieurs millions de congolais et le déplacement de plus de deux millions d’autochtones congolais chassés de leurs terres natales et livrés à ce jour aux intempéries avec femmes et enfants ;
2. Les contradictions dans le traitement du dossier de la crise qui sévit en République Démocratique du Congo, notamment en ce qui concerne d’une part, les dispositions de l’ «Accord-cadre » d’Addis-Abeba qui classe les milices du M23 parmi «les forces du mal» opérant à l’Est de la RDC et qui, en conséquence, devraient être neutralisées par la Brigade spéciale d’intervention rapide de l’ONU dont la création fut annoncée dans la foulée avec tambours et trompettes et d’autre part, la pression exercée par les mêmes instances onusiennes et africaines, quelques mois seulement après le sommet d’Addis-Abeba, obligeant le Gouvernement de Kinshasa à négocier et à signer des accords avec les mêmes «forces du mal» du M23;
3. Les incohérences flagrantes des représentants de l’ONU, de l’Union Européenne et des Etats-Unis d’Amérique dans la région des Grands-Lacs africains qui, d’un côté, obligent avec pressions et menaces le Gouvernement de la RDC à négocier avec les forces du mal dénommées « M23 » tandis que d’un autre côté, ils justifient et soutiennent le Gouvernement du Rwanda dans son arrogance et son refus de dialoguer avec ses propres rebelles du FDLR qui sèment
2

R E P U B L I Q U E D E M O C R A T I Q U E D U C O N G O
Déclaration politique du Front Commun des Résistants Congolais / 15 Décembre 2013
Pourtant la mort et la désolation en RDC depuis bientôt deux décennies et l’argument usité par le représentant de la communauté internationale est que «le Rwanda est un pays souverain» (sic)! Ce qui nous amène à conclure, à contrario, que la République Démocratique du Congo n’est pas, aux yeux de la communauté internationale, un pays souverain.
4. La dernière déclaration à RFI de Monsieur Russell Feingold, représentant des Etats-Unis d’Amérique dans la Région des Grands-Lacs africains, déclaration selon laquelle «Le retour de la Paix dans cette région (entendez les Grands-Lacs africains) passe inévitablement par la révision des frontières» est non seulement révélatrice d’une complicité avérée avec le Rwanda et l’Ouganda dans leur projet inique de balkanisation de la RDC, mais elle constitue aussi une violation flagrante de la résolution de l’ONU 1514 (XV) Article 6 qui stipule que «Toute tentative visant à détruire partiellement ou totalement l’unité nationale et l’intégrité d’un pays est incompatible avec les buts et les principes de la charte des Nations Unies».

B. En ce qui concerne le Rwanda et l’Ouganda :

1. Leur volonté manifeste de balkaniser la République Démocratique du Congo pour s’emparer par la force et la ruse de la partie Est de son territoire ;
2. Leurs implications avérées comme principaux commanditaires des multiples agressions camouflées sous-formes de «rébellions congolaises», dans le seul but de déstabiliser la RDC en vue de parvenir à l’annexion de la partie Est de son territoire ;
3. L’organisation et la planification du génocide de plus de 8 millions de congolais, en ayant recours aux assassinats massifs des populations, aux viols avec destruction sauvage des organes génitaux des femmes et à la transmission expresse et massive du SIDA, avec comme objectif avéré de réduire drastiquement à court, moyen et long terme la croissance démographique des Congolais dans cette région;
4. L’organisation, à travers des multiples scénarii politiques et militaires avec la complicité de certaines autorités au sommet des institutions de la RDC, de l’infiltration massive des populations rwandaises dans des régions déstabilisées de l’Est de la RDC d’où les Congolais autochtones qui ont survécu aux massacres ont été chassés, dans le but d’instaurer une majorité en faveur des populations infiltrées du Rwanda. Tout ceci en vue de réclamer à terme, avec l’appui complice de l’ONU, l’autodétermination de cette partie du territoire congolais au profit des immigrés-envahisseurs rwandais.
3

R E P U B L I Q U E D E M O C R A T I Q U E D U C O N G O
Déclaration politique du Front Commun des Résistants Congolais / 15 Décembre 2013
C. En ce qui concerne «Joseph Kabila» :

1. Sa complicité active, en tant qu’infiltré lui-même au sommet des institu-tions de la RDC par le Rwanda, à travers son soutien ardent au projet inique de son pays d’origine (le Rwanda) visant à la balkanisation de la RDC par :

a. La destruction systématique de l’armée congolaise comme outil de défense de l’intégrité territoriale la RDC;
b. Le sabotage systématique des offensives des FARDC par des ordres contradictoires donnés aux officiers congolais ou rwandais infiltrés pour stopper ou désorganiser les opérations militaires au front, tel que le confirment des nombreux témoignages concordants des généraux et officiers congolais.
c. Les livraisons ou les transferts des armes et munitions des FARDC aux forces ennemies par l’organisation des embuscades lors des opérations de livraison, ou par le transfert des armes directement dans son pays d’origine le Rwanda pour équiper les troupes d’agression avant leurs incursions sur le territoire congolais;

2. Sa félonie qui se traduit notamment par son engagement «privé» et opaque avec les pays agresseurs de la RDC dans les domaines relevant de l’intégrité et de la souveraineté de l’Etat congolais sans toutefois consulter ni associer au préalable le Parlement congolais qui se contente seulement de réclamer à postériori les textes des accords pour «son information» !
3. Sa duplicité qui consiste à tenir un semblant de discours politique contre les agresseurs de la RDC dans le but d’endormir le peuple congolais, alors qu’au même moment il poursuit ses concertations en coulisse avec eux pour faire aboutir le processus d’occupation et de balkanisation de la RDC.

