historique

Historique

Le PSPCongo a été constitué le 30 juin 1998 par des socialistes congolais qui ne se reconnaissaient dans aucune formation politique congolaise déjà existante. Le PSPCongo a été régulièrement reconnu et recensé par le ministère de l'intérieur de la République Démocratique du Congo en 2001, sous la référence : 25/cab/mini/inter/2282/2001.

Le PSPCongo n'est ni un nouveau parti ni un parti nouveau. C'est un parti historique qui doit son origine aux luttes menées tout au long de l'Histoire par la catégorie de la société toujours exclue de la modernité, du développement économique, social ou juridique. C'est la lutte de tous ceux qui veulent avoir leur place au sein de la société nationale, de ceux qui veulent que la dignité de tout individu soit reconnue.

C'est la lutte permanente de ceux qui veulent apporter leur contribution à la construction du pays et au développement de la société nationale. Cette revendication fondamentale, le PSP en fait sa base principale d'action. Le PSP s'inscrit donc dans le socialisme démocratique tel que défini par l'Histoire : démocratie politique, démocratie économique, démocratie sociale et solidarité.

Le PSPCongo n'est pas et ne sera jamais la propriété privée d'un individu ou d'un groupe d'individus. Il est dirigé par des responsables socialistes désignés par le vote démocratique des militants à tous les échelons.


*** Ici, le Parti Socialiste Progressiste : nous oeuvrons pour la Paix, la Justice, la Solidarité et la Responsabilité ***
*** Ils ont rêvé, ils ont cru, mais ils n'ont pas abouti... parce qu'ils ne se sont pas entendus ! ***

"Les origines rwandaises de Vital Kamerhe"

Au nom de la liberté et celui du droit d'informer , nous publions ici pour nos militants, sympathisants et amis un texte d'Apareco dont les propos,semble-t-il, n'ont jamais été contestés ni démentis.Nous pensons et croyons que nos concitoyens ont droit de s'informer et se faire leur propre opinion.

Les origines rwandaises de Vital Kamerhe
par Apareco Rdcongo, vendredi 18 février 2011, 15:25
LES ORIGINES RWANDAISES DE VITAL KAMERHE
Le 19 janvier 2001, dans un article lors de son reportage aux obsèques de Laurent Désiré Kabila, Colette Braeckman journaliste au journal Le Soir, écrivait que « Joseph KABILA » était « le Fils adoptif de LD KABILA », et que sa mère était « une tutsie ».Le lendemain, poursuivant son reportage elle ajoutait « la nomination de Joseph KABILA a mécontenté de nombreux Congolais », car « le fils du président défunt est à moitié tutsi, ce qui n’améliore pas sa popularité à Kinshasa assimilés aux Rwandais, agresseurs honnis du Congo (…)». « Joseph Kabila » ne l’a pas attaqué pour diffamation. Motivée par des intérêts inavouables Madame Braeckman semble aujourd’hui avoir oublié ses propres écrits ! Ce phénomène d’amnésie sélective, récurrent chez certains dès qu’il s’agit de la véritable identité des responsables politiques en RDC, traduit leur intérêt à ce que le peuple congolais ne soit jamais le véritable souverain en République démocratique du Congo. Il nous appartient donc de ne pas tomber dans ce piège de l’oubli. Surtout qu’il est avéré aujourd’hui que le Rwanda est à l’origine de la déstabilisation de la RDC depuis plus d’une décennie et que son objectif visant à piller et à annexer au moins l’Est de la RDC est désormais un secret de polichinelle.
  • De Cyangungu au Rwanda à Bukavu en RDC…
C’est dans ce contexte, que L’œil du patriote qui a poursuivi son enquête sur les véritables origines de Vital Kamerhe, livre à ses lecteurs le document dont nous reproduisons la copie ci-dessous et qui contribuera sans doute à faire réfléchir les congolais à la fois sur les choix que fait notre peuple et leurs conséquences dans le cours de l’histoire de notre pays. Dans cet article du Journal le SOFT n° 768 page 30, daté du 26 Mars 2002, paru dans une édition spéciale intitulé « Sun City Infos », consacrée à l’actualité relative aux travaux du dialogue « inter-congolais » à Sun City en Afrique du Sud, le journal s’attarde sur la personnalité de Monsieur Kamerhe. Les quelques lignes qui lui sont consacrées lèvent clairement un pan du voile portant sur les origines rwandaises de ce dernier. Monsieur Kin Kiey Mulumba qui est le responsable du journal Le SOFT aujourd’hui, était également alors Porte-parole du RCD-Goma. Or, tous les observateurs avertis savent que ce « parti politique » transfuge du Rwanda en RDC, a toujours bénéficié des informations en provenance des services de renseignements rwandais. Voici donc ce qu’a révélé ce journal au sujet de Vital Kamerhe, sans que ce dernier ne les attaque en diffamation :
« Sun (City Infos) a établi l’origine rwandaise, du nom de Kamere qui signifie en Kinyarwanda « nature ou habitudes » (…) de même que celle de sa famille – la grand-mère de Kamere est rwandaise et vit à Cyangungu, la ville voisine rwandaise sœur de Bukavu, et son cousin est le général de Brigade Gracient Kabiligi (…) « Vital Kamerhe est un rwandais d’origine. Fils de Constantin Kamerhe, déjà décédé et de Mme Alphonsine Mwakingi, Vital Kamerhe est le cousin du Général Grancient Kabiligi, (…) arrêté le 18 juillet 1997 par le Tribunal Pénal International, TPIR, et transféré à Arusha en Tanzanie .Dans la langue Shi, le mashi, le nom de Kamhere n’existe pas. Il n’a pas de signification connu des bashi, tribu dont se réclame Vital Kamerhe, qui partage le même Grand-père avec le Général Kabiligi. Leur grand-père commun est M.Kanyiginya du clan royal hutu des Banyiginya de la préfecture de Cyangungu, partageant la frontière rwandaise avec le Sud-Kivu. Le Général Grantient Kabiligi est né à Rusunyi en décembre 1951 et ses études secondaires ont été suivies au Collège Saint-Paul à Bukavu sous les soins de son oncle paternel Constantin Kamerhe d’où il est parti pour la formation. Avant le génocide de 1994 au Rwanda, le Général Kabiligi était commandant des opérations à Byumba, au Rwanda, avant de devenir commandant des opérations au Sud-Kivu pendant l’avancée de l’AFDL en 1996 »
Le travail d’infiltration qui a abouti au noyautage de nos institutions de la RDC en les mettant aux mains d’un imposteur rwandais complice du processus de balkanisation et de pillage de la République démocratique du Congo, incite tous les véritables congolais à plus de vigilance face aux personnalités qui investissent la scène politique congolaise. Depuis quelques semaines un débat fait rage parmi les congolais sur les véritables origines de Vital Kamerhe et ses véritables objectifs. Après avoir été l’un des fervents artisans de l’accession et du maintien au pouvoir de l’imposteur national « Joseph Kabila », Vital Kamerhe se bat aujourd’hui pour assurer sa survie politique en tentant de se positionner à tout prix comme un acteur majeur et incontournable de l’opposition congolaise. Tiens donc ! Dans ce pays occupé qu’est la RDC, où « Kabila » contrôle déjà la mise en place d’un scrutin électoral qui n’a pour objectif que de le faire « réélire » , Kamerhe s’est déclaré candidat à la présidence de la RDC. C’est donc dans ce cadre que les membres de son parti politique diffusent depuis quelques jours le CV de leur leader en appui aux différentes sorties médiatiques de celui-ci, et surement pour permettre aux congolais de mieux le connaitre. Nous reviendrons dans nos prochaines publications, sur les zones d’ombre que comporte d’ailleurs ce CV et sur le bilan de Monsieur Kamerhe lors de sa présidence à l’assemblée nationale de la RDC.
  • Le témoignage de José Makila
Cependant, force est de constater que comme son ancien mentor, Monsieur Kamerhe, malgré ses nombreuses interventions, évite clairement de répondre à certaines questions très précises que lui posent pourtant avec insistance les congolais: Quel est son véritable post-nom ? Qui sont ses grands-parents ? Comment se fait-il que lui qui se dit congolais a pu obtenir des diplômes au Zaïre, sur lesquels d’après ses propres dire, est mentionné son prénom « Vital », alors que sous Mobutu aucun congolais (Zaïrois à l’époque) ne pouvait utiliser ce type de prénom, nous n’avions droit qu’aux noms congolais , sauf… les étrangers ? Pourquoi n’attaque-t-il pas en diffamation son ex beau-frère Monsieur José Makila ancien gouverneur de la province de l’Équateur qui a non seulement reconnu en public et en privé que son épouse, la sœur de Vital Kamerhe, tout comme celui-ci ont des origines rwandaises.
Monsieur Makila a aussi précisé que son mariage avec la sœur de Kamerhe a été célébré au Rwanda où se trouvait une grande partie de sa belle-famille. Par ailleurs, en 2007 lorsque Monsieur Makila était député il a introduit au parlement congolais (présidé alors par Vital Kamerhe) la motion portant sur le problème de la double nationalité de plusieurs parlementaires en violation de la constitution de la RDC, qui stipule que la nationalité congolaise est une et exclusive pour tout congolais : « Dans sa présentation, l'auteur de la motion, M. José Makila a déclaré détenir des preuves concernant quelques uns de ses collègues présents dans la salle qui détiennent la nationalité d'autres pays à laquelle ils n'ont jamais renoncé. Cette situation, a-t-il poursuivi, touche toutes les institutions de la République, y compris les services de sécurité et les entreprises publiques. Pour cela, il recommande à la plénière de mettre en place une commission spéciale pouvant examiner tous ces cas »
  • Connaître la véritable identité de ses élus est une exigence nécessaire et légitime
Aujourd’hui Vital Kamerhe aspire à la magistrature suprême en RDC mais marchant sur les pas de « Joseph Kabila » il continue à éluder ces nombreuses questions que posent les congolais : Aveu de culpabilité ? Paradoxalement, pour des situations à peu près similaires dans d’autres pays, tels que la France ou les États-Unis les candidats à la magistrature suprême se font un devoir et même une fierté de produire pratiquement leur arbre généalogique (autant qu’ils le peuvent).Et que dire du cas particulier du président américain Monsieur Barack Obama, qui a été obligé de produire un acte de naissance authentique prouvant (afin qu’il soit éligible) qu’il est bel et bien né sur le sol américain , en l’occurrence à Hawaï. L’actuel chef de l’État du pays le plus puissant de la planète s’est justifié sans tergiverser en produisant tout simplement le document demandé. En République démocratique du Congo toute question relative aux ascendants de certains candidats à la présidence de l’État ou simples acteurs politiques, est devenue subitement un sujet tabou. Même certains observateurs étrangers, dont les États sont pourtant aller jusqu’à institué des tests ADN pour vérifier la filiation ou établir la véritable identité des étrangers, qui veulent s’établir sur leur territoire, s’insurgent lorsque les congolais tentent tout simplement de mieux connaître ceux qui ont la prétention de devenir leurs dirigeants. N’est-ce pas une préoccupation légitime ?
Les cris au « scandale » et les atermoiements hypocrites de certains ne nous arrêterons pas. Notre peuple n’est pas xénophobe, il est simplement devenu plus exigeant et vigilant comme d’autres bien avant nous. Au vu des intentions avérées du Rwanda de noyauter nos institutions dans le but de déstabiliser et de piller la RDC, cacher ses origines pour accéder à la magistrature suprême ou à d’autres fonctions stratégiques devient une affaire d’état.
Vital Kamerhe n’a pas hésité à profiter du désespoir de toute une population particulièrement meurtrie qui le considérait comme l’un des leurs. Les viols, les massacres, la misère et toute la détresse des kivutiens qui croyaient en lui ne l’ont pas empêché de mentir y compris sur la véritable identité de « Joseph Kabila ».Ceci à la fois pour pouvoir atteindre des objectifs personnels, et parce que ses accointances avec Kigali ne lui permettent pas de faire autrement. Aujourd’hui les congolais sont à nouveau prévenus, y compris par un diplomate américain via Wikileaks. Le portrait de Vital Kamerhe par l'ambassadeur américain Monsieur Garvelink n'est pas des plus sympathiques d’après celui-ci : «sa réputation de leader modernisateur, démocrate et honnête ne correspond peut-être pas tout à fait à la réalité». Selon le diplomate, Kamerhe serait «menteur», «manipulateur» et il évoque même des accusations de corruption à son encontre... Nous y reviendrons.
Paris, le 17 Février 2011
Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE
Vital KAMERHE et son cousin rwandais le Général Gratien KABILIGI
Kamerhe rwandais d'après Article Journal LE SOFT mars 2002
Merci à LENA de nous avoir rejoints et de son intérêt pour le PSP.

Droit de savoir et liberté de se faire une opinion

Monsieur V. Kamhere ,personnage complexe et controversé ,est souvent contesté par de nombreux Congolais. En voici un exemple. A chacun de se faire son opinion propre.

LE FELIN KAMHERE

De son vrai nom « Vital Kamerhere Rwakanyasigize ». Agé de 46 ans, économiste de formation, Kamhere est originaire de la province du Sud-Kivu. C’est un Mushi. Ses détracteurs disent qu’il aurait une ascendance hutue rwandais...e. Après avoir été assistant à l’université de Kinshasa, l’homme a commencé sa carrière politique au cabinet de l’ancien ministre Mushobekwa Kalimba wa Katana son «parrain politique », tutsi rwandais. S'ils se disent «Bashi », c’est pour cacher leurs origines douteuses.

Lors des travaux de la conférence nationale souveraine (1991-1992), « Vital » militait dans les rangs de la « Jeunesse de l’Union sacrée de l’opposition radicale ». « Un baroudeur », disent ceux qui l’ont connu durant les années de transition mobutiste. Sa désignation en qualité de porte-parole avait surpris certains au motif que l’homme est connu de manier plutôt mal le « langage diplomatique ». Après la « libération » du 17 mai 1997, Kamehere intègre le cabinet du ministre de la Reconstruction, Denis Kalume Numbi. Ce sont les négociations de l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka (juillet 1999) qui l’ont fait connaître au grand public. Il a assumé les fonctions de commissaire général chargé des relations avec la Mission de l’Onu au Congo avant de devenir ministre de l’Information.

Sur son diplôme, il est marqué, Vital Kamehere Rwakanyasigize, de nationalité RWANDAISE.
Le Conseil National de Sécurité lors de Laurent Désiré Kabila l'avait interrogé sur Procès-verbal sur ses activités anti-Congo lors des négociations de Lusaka où il était en intelligence totale avec la bande à Ruberwa, Buguera alias Rwamakuba à Goma. L’actuel Gouverneur de l'Équateur a épousé sa sœur à Kigali. Il est donc le beau-frère de Makila.

Il cache son post nom de RWAKANYASIGIZE à vous, à nous Congolais inconscients, inconséquents, inconstants, corrompus, aveugles, maniables, etc. N'avait-il pas eu des condisciples à la Faculté des sciences économiques de l'Unikin? N'avait-il pas des condisciples à l'ISP Kikwit où il était arrivé avec son oncle, assistant à l'ISP Kikwit, un Rwandais tout fait ? Comment voulez-vous lutter contre la partition du pays qui se dessine alors de partout on crie qu'il ya des infiltrés dans les institutions nationales à Kinshasa ?

Le cas de Vital Kamhere correspond à celui des Congolais corrompus qui font véhiculer un discours pro-Kagamé partout où ils se trouvent. Lorsque Kamhere va rencontrer Kagamé pour on ne sait quoi, il lui parle de Koffi. Et celui-ci (Kagamé), très content, lui demande si celui-ci ne pouvait pas venir jouer à Kigali. Donc au lieu de lui parler des choses sérieuses, voilà là où il est tombé. Et ça, c’est lui-même qui livre ces confidences. A Paris, lors de sa dernière et houleuse prestation, et lorsque voulant couvrir son chef dont l’identité nationale est toujours sujette à caution, il dira : « pour moi, si je trouve qu’un Allemand peut bien diriger mon pays, je l’adopte… » . C’était facile à déduire. Dans l’esprit de Kamhere, il faut comprendre ceci : « pour moi, si je trouve qu’un Rwandais peut bien diriger mon pays, je l’adopte… ».

Donc voila comment raisonne quelqu’un qui représente le PPRD, parti du président de la République, et qui prétend vouloir faire le bonheur du peuple congolais, alors que les membres de sa famille vivent comme réfugiés en Grande-Bretagne ? Quelle contradiction : pourquoi, lui qui parle beaucoup et même trop n’est-il pas capable de subvenir aux besoins de sa famille sur place ? parce que, contrairement à ce qu’il prétend partout où il passe en disant que Joseph a pacifié le pays, on se rend bien compte qu’il ment.
A chacune de ses interventions publiques à l’étranger comme celui qu’il avait tenu à Londres en avril 2005, il ne faisait que citer ses philosophes préférés : « Koffi Olomide a dit ceci,… Félix Wazekwa a fait ceci… » pour déboucher à des déduction sommaires sur les qualités et les compétences de Joseph Kabila qui se limitait à ceci : écoutons Kamhere : « Son premier discours en Français n’était pas bon, il commençait à améliorer son français lors de son second discours.

Kamehere est un félin, ceci s’était vérifié une fois de plus lors des pourparlers de Sun City : Tous les textes que les politiciens (politichiens) congolais avaient signé en Afrique du Sud ont été confectionne a Kigali et vérifié par la CIA sur place qui en remis lui en les copies. C’est avec son ami Olivier Kamitatu qui se sont charges de corrompre ces politiciens pour qu’ils signassent ces documents moyennant 3000 US $.
Mais ce n’est bien évidemment pas Kamehere, celui qui a clamé partout « avoir choisi Kabila » qui mettra les congolais en garde contre les projets machiavéliques de ses complices. Son parcours met à nu sa véritable mission en RDC.

Pourquoi pendant qu’il était président de l’assemblée national na-t-il pas initié une démarche pour demander un Tribunal pénal international pour la RDC ? A-t-il réellement de la considération pour les 6 millions de morts congolais ?

Pourquoi pendant qu’il était Président de l’Assemblée Nationale, Kahemba a été cédé aux angolais ?
Quant à son alliance avec Jean-Pierre Bemba, c’est une distraction et une autre fourberie de sa part. Bemba est un homme d’affaire et non pas un politicien. C’est un tyran, violent et cupide ; et s’il accepte de s’allier avec Kamehere, c’est qu’il est un naïf, car celui-ci, tout comme François Mwamba, - sont conscients qu’ils ne peuvent pas battre Joseph Kabila au cours d’un scrutin présidentiel - espèrent tous qu’il y aura des négociations postélectorales au cours desquelles, la communauté internationale (CIA) interviendrait et ou ils espèrent être nommes Premier Ministre. La raison est simple, parce qu’ils n’ont pas les moyens financiers pour accomplir leur dessein et qu’en Afrique, il est rare de voir un Président sortant organiser les élections et les perdre.

Comme tout félin qu’il avance n’a pas feutre pour appâter ses proies : Depuis qu’il n’est plus Président de l’Assemblée Nationale, il multiplie voyages et contacts pour s’acheter une virginité politique, mais personne n’est dupe : il avait bien échappé à un lynchage au Canada…
Chacun est libre d’adhérer a son parti qu’il vient de créer, mais ceux qui veulent y aller doivent se poser la question de savoir qui le finance et pour quel objectif ?
Que font ses parents à Kigali? Son oncle paternel est ou avait été ambassadeur du Rwanda en Afrique du Sud non? Vérifiez! Ou renseignez-vous. Ne nous faites pas pleurer en l'appelant Congolais du Kivu. Il est Rwandais de père et de mère.

Conclusion : « Si vous accueillez un tutsi dans votre salon, demain vous le trouverez dans votre chambre à coucher… »


MALONDA MBALA

Droit de savoir

Dans une République démocratique,nous avons droit de nous exprimer et la liberté d'écouter nos adversaires politiques. A chacun de se faire sa propre opinion.Voici donc une interview d'un opposant politique.

Son entourage confirme : « Joseph KABILA » est vraiment rwandais, voici la preuve

par Congo Collectif Sos Rdcongo, mardi 1 février 2011, 16:25
ses compatriotes avec des moyens modernes notamment son site aparecordc.org. Au sein de la diaspora congolaise, il est en pôle position non pour aller aux élections pipées d'avance comme celles de 2006, mais pour la libération du Congo de l'occupation.
Fin stratège, il est insaisissable pour ses détracteurs et sa constance déroute ses adversaires. C'est pour la seconde fois qu'Honoré Ngbanda, président de l'Apareco répond aux 10 questions de Réveil-FM. C'est à coeur ouvert qu'il s'est exprimé !
1. Réveil-FM: Bien que votre parti politique l’APARECO fasse preuve de beaucoup de dynamisme, particulièrement à travers votre site Internet et vos nombreux écrits, dans le travail de mobilisation et d’information des congolais, vous-même, on vous entend très peu et on ne vous voit plus du tout nulle part, à tel point que de nombreuses spéculations sont colportées ça et là à votre sujet, notamment sur votre lieu de résidence aujourd’hui. Où vivez-vous actuellement et pourquoi cette «discrétion» à outrance?
Honoré NGBANDA : Je comprends votre préoccupation et celle de nombreux compatriotes au sujet des précautions qui entourent mes mouvements et lieux de résidence depuis quelques années. Ce n’est pas de la paranoïa. Ceux qui me connaissent bien savent que la peur ne fait pas parti de mes points de faiblesse. Mais la qualité et la taille des adversaires que je combats m’astreignent à une très grande prudence si je veux aller loin. Jusqu’au bout.
Beaucoup de gens réduisent la dimension de mon combat à la seule personne d’Hyppolite Kanambe que certains Congolais appellent naïvement «Joseph Kabila». Cet homme n’est que le petit sommet d’un immense iceberg caché sous l’eau. Si vous voulez avoir une petite idée de la dimension des puissances auxquelles notre combat s’oppose pour libérer la RDC, lisez mon dernier ouvrage « Crimes organisés. Révélations sur les réseaux rwandais et occidentaux ». Le titre en dit déjà long !
Et je voudrais attirer votre attention sur un détail: dans ce livre, vous ne trouverez nulle part un paragraphe réservé à «Joseph Kabila». Cela non pas qu’il soit innocent, loin s’en faut, mais parce que j’ai voulu montré qu’il n’est qu’un pantin. Une marionnette. Bien que son rôle soit extrêmement nocif. Par contre, ceux qui tirent les ficelles dans l’ombre sont nombreux et très puissants. C’est contre eux que je me protège essentiellement.
Ainsi, quand je quitte ma maison, même mon épouse et mes enfants ne savent pas où je vais ni où je séjourne. Cela fait parti du sacrifice. Plusieurs réseaux africains, européens et asiatiques sont gracieusement rémunérés pour avoir ma tête. Mais jusqu’ici, mon Dieu me protège bien !
Mais je dois aussi faire ma part. Vous comprendrez donc que dans un tel contexte que, je ne vous dise pas quels sont mes lieux de résidence actuellement, je pense que ce qui intéresse le plus les patriotes congolais, c’est d’être rassurés que je continue à mener le combat de libération de la RDC. Et ce qui intéresse mes compagnons de combat, c’est d’être en contact permanent avec moi, ce qui est le cas.
2. Réveil-FM: Ce mois de janvier 2011 « Joseph Kabila » fête ses dix ans à la tête de la République démocratique du Congo , vous qui êtes le 1er congolais à avoir dénoncé par voie de presse internationale (Jeune Afrique Économie N°323 de Janvier 2001, page 14) sa « fausse nationalité congolaise » dès sa présence à la tête des institutions congolaises, en contestant son identité, alertant ainsi à la fois vos compatriotes contre son inféodation au pouvoir de Kigali et le danger de ses véritables intentions à la tête de la RDC, que répondez-vous à ceux de vos compatriotes et à d’autres observateurs, qui se demandent pourquoi dans un tel contexte, vous avez abandonné votre pays depuis aussi longtemps ? Allez-vous participer aux prochaines élections annoncées en RDC ?
Honoré NGBANDA : Aujourd’hui, quand il m’arrive de croiser certains cadres politiques congolais qui sont autour de « Joseph Kabila », la grande majorité parmi eux m’avoue en aparté avoir la certitude que cet homme est vraiment rwandais. Certains vont jusqu’à me dire qu’ils comptent sur mon combat et celui des patriotes congolais.
Ce n’est pas courageux de leur part, mais cela prouve néanmoins que la majorité des congolais reconnaissent bien que celui qui préside les institutions congolaises actuellement n’est pas congolais, mais craignant pour leur vie, ils ont peur de réagir.
Quant à moi, le seul défi que je lance à Hyppolite Kanambe et à tous ceux qui le défendent et le protègent, plus par intérêt que par conviction, c’est qu’il accepte de se soumettre au test ADN. Sur lui-même, sur les reliques de Laurent Désiré Kabila (son prétendu père biologique) et sur Madame Sifa Mahanya (sa prétendue mère biologique).
Aujourd’hui, les afro-américains se livrent massivement au test ADN pour retrouver leurs familles biologiques en Afrique. Les dernières expériences viennent de se passer au Cameroun où plusieurs afro-américains ont retrouvé leurs familles biologiques. Des tests ADN sont régulièrement pratiqués aussi pour certains étrangers qui veulent émigrer vers les USA.
De nos jours le test ADN n’offusque plus personne. Pour preuve, plus près de nous, l’Union Européenne à voté une loi obligeant les immigrés à se soumettre au test ADN pour confirmation de leurs origines ou de leur filiation…
En somme le monde entier profite de ces progrès scientifiques pour lever des équivoques identitaires en cas de besoin. Je me demande alors pourquoi, pour un cas aussi gravissime que celui de l’imposture présumée au sommet de l’Etat, la classe politique congolaise n’oblige-t-elle pas cet imposteur, qui nous est tombé du ciel comme un véritable OVNI politique, à pratiquer le test ADN qui résoudra une bonne fois pour toutes, l’énigme qui entoure sa véritable identité ?
Dans des pays qui se respectent, une fausse déclaration d’identité au sommet de l’État est considérée comme de la haute trahison.
Il n’y a qu’en RDC qu’un tel parjure ne semble émouvoir personne.
Croyez-vous sincèrement que si Kanambe était certain d’être réellement le fils biologique de M’Zee Laurent Désiré Kabila, il n’aurait pas déjà procédé de lui-même au test ADN qui aurait pu déjà dissiper le doute qui pèse sur lui et mettre fin à la polémique afin de lui permettre de gagner la confiance des congolais ?
Pourquoi l’Union Européenne oblige-t-elle les petits immigrés africains à pratiquer un test ADN et elle ne le demande même pas gentiment à un homme dont la déclaration douteuse d’identité à la tête d’un État est à la base des conflits et de l’instabilité de tout un pays?
Poser cette question, c’est y répondre. Celui qu’on appelle « Joseph Kabila » n’est pas Congolais.
La communauté internationale le sait. Mais en coulisse, ils nous répondent que «c’est une affaire congolo-congolaise, il appartient donc aux seuls congolais de le résoudre».
Et ils ont raison quelque part. La balle est dans notre camp. C’est aux Congolais de mettre fin à cette imposture et à la forme d’occupation la plus sauvage et la plus humiliante des derniers siècles qu’ils connaissent chez eux.
Et croyez-moi, ce n’est certainement pas en acceptant d’aller concourir à une mascarade d’élection que le pion des forces d’occupation étrangère organise que nous parviendrons à libérer notre pays des griffes des envahisseurs. Le fait d’accepter seulement le principe de concourir avec un candidat rwandais à la magistrature suprême de notre pays, la République Démocratique du Congo, a quelque chose de malsain et d’ignoble pour l’élite congolaise.
C’est comme si on invitait la victime à qui on a volé des tableaux volés à participer en concurrence avec son voleur à une vente aux enchères de ses biens volés s’il tient à les récupérer.
L’image devient encore plus cocasse lorsque les juges de la dite vente aux enchères se trouvent être les complices du voleur sensés partager le butin avec lui !
J’espère que vous comprenez mon angoisse et ma colère !
Par ailleurs, si j’avais décidé d’abandonner mon peuple, j’aurais adopté la solution de la facilité comme les autres. Et j’aurais accepté les postes politiques et l’argent qu’on m’a offerts, pour abandonner mon combat et regagner le pays.
Alors qu’au même moment, certains barons de la 2e République ont plutôt déboursé des millions pour obtenir les faveurs des « Kabila» pour rentrer au pays.
Mon combat est un combat de principe et d’idéal: si nous ne le menons pas aujourd’hui, demain il sera trop tard !
La position de l’APARECO que je préside est donc tout à fait claire et elle n’a d’ailleurs jamais changé depuis que notre plate-forme a été créée: nous ne participerons jamais à des élections organisées par l’étranger qui occupe la tête des institutions de notre pays par l’imposture.
Nous voulons d’abord la Libération de la RDC, et ensuite seulement le peuple congolais pourra choisir librement ses dirigeants et ses représentants comme dans toutes les démocraties dignes de ce nom.
3. Réveil-FM: En moins de deux semaines la révision constitutionnelle a été « boutiquée » puis promulguée. Joseph Kabila et les parlementaires –députés et sénateurs- de son camp ont réussi leur coup de force. Que pensez-vous de cette constitution et plus précisément, était-il important et urgent de la réviser à moins de 10 mois de la fin du mandat de Joseph Kabila ? Depuis la révision constitutionnelle de Joseph Kabila, les joséphistes narguent les Congolais et jubilent devant le silence plat puis la réaction timide de la communauté internationale avec l’UE qui s’est dit entre autre « inquiète » et « surprise » par cette révision, une fois le texte voté. La France s'est même prononcée pour cette constitution qu’est-ce que cela vous inspire ?
Honoré NGBANDA : D’abord je vous avoue que je ne suis pas disposé à débattre sur ce document confectionné à l’étranger et servant à légitimer l’occupation de mon pays.
D’autant plus que ce document est chaque fois taillé et recousu sur mesure pour contourner et au besoin combler les failles et les insuffisances de l’imposteur au pouvoir, ou encore pour exclure tous les adversaires gênants.
Le problème n’est pas celui de savoir si oui ou non la constitution de la RDC est bonne ou mauvaise. C’est un faux débat !
Chaque peuple souverain se dote de la constitution de son choix. Le vrai problème est celui de savoir si le peuple congolais est aujourd’hui réellement souverain pour se doter librement de la constitution et des dirigeants de son choix.
La vraie problématique ici ne porte pas sur la quintessence des articles de la constitution de la RDC. Il n’y a pas une meilleure ou une pire constitution au monde du moment que celle-ci est choisie librement.
C’est pourquoi, la seule question importante qui mérite d’être examinée est celle de savoir si le peuple congolais est aujourd’hui réellement souverain pour se doter librement de sa constitution et pour élire les dirigeants de son choix. La réponse, vous vous en doutez, est évidement négative.
Ce n’est ni la France, ni les États-Unis d’Amérique, ni un quelconque autre État au monde qui doit proclamer bonne ou mauvaise la constitution de la RDC.
C’est encore là la preuve de la persistance des relents des avatars du colonisés qui collent toujours et encore à la peau des certains cadres politiques congolais.
Mais nous devons avoir le courage de nous regarder dans les yeux et nous dire certaines vérités en face : la force d’un seul jeune homme étranger sans formation ni culture, mais qui est parvenu à vassaliser tout un peuple jusqu’à le chosifier, sa force disais-je, vient de la démission, que dis-je, de la complicité de la classe politique et de l’intelligentsia congolaises.
En effet, «Kabila» seul ne peut pas charcuter la constitution sans l’aide des juristes et des députés et sénateurs congolais.
Je vous rappelle que cette révision s’est faite sur fond de corruption comme nous l’avons révélé aux Congolais sur notre site internet. Kanambe ne peut pas tout seul semer la mort des milliers de congolaises et de congolais sans l’aide des officiers et soldats congolais.
Seul, cet imposteur et vandale ne peut pas piller nos banques, nos entreprises, nos mines sans l’aide d’experts et cadres intellectuels congolais à sa solde…
Tout au long de mon combat, j’ai malheureusement expérimenté cette triste réalité : c’est que le premier ennemi de la RD Congo et du peuple congolais, c’est le citoyen congolais lui-même !
C’est pourquoi, l’APARECO concentre son combat d’abord sur le réveil et la conscientisation de l’élite et de la jeunesse congolaises.
Dieu merci, ce combat qui a conquis toute la diaspora congolaise gagne aujourd’hui toutes les couches de l’intérieur du pays. Aujourd’hui beaucoup d’associations et de mouvements politiques congolais ont adopté l’étendard de notre combat.
Je m’investis beaucoup personnellement et avec l’aide de nombreux compatriotes pour que l’APARECO soit toujours au fait de ce qui se passe en RDC ou de tout ce qui se trame contre le peuple congolais dans certaines officines à travers le monde.
Les informations que nous diffusons depuis des années sont largement relayées par beaucoup de congolais , et même si certains parmi eux ne nous en reconnaissent pas la paternité, ce qui n’est pas très honnête certes, cela n’a aucune importance.
L’essentiel est que nous parvenions tous ensemble à libérer notre pays.
De ce fait, ce n’est pas le dernier tripatouillage de la constitution par « Kabila » qui changera quoi que ce soit à la détermination de la résistance congolaise ni au calendrier de son action.
La marche vers la libération de la RDC est irréversible, même si nos ennemis essayent vainement de la tourner en dérision !
La victoire est et demeure notre seul délai !
4. Réveil-FM: Lorsqu'on regarde l'échiquier de la politique congolaise, vous êtes le seul, qui après avoir travaillé avec Mobutu, vous avez demandé pardon au peuple congolais et vous n'avez jamais pactisé avec le régime des joséphistes. Or la plupart des Mobutistes travaillent avec et pour Joseph Kabila: Léon Kengo wa Dondo, Edouard Mokolo wa Pongo, Koyagialo, Pay Pay, Tambwe Mwamba, Kin Kiey Mulumba, Modeste Mutinga etc. Et pourtant c'est vous qu'on essaie de diaboliser. Pourquoi Honoré Ngbanda fait-il toujours tant peur au pouvoir des joséphistes ?
Honoré NGBANDA : Non ! Je ne crois pas être le seul à avoir demandé pardon. Je crois que beaucoup d’autres l’ont fait aussi avant et après moi. Soit !
A cause du combat acharné que je mène contre la nébuleuse des puissances d’occupation de mon pays, j’ai été maintes fois sollicité par des vautours au pouvoir à Kinshasa, à Kigali, à Kampala et ailleurs pour accepter des offres mirobolantes, à condition d’abandonner mon combat.
Et c’est ce qui rend d’autant plus ridicules les collabos kabilistes qui s’époumonent à m’insulter nuit et jour, s’efforçant vainement de minimiser la portée du combat que nous menons au sein de l’APARECO.
En effet, pendant que ces collabos s’attaquent à moi, leurs chefs font des mains et des pieds pour me convaincre de rentrer au pays afin de travailler avec eux !
Parce que j’ai refusé la compromission, je suis devenu la cible principale de cette maffia sous forme de pieuvre, dont la tête se trouve à Kinshasa et à Kigali, tandis que ses tentacules sont déployées partout à travers le monde.
Pour preuve, je suis aujourd’hui le seul dignitaire de la deuxième République dont tous les biens meubles et immeubles sont encore confisqués et exploités par les barrons du régime en place en RDC.
Je constate seulement que pour avoir refusé de dire oui aux forces d’occupation et de pillage dans mon pays, je suis devenu l’ennemi à abattre.
Des tueurs africains, arabes, européens, américains sont gracieusement payés par ces lobbies maléfiques pour m’abattre. Simplement parce que je résiste et que mon combat avec tous les patriotes menace des gros intérêts qu’ils entretiennent en RDC.
Mais heureusement je ne suis plus seul. J’ai mon Dieu qui me soutient et me protège de ces puissants ennemis.
Et j’ai toute cette jeunesse congolaise qui se lève chaque jour par centaines pour rejoindre le rang des patriotes déterminés à bouter dehors les ennemis de notre patrie.
Les jours qui viennent verront le soleil de la liberté briller sur notre pays !
5. Réveil-FM: De nombreux congolais trouvent que votre parti politique est resté étrangement silencieux au sujet du retour de Tshisekedi en RDC. Et surtout si, comme en 2006, l’APARECO refuse de participer aux prochaines élections, qu’est ce qui vous empêche dans ce cas, comme vous l’aviez fait pour JP Bemba auparavant, de soutenir la candidature du leader de l’opposition qui semble à priori bénéficier du plus grand consensus autour de sa candidature à la présidence de la République congolaise, en l’occurrence Monsieur Etienne Tshisekedi ?
Honoré NGBANDA : Supposez un moment que lors d’un pique-nique avec des amis, on vous offre un plat de champignons, et qu’en tant que connaisseur vous les alertez pour les empêcher de manger ces champignons, car vous savez qu’ils sont vénéneux.
Mais malheureusement, vos amis refusent de vous écouter, mangent le plat et tombent tous gravement malades. Certains meurent et quelques uns échappent de justesse à la mort.
Mais si l’année suivante vous revenez au même endroit avec les mêmes amis rescapés pour participer à une rencontre semblable, et qu’on vous présente de nouveau le même plat de champignons, que ferez-vous si vos amis, repoussant une fois de plus vos avertissements se ruent de nouveau sur le même plat de champignon pour le manger? Allez-vous manger avec eux pour leur faire plaisir ?
En 2006, nous avions prévenu nos compatriotes dont ceux de l’UDPS contre le piège que représentait leur participation aux élections. Mais ils ont préféré écouter Louis Michel et d’autres qui promettaient la lune aux congolais après les élections.
Cinq ans après, si les mêmes congolais qui viennent de faire les frais de cette supercherie veulent rééditer la même expérience, je ne vois pas ce que nous pouvons leur dire de plus.
J’estime que Monsieur Etienne Tshisekedi est mon aîné en tout point de vue : il a commencé la politique avec Mobutu bien avant moi dans les années 60, je n’étais encore que sur les bancs de l’école. Ils ont créé le MPR et l’ont imposé aux zaïrois avec Mobutu dans les années 70, j’étais encore étudiant.
Il a beaucoup plus d’expérience que moi, car il connaît mieux que quiconque les dessous des cartes de cette campagne d’occupation de la RDC en 1996 et ses conséquences aujourd’hui.
S’il décide malgré tout de faire confiance au pouvoir d’occupation en place à Kinshasa et d’aller concourir aux élections avec lui, je ne peux que respecter son choix et le regarder faire.
Je n’ai pas la science infuse.
Mais je souhaite simplement qu’on respecte aussi mon choix de demeurer fidèle à mes convictions, aux idéaux et aux valeurs du combat de résistance que je mène avec les patriotes congolais qui ont librement accepté de me suivre. Pourquoi dois-je abandonner les nombreux congolais qui m’ont fait confiance et se sont engagés dans la résistance, pour aller rejoindre Etienne Tshisekedi dans sa logique des élections ?
Toutefois, je reste persuadé que le leader maximo connaîtra des moments très difficiles avec l’UDPS, car «Joseph Kabila» a profité des divisions et des rivalités au sein de ce parti pour le miner sérieusement.
N’oubliez pas que j’ai des antennes au sein du système « Kabila ». Et croyez-moi, dans les jours qui viennent, vous allez assister à un ouragan qui va souffler au sein de l’UDPS pour tenter de l’imploser.
C’est l’œuvre de l’imposteur rwandais au pouvoir. Des dispositions sont déjà prises pour paralyser Etienne Tshisekedi et son aile, tandis qu’ une aile en gestation lancera une autre UDPS made by Kanambe.
Mais, l’étiquette sera invisible à l’œil nu ! Nous avons pris soin de prévenir certains cadres de l’UDPS de ce complot.
6. Réveil-FM: Parmi les autres candidats déclarés à l’élection présidentielle, Vital Kamerhe semble concentrer particulièrement l’hostilité de l’APARECO. Que lui reprochez-vous au juste ?
Honoré NGBANDA : Il ne s’agit pas ici de problème d’hostilité, il s’agit plutôt d’une sérieuse inquiétude concernant l’identité de l’homme et sa franchise politique. Dans l’APARECO, nous ne croyons pas du tout à la sincérité de son combat.
Souvenez-vous dans une interview daté du 6 février 2006 accordé à Monsieur Magloire Paluku du site Beni-lubero.com, Vital Kamerhe y affirmait sans sourciller que « Joseph Kabila » aurait étudié à l’école française de Dar-Es-Salaam.
J’ai personnellement enquêté à ce sujet et figurez-vous qu’il n’existe aucune trace de Joseph Kabila dans cette école ni même sous un pseudonyme.
Et chose étrange, celui qui est sensé avoir étudié dans une école française pendant des années selon Kamerhe, est arrivé en RDC en parlant couramment le kinyarwanda, comme en témoigne plusieurs personnes qui l’ont côtoyé, mais par contre, il baragouinait péniblement le français !
D’ailleurs le même Kamerhe fut parmi ses premiers professeurs de français.
De plus, dans cette même interview, concernant le niveau d’étude de « Joseph Kabila », Vital Kamerhe a affirmé que ce dernier a fait, je cite : « des cours accélérés à distance du Droit International et Diplomatique de l’Université de Washington et c’est Condoleezza Rice en personne, la secrétaire d’État Américain qui a certifié le diplôme. Joseph Kabila est licencié en Droit international et Diplomatique. »
Tout le monde sait aujourd’hui que ce diplôme imaginaire, n’a jamais existé et que même l’université dans lequel Kanambe serait supposé avoir obtenu ce diplôme relève de la fiction comme l’ont prouvé les résultats des investigations menées par des compatriotes vivant aux États-Unis.
Quant à la déclaration, selon laquelle l’ancienne Secrétaire d’État américain aurait elle-même « certifié » le fameux diplôme de « Kabila », je vous laisse juger de l’ampleur du mensonge. C’est absolument scandaleux et hallucinant pour un homme politique de se livrer publiquement à un tel canular !
Comment dès lors lui faire confiance quand il vous dit qu’il a divorcé d’avec son complice ?
Nous nous posons donc deux questions importantes pour lesquelles les réponses ne sont pas rassurantes: à quel jeu joue Vital Kamerhe et pour qui roule-t-il réellement ?
Nous savons comme beaucoup d’autres que c’est Kamerhe qui a fait « Kabila » roi en 2006, non seulement en menant, tambour battant, la campagne électorale de l’imposteur rwandais, mais plus grave encore, en pilotant personnellement, et de mains de maître, les grandes opérations de fraude avec le bourrage des urnes et la falsification des PV des bureaux de vote dans toutes les régions à l’est de la RDC.
Et cela au vu et au su des observateurs de la Communauté internationale et de la MONUC. Et quand nous entendons cinq ans après le même Vital Kamerhe dire sans sourciller aux kivutiens : « je vous ai menti », comprenez que nous puissions avoir un véritable choc !
Les congolais aimeraient sans doute savoir sur quoi d’autres et jusqu’à quel point a-t-il menti précisément ?
Qu’est-ce qui a changé fondamentalement en « Kabila » depuis 2006 qui puisse justifier le brusque virage de Kamerhe à 180 degrés pour avoir en plus la prétention de venir « fédérer » l’opposition qu’il a torpillée sans état d’âmes jusque hier encore? Je ne souhaite pas que nous déshabillions Saint Pierre pour habiller Saint Paul.
Il est plus facile de combattre un envahisseur ignare et sans expérience du genre de «Joseph Kabila» que d’avoir à affaire à un félin de la trempe de Kamerhe, qui connaît bien les coins de la maison pour se dissimuler et attaquer au bon moment.
Je peux vous assurer que, dans l’APARECO, c’est sans état d’âme que nous observons très attentivement les circonvolutions d’un revirement qui nous inquiète au plus haut point.
D’autant plus que depuis son « entrée dans l’opposition » Vital Kamerhe n’a pas encore donné sa position une seule fois au sujet de l’identité réelle de « Joseph Kabila », lui qui est sensé posséder les secrets de cet OVNI politique sorti de nulle part.
Et puis, l’avez-vous jamais entendu condamner ouvertement Paul Kagamé et son action criminelle en RDC ?
Même lorsqu’on lui a demandé dernièrement dans une interview son point de vue sur le rapport « Mapping » de l’ONU rendant compte sur 600 pages des crimes de l’APR (Armée patriotique rwandaise) en RDC, il s’est débiné en prétextant ne l’avoir pas encore lu, pour ne pas avoir à faire de critiques sur ses véritables maitres ou ne pas se mettre à dos les congolais.
Par ailleurs, faites le bilan de sa présidence au parlement et dites moi en quoi a-t-il été brillant pour le peuple congolais : la majorité qu’il représentait a par exemple plus milité et fait voter la loi d’amnistie couvrant les criminels du CNDP (officiellement alliés de l’AMP aujourd’hui) et autres, plutôt que de réclamer un Tribunal Pénal international pour la RDC.
Nous examinons méticuleusement ce revirement de Kamerhe. Nous ne manquerons pas de communiquer aux patriotes congolais, les conclusions finales de nos investigations. Nous n’avons aucun droit de renier à quelqu’un le droit de se proclamer « opposant » à « Joseph Kabila ».
Mais nous avons cependant le droit de nous protéger et de protéger notre combat de libération de toutes les tentatives d’infiltration et de noyautage par l’ennemi.
Vital Kamerhe ne s’est pas simplement contenté de mentir aux congolais, comme il l’a reconnu, mais il a largement et activement contribué à livrer le Kivu et tout l’Est de la RDC sur un plateau d’argent au Rwanda via « Kabila ».
Nous ne sommes pas dupes. Nous demeurons vigilants !
7. Réveil-FM: Où est le général Munene? Est-il arrêté au Congo-Brazzaville comme le clament certaines voix à Kinshasa? Munene étant le neveu de Pierre Mulele que le gouvernement de Marien Ngouabi avait livré à Kinshasa et qui a été assassiné part après. S'il s’avérait que le général Faustin Munene soit au Congo-Brazzaville, les autorités de ce pays peuvent-ils le livrer à Kinshasa ?
Honoré NGBANDA : Il faut qu’on cesse de faire des amalgames dans notre pays ! Le général Faustin Munene n’a pas fui la ville de Kinshasa parce qu’il était recherché par la justice.
Je défie quiconque à Kinshasa de produire un acte judiciaire authentique contre lui avant la date du 28 Septembre 2010, date à laquelle Munene a fui précipitamment sa résidence.
Je suis aujourd’hui mieux placé pour en parler, car c’est moi qui ai alerté au téléphone le général Faustin Munene à 0H30, pour lui demander de quitter d’urgence sa résidence dans les 30 minutes.
Heureusement qu’il l’a fait, car quelques minutes seulement après son départ, trois camions pleins de militaires ont débarqué dans sa résidence de la commune de Gombe et ils ont tabassé tous les militaires de garde avant de les emmener et d’assiéger la dite résidence. Il faut que je vous précise que l’officier proche de « Kabila », membre de la 5e colonne, qui m’a téléphoné en catastrophe à 0H15 m’a dit : « Une compagnie de barbouzes de « Kabila » va quitter dans trente minutes pour une mission chez le général Munene.
Les ordres formelles ont été donnés en Haut lieu pour l’abattre ; lui et ses gardes sans sommation, et de mettre tout cela sur le compte de la résistance de l’intéressé à l’interpellation » (sic)! Mais après cet échec, la sœur jumelle de « Kabila », Jaynet, a conduit personnellement une expédition punitive dans toutes les résidences du général Munene à Kinshasa et dans celle de sa mère à Bandalungwa. Tout a été pillé sur son passage !
En quittant Kinshasa, Munene était logiquement un supplicié dans son pays, et par conséquent, protégeable par le HCR partout où il pourrait se trouver en dehors de la RDC. Car les menaces pour sa sécurité sont flagrantes.
Dans son exil forcé, le général Munene a choisi de rejoindre le mouvement d’ensemble des patriotes congolais qui résistent héroïquement contre le pouvoir fantoche d’occupation à Kinshasa.
Dans ce contexte, il est obligé de bouger, de beaucoup bouger comme le fond tous les leaders patriotes résistants.
Il s’est fait que les autorités de Congo-Kinshasa sont allés protester contre la présence (momentanée ?) de Munene au Congo-Brazzaville, allant jusqu’à demander son extradition.
Mais comme à leur habitude, au lieu de préparer un dossier judiciaire solide de demande d’extradition, les vuvuzélateurs se sont mis à crier victoire à la RTNC.
Plus grave, ils ont poussé le ridicule jusqu’à faire un montage stupide de l’arrestation et l’interrogatoire de 80 personnes présentées comme des militaires « ex-FAZ ».
Mais comble de ridicule, certains militaires présentés avaient entre 21 et 23 ans !
Ce qui signifie que ces ex-FAZ n’étaient âgés que de 8 à 10 ans seulement en 1997 à la chute de Mobutu. Ridicule !
Autre fait cocasse qui montre le degré d’amateurisme de ces apprentis sorciers : le commandant de la région militaire du Bas-Congo, le Colonel Delukibi Teddy qui a monté toutes les mises en scène, a confectionné des tenues de sport avec les étiquettes A.R.P. pour impliquer Munene.
Comme si un général qui envoie ses hommes en opération clandestine serait assez fou pour leur fabriquer des signes de reconnaissance qui constitueraient des preuves en cas de capture.
Qu’à cela ne tienne, « Kabila » vient de récompenser ce collabo de colonel pour ses « bons et loyaux services » en l’élevant au grade de général, au début de la semaine du 24 au 30 janvier.
Malgré ce remue-ménage des vuvuzélateurs à Kinshasa, une chose est certaine, le général Munene ne fera jamais l’objet d’extradition à Kinshasa.
Le cas historique de son oncle Pierre Mulele est encore frais dans la mémoire des Congolais de Brazzaville depuis Marien Ngouabi. Ne dit-on pas qu’un chat échaudé craint même l’eau froide ?
L’agitation de Kinshasa autour du dossier Munene n’aura aucun impacte sur le combat de libération de RDC, que les patriotes congolais gardent leur calme et leur foi intactes.
8. Réveil-FM: Quelle analyse faites vous de la situation actuelle de l’Est de la RDC et d’une manière générale quel bilan faites-vous des 10 ans d’exercice du pouvoir par «Joseph Kabila ?
Honoré NGBANDA : Je note surtout que toutes les promesses de Paix faites aux congolais n’ont jamais été tenues et que la situation ne fait qu’empirer.
Et actuellement, des personnalités comme Pierre Péan dans son dernier livre « Carnages, guerres secrètes en Afrique », nous rejoignent pour dire que l’histoire de la crise dans la région des Grands Lacs a été tronquée.
C’est donc pourquoi, je n’ai cessé de le répéter que, tous les « remèdes » qu’on fait mine d’appliquer pour apporter la Paix et la stabilité dans cette région ne seront jamais efficaces parce que l’on évite à chaque fois de s’attaquer au problème de fond….Aujourd’hui Paul Kagamé pour poursuivre son objectif d’annexion du Kivu au Rwanda , vient de trouver une nouvelle invention qui fait recette en Occident et dans le monde. Il s’agit d’une supposée menace terroriste d’intégristes musulmans.
Alors qu’incontestablement, il est lui-même le premier terroriste de la région des Grands Lacs. La première étape pour mettre fin à la tragédie que vivent nos compatriotes de l’Est de la RDC, c’est la mise à l’écart des complices de cette occupation au sein des institutions congolaises, à commencer par le premier d’entre eux, c'est-à-dire « Joseph Kabila » !
Quant au bilan de ses 10 ans d’exercice du pouvoir je relève surtout que toutes les versions que donne le gouvernement congolais de ce fameux bilan ont été systématiquement contredites par L’Union Européenne à travers une résolution adoptée par le Parlement européen le 7 octobre 2010.
Celui-ci a relevé de nombreuses défaillances de l’État congolais dans différents domaines. Cette résolution a été intégralement publiée sur notre site www.aparecordc.org et vous pouvez vérifier ce que je vous dis.
Vous verrez que l’Union européenne a notamment déploré les 6 millions de congolais morts à ce jour depuis 1998 des suites de la déstabilisation de la RDC, ainsi que les milliers de morts congolais que notre pays enregistre encore chaque mois actuellement.
Elle a dénoncé l’augmentation du nombre de viols en RDC, l’impunité des criminels, la poursuite de la vente illicite de nos minerais, l’absence pour la RDC d’une armée digne de ce nom, la recrudescence de violations des Droits de l’homme, la répression accrue contre les journalistes et les défenseurs des Droits de l’homme…etc.
Et tous les congolais, à part « Joseph Kabila » et ses collabos, sont d’accord avec cette description de la situation désastreuse que traverse notre pays aujourd’hui.
Avez-vous vu les photos que nous avons diffusées et qui montrent clairement l’extrême sauvagerie avec laquelle le jeune Armand Tungulu qui a lapidé l’escorte de « Joseph Kabila», a été exécuté par ce dernier ?
Après le meurtre de Floribert Chebeya voilà encore une illustration de la barbarie qui a élu domicile au sommet de l’État congolais.
Dernièrement, c’est même votre confrère Monsieur Béchir Ben Yahmed de Jeune Afrique qui a rejoint les positions du Commissaire européen, Monsieur Karel de Gucht, en déclarant qu’il n’y a pas d’État en RDC. Il a même été plus loin en estimant que le pays n’est pas géré mais simplement pillé !
Ce sont ses propres mots. Des experts de l’UE et de l’ONU ont également estimé, il y a quelques temps, qu’en seulement quelques années, la RDC a été pillée 3 fois plus que sous Mobutu en 32 ans. Aux États-Unis, la description qui est faite de la situation politique et économique de la RDC n’est guère réjouissante non plus.
Non seulement l’État américain relève maintenant la présence de réseaux terroristes en RDC, mais notre pays, d’après les dernières publications de l’US Foreign Policy et de FORBES, est classé à la fois parmi les pays les plus corrompus de la planète, et parmi les États en faillite, dont le climat des affaires reste l’un des plus détestables au monde.
Quand on ajoute à tout cela le fait qu’au moins 80% de la population active est au chômage, que seul 9% de la population a accès à l’électricité, et que l’eau potable est devenue un produit de luxe, ou encore que les ¾ de la population souffrent de la malnutrition chronique, tout le monde aura compris que logiquement, face à un tel désastre, aucun gouvernement ni aucun Chef d’État sensés et dignes de ce nom, n’auraient trouvé de quoi pavoiser.
Mais la République démocratique du Congo, sous « Joseph Kabila » est devenue le pays de toutes les aberrations et de toutes les inepties! Ceux qui gouvernent ce pays aujourd’hui, sont comme les musiciens du Titanic : ils continuent à jouer de la musique et à s’amuser alors que le navire « RDC » coule. C’est absolument pitoyable !
9. Réveil-FM: Axel Poniatowski le président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française a estimé dernièrement sur RFI que la solution de la crise en Côte d’Ivoire passe peut-être par la « partition » du pays. Qu’en pensez-vous ? Tout le monde (ou presque) sait que vous êtes un ami proche de Monsieur Laurent Gbagbo. Avez-vous eu l’occasion d’échanger avec lui au sujet de cette crise que traverse son pays ?
Honoré NGBANDA : Un adage dit qu’on connaît les vrais amis dans le malheur. Je n’ai pas l’habitude d’exposer en public mes relations avec des hautes personnalités. C’est ma vie privée.
Cependant, ce qui se passe en Côte d’Ivoire ne peut laisser un leader africain indifférent. Il faut dépasser les passions et examiner ce problème à froid.
Sans état d’âme. Car il s’agit de la vie des millions d’africains, et de l’avenir de tout un peuple.
Sur le plan de fond, il est clair que les conditions dans lesquelles Monsieur Choi Young Jin, le représentant du SG de l’ONU a fait proclamer les résultats et les a certifiés sont très suspectes et loin d’être catholiques.
Car le président de la CEI a proclamé les résultats dans des conditions et les délais illégaux.
Bien plus, le représentant de l’ONU aurait du attendre le verdict final de la Cour constitutionnelle qu’il était habilité à certifier et non celui de la CEI.
Je me demande en outre comment Choi a fait pour vérifier les 20 000 PV des bureaux de vote en 3 jours seulement pour pouvoir certifier les résultats comme il l’a fait.
S’il n’a pas vérifié les PV et il n’a pas non plus attendu la sentence finale de la Cour constitutionnelle au sujet des réclamations introduites dans les délais, sur quoi s’est-il basé alors pour certifier le résultat ?
D’autre part, la Cour constitutionnelle qui est seule habilitée à proclamer les résultats a de son côté outrepassé ses compétences. Car elle n’a pas pouvoir de modifier le scrutin contesté, mais de le déclarer simplement nuls les résultats de la CEI, soit partiellement dans les zones contestées, soit totalement sur tout le territoire et d’ordonner, dans ce cas, l’organisation d’un 3e scrutin, ou à défaut, elle aurait du décidé la reprise du comptage des urnes.
C’est selon. Mais ce qui choque, c’est la scène qui s’offre à nous. Nous assistons plutôt à des démonstrations des passions excessives dans certaines capitales occidentales.
Les propos d’Axel Poniatowski ne me surprennent pas. Ils sont vecteurs d’une vision générale d’une certaine Occident qui a gardé ses relents coloniaux de l’époque où les puissances occidentales se réunissaient autour d’une table pour dépecer le continent africain au gré de leurs intérêts partisans.
Quitte à affaiblir les Etats africains pour éviter que ceux-ci résistent aux dictats des métropoles du Nord. Pourquoi lorsque Bush et Al Gore ont eu un contentieux électoral dont les premiers résultats étaient en faveur du candidat Al Gore, et que Bush a fait recompter manuellement les voix par des juges nommés par lui, pourquoi aucune capitale européenne n’est intervenu dans ce contentieux pour obliger Bush à céder la place à Al Gore ?
La réponse est dans cette maxime de la Fontaine, dans « Les animaux malades de la peste »: «selon que vous serez puissants ou misérables, les jugements de la cour vous rendront blanc ou noir».
10. Réveil-FM: Que vous inspire la fin du régime de Monsieur Ben Ali en Tunisie ? Quelle leçon le peuple congolais peut-il en tirer ?
Honoré NGBANDA : On n’obtient pas le changement d’une dictature d’oppression et de prédation par des élections ou des vœux pieux.
C’est la première leçon. Le renversement d’un pouvoir d’oppression et d’occupation ne s’obtient pas en comptant sur des puissances extérieures.
C’est essentiellement l’affaire d’un peuple qui décide de s’assumer lui-même devant son histoire. C’est la deuxième leçon.
Et enfin, la troisième leçon que je tire de ces événements, c’est que le sacrifice des héros ou des pionniers ne sert à rien s’il ne parvient pas à exorciser le reste de la population de la peur de la mort, et à l’amener à s’assumer devant son histoire.
J’espère que les jeunes patriotes congolais ont bien observé les foules des jeunes tunisiens qui ont changé l’histoire de la Tunisie en moins d’un mois: ces braves jeunes gens n’avaient même pas un leader politique à leur tête !
Et jusqu’à ce jour d’ailleurs, ils n’en veulent pas encore! L’attitude pour le moins hypocrite des pays occidentaux devrait constituer aussi un sujet d’interpellation des consciences des jeunes africains.
Personne n’avait pris au sérieux l’action de la jeunesse tunisienne parce qu’on n’avait aucune considération pour elle.
Mais elle a surpris même les puissants services de renseignements des puissants pays occidentaux, et elle a déjoué toutes leurs savantes analyses sur la solidité du pouvoir dictatorial de leur ami et allié Ben Ali !
Les regrets de l’occident ne viennent qu’après que nous ayons remporté la victoire finale sur les ennemis de notre peuple, et démontré que nous sommes maîtres de la situation chez nous. Sans cela personne ne vous prendra au sérieux ni ne vous respectera !
Les Congolais et en particulier la jeunesse congolaise, doivent comprendre que nous avons désormais rendez-vous avec l’histoire.
Le train de la véritable libération de la RDC est bel et bien en marche et nous devons tous le prendre. Le moment est venu pour que chacun fasse véritablement sa part et Dieu fera le reste.

Par Freddy Mulongo

voici hyppolite kanambe alias joseph kabila et ses frères RWANDAIS:paul kagame,james kabarebe et enfin ,l'héros de kigali nkunda