historique

Historique

Le PSPCongo a été constitué le 30 juin 1998 par des socialistes congolais qui ne se reconnaissaient dans aucune formation politique congolaise déjà existante. Le PSPCongo a été régulièrement reconnu et recensé par le ministère de l'intérieur de la République Démocratique du Congo en 2001, sous la référence : 25/cab/mini/inter/2282/2001.

Le PSPCongo n'est ni un nouveau parti ni un parti nouveau. C'est un parti historique qui doit son origine aux luttes menées tout au long de l'Histoire par la catégorie de la société toujours exclue de la modernité, du développement économique, social ou juridique. C'est la lutte de tous ceux qui veulent avoir leur place au sein de la société nationale, de ceux qui veulent que la dignité de tout individu soit reconnue.

C'est la lutte permanente de ceux qui veulent apporter leur contribution à la construction du pays et au développement de la société nationale. Cette revendication fondamentale, le PSP en fait sa base principale d'action. Le PSP s'inscrit donc dans le socialisme démocratique tel que défini par l'Histoire : démocratie politique, démocratie économique, démocratie sociale et solidarité.

Le PSPCongo n'est pas et ne sera jamais la propriété privée d'un individu ou d'un groupe d'individus. Il est dirigé par des responsables socialistes désignés par le vote démocratique des militants à tous les échelons.


*** Ici, le Parti Socialiste Progressiste : nous oeuvrons pour la Paix, la Justice, la Solidarité et la Responsabilité ***
*** Ils ont rêvé, ils ont cru, mais ils n'ont pas abouti... parce qu'ils ne se sont pas entendus ! ***

La vérité finit toujours par se produire au grand jour.