D. En ce qui concerne les «déclarations» des négociations de Kampala entre la RDC et le M23

1. Le principe même d’un accord camouflé ici sous l’appellation de «déclarations» entre le Gouvernement de la RDC et les forces d’agression rwandaise et ougandaise ;
4

R E P U B L I Q U E D E M O C R A T I Q U E D U C O N G O
Déclaration politique du Front Commun des Résistants Congolais / 15 Décembre 2013
2. La gratification, une fois de plus, par « Joseph Kabila » des criminels rwandais et ougandais du M23 à qui il a accordé une amnistie et un statut politique pour faciliter leur infiltration au sein du territoire et des institutions congolais comme il l’a fait dans le passé avec les autres agressions rwandaises et ougandaises déguisées en fausses rébellions du RCD/Goma, RCD/Kisangani, MLC, CNDP. Ce dernier figure aujourd’hui parmi les partis politiques alliés à… «Joseph Kabila»!
3. L’amnistie accordée aux assassins et violeurs qui ont attaqué la RDC, alors que des milliers d’officiers et soldats congolais croupissent dans les prisons de Makala, de Buluo et dans les nombreuses geôles des services secrets de «Joseph Kabila» pour des simples «soupçons» (sans preuves) d’atteinte à la sécurité d’Etat. Bien plus grave, un député national, Monsieur MOHINDO NZANGI MUSUBAO pour ne pas le citer, a été arrêté dans le Kivu et transféré manu militari à Kinshasa où il a été condamné à 3 ans de prison à l’issue d’un simulacre de procès, et cela pour avoir seulement dénoncé «le laxisme coupable du Gouvernement vis-à-vis des agresseurs du M23»! Cet élu du peuple n’a pourtant pas bénéficié de l’amnistie annoncée au peuple congolais par «Joseph Kabila» dans son discours sanctionnant les fameux travaux des « Concertations nationales »!
4. La concession faite par le Gouvernement de Kinshasa, au point 10 de sa déclaration, consistant à concéder au M23 l’application intégrale des Accords du 23 mars 2009 avec le CNDP, étant entendu que cet accord signé sans l’aval du Parlement congolais accorde aux agresseurs rwandais des avantages violant certaines lois de la République et certains règlements du fonctionnement de notre Armée et de notre Police nationales.

Vu tout ce qui précède, et en vue de stopper ce processus de balkanisation de la République Démocratique du Congo, restaurer l’autorité de l’Etat congolais et rétablir une paix durable dans toute la région des Grands-Lacs Africains, le Front commun des Résistants congolais:
1. Invite instamment le Secrétaire Général de l’ONU à désavouer publiquement la déclaration de Monsieur RUSSELL FEINGOLD, représentant des Etats-Unis dans la Région des Grands-Lacs Africains, qui prétend imposer la révision des frontières héritées de la colonisation comme passage obligé du retour de la paix dans la région. Car cette voie préconisée par le représentant des Etats-Unis, en plus du fait qu’elle porte violation flagrante de la Charte des Nations-Unies, elle ouvre en outre la voie à la recrudescence des violences et des crimes dont personne ne saura demain mesurer ni l’ampleur, ni la durée. Car il est évident que le peuple congolais qui a toujours été jaloux de son unité dans la diversité de ses centaines de cultures et
5

R E P U B L I Q U E D E M O C R A T I Q U E D U C O N G O
Déclaration politique du Front Commun des Résistants Congolais / 15 Décembre 2013
ethnies, n’acceptera jamais de céder un seul mètre carré de son territoire!
2. Appelle le Parlement congolais à renoncer à ses vacances parlementaires et à se réunir en session extraordinaire pour tirer toutes les conséquences de la déclaration de Monsieur RUSSEL FEINGOLD et des documents des «accords-déclarations» signés à Nairobi ce jeudi 12 décembre 2013.
3. Appelle à la mobilisation de tous les militants des partis politiques congolais à l’intérieur de la RDC dont principalement l’UDPS, le MLC et le PALU à se mobiliser au-delà de leurs divergences et intérêts politiques, pour constituer un bloc national et manifester tous-azimuts notre colère contre toute tentative de balkanisation de notre pays, et démontrer notre détermination à défendre ensemble, comme un seul homme, l’intégrité de notre frontière nationale et notre volonté de demeurer unis dans la diversité de nos cultures et des nos ethnies qui font notre force.
4. Lance un appel pressant à la mobilisation de toutes les forces vives de la nation contre l’occupation et la balkanisation de la RDC : société civile, étudiants, élèves, fonctionnaires, commerçants, syndicats, églises conventionnelles et non conventionnelles, associations sportives et culturelles….,
5. Appelle les généraux, officiers, soldats et policiers congolais à se mobiliser pour remplir leur devoir civique et sauver ainsi la patrie aujourd’hui sérieusement menacée dans son existence

Pour le Front Commun des Résistants Congolais :
Activistes, associations ou groupes de pression