Publié : le 20 août 2012 à 10:19 | Par  | Catégorie: Actualité
Un documentaire canadien daté de 1996 portant sur les atrocités commises par le FPR et jusqu’alors inconnu du grand public a été présenté le 1er juillet 2012 à Bruxelles à l’occasion des cérémonies pour le cinquantenaire de l’indépendance du Rwanda.  Ce documentaire intitulé « nous nous sentons trahis » est la troisième partie du documentaire « Chronique d’un génocide annoncé » dont les deux premières parties sont connues du grand public car diffusées à plusieurs reprises sur des grandes chaines de télévision, notamment Arte et TV5.
L’intérêt historique de cette troisième partie, à notre connaissance jamais diffusée sur aucune télévision, est certain car depuis la prise du pouvoir du FPR le 4 juillet 1994, les horreurs commises par lui ont été très peu documentées et peu de gens osent témoigner ou enquêter sur ces crimes car victimes aussitôt d’attaques d’une rare virulence de la part d’une machine bien huilée en matière de communication.
Ce documentaire tourné à Kigali et Nairobi donne la parole à des acteurs de premier plan des événements qu’ils venaient de vivre ou étaient entrain de vivre.  On y voit notamment, tour à tour, Seth Sendashonga, Ministre de l’intérieur du Rwanda de juillet 1994 à août 1995, un militaire du FPR , Alison Desforges, l’Abbé André Sibomana ainsi que Théoneste Niyitegeka témoigner tour à tour au sujet de la situation de l’époque.  Aujourd’hui, soit 16 ans après le tournage du documentaire,  toutes ces personnes citées sont soit mortes (pour les 4 premières citées), soit emprisonnées (Théoneste Niyitegeka).
Le document commence par des images de Monique Mujawamariya, une militante canadienne des Droits de l’Homme d’origine rwandaise, retournant au Rwanda en septembre 1994 et y rencontrant des membres de sa famille.
Elle y rencontre sa sœur qui lui apprend le sort tragique subi par plusieurs membres de sa famille notamment ceux tués le 3 juillet 1994 par le FPR. Sa sœur lui raconte alors comment les Interahamwe tuaient des gens et lorsque le FPR arrivait sur les lieux, tuait ceux qui avaient survécu.
L’abbé André Sibomana, raconte pour sa part la peur des gens à cette époque, en raison des massacres qui étaient en train d’être commis par le FPR.  Dans certaines maisonstémoigne-t-il, « on pouvait trouver des centaines de cadavres ». Rien que dans  sa commune d’origine, il affirme avoir personnellement dénombré plus de 200 personnes tuées par le FPR.
Seth Sendashonga, alors en exil au Kenya, montre à la caméra des listes compilées par des citoyens de Gitarama, listes transmises à Faustin Twagiramungu, alors Premier Ministre, il présente ces listes comme « une sorte de cri d’alarme poussée par les habitants ». Ces listes contiennent le nom des personnes tuées, leurs parents, le lieu et la date de leur assassinat. Dans la seule commune de Nyamabuye, 1723 personnes ont été tuées selon le décompte et sur la seule préfecture de Gitaramana, Seth Sendashonga estime que le FPR a tué un total de 18000 personnes.
« Le FPR voulait assoir sa suprématie et pour cela, il fallait absolument éliminer tout ce qui est concurrents potentiels»
Seth Sendashonga commente ces horreurs « J’ai été membre du FPR depuis avril 1991 et je connais beaucoup de choses au sujet des massacres commis par l’APR. Le FPR voulait assoir sa suprématie et pour cela, il fallait absolument éliminer tout ce qui est concurrents potentiels. On a connu surtout  des cas ou l’armée va chercher des jeunes gens de 15 ans à 55 ans, les amène et ils ne sont plus revus. Ce sont des personnes assassinées par l’APR. Le « pattern général » était de s’en prendre aux jeunes gens et aux messieurs encore en âge d’activité. Les leaders, les instituteurs, les moniteurs agricoles, tout ceux qui pouvaient jouer un rôle quelconque au titre d’intellectuel ou de leader local, étaient visés de manière particulière. »
Dans la vidéo, un ancien militaire du FPR raconte le témoignage que lui a livré un de ses compagnons de l’armée qui lui a raconté comment chaque jour des gens étaient tués « d’abord on liait les bras en arrière, et puis les jambes et on frappait sur l’os frontal avec un marteau ». « Mon ami a travaillé là-bas pendant 5 jours et sur ces jours, il m’a dit avoir pu dénombrer au moins 6000 personnes tuées ». « Ensuite on brulait les gens grâce à du pétrole et du bois et nettoyait les restes à l’aide de tracteurs ».
A Gabiro, ajoute t-il, tous les soirs vers 6h, « on voyait la fumée qui brulait ces gens, chaque jour, j’avais cette sensation, je sentais cette odeur … personne ne pouvait protester, je connaissais des cas de gens qui lorsqu’ils montraient des signes de dépression mentale, étaient directement tués. »
« En un an j’ai eu l’occasion d’écrire 700 lettres, c’est-à-dire deux lettres par jour où je mettais en garde le général Kagame et le mettait au courant de ce que l’armée avait fait » témoigne ensuite Seth Sendashonga évoquant son action lorsqu’il était Ministre de l’intérieur durant l’époque de ces massacres.
« Je lui disais que si on ne faisait pas attention, les gens ne feraient plus la différence entre le régime que nous avions chassé du pouvoir et nous-mêmes … Face à une tentative de discuter sérieusement de ces problèmes, le Général Kagame a choisi la manière forte plutôt que de choisir le dialogue » avait-il conclu.
Images des prisons de Kigali et Gitarama en septembre 1994 et mars 1995
Le documentaire montre ensuite toute une série d’images tournées dans les prisons de Kigali et Gitarama respectivement en septembre 1994 et mars 1995.
A Kigali, on y voit Monique Mujawamariya partir à la  rencontre de différents hommes emprisonnées et montrant chacune plusieurs blessures « fraiches » dues aux tortures infligées par les militaires du FPR avant leur emprisonnement.
Un des hommes raconte en montrant ses blessures « j’ai été attaché par derrière, suspendu au toit d’une maison et je tournais pendant qu’on tapait sur mon corps, j’ai perdu la sensibilité des pieds, et je ne sens plus ma main ».
Monique Mujawamariya, commente l’ensemble de la situation« Je me sens trahie, car je découvre beaucoup d’exactions commises par des gens en qui j’ai longtemps cru ».
Les images de la prison de Gitarama sont commentées par l’Abbé Sibomana « Au cours du 1er semestre 1995, on avait autour de 165 morts par mois, je suis moi-même allé visiter la prison, il y’avait 3 couches de personnes, ceux couchés qui étaient morts, ceux accroupis qui agonisaient, et ceux debout dont les tibias étaient entrain de fondre comme une bougie allumée. » « Ces gens étaient entassés, 5 au mètre carré, ils étaient debout, sans pouvoir bouger, les besoins naturels ils les faisaient là-bas et ils étaient obligés de se tenir debout dans leurs excréments ce qui occasionnait la pourriture des pieds ». Le Dr Thénoste Niyitegeka, montre, différents prisonniers, qui ont dû être amputés à la suite de cette pourriture.
« Un jour un officier de la MINUAR est venu et a annoncé être venu pour voir l’état des prisonniers, un  prisonnier a arraché son gros orteil et lui a lancé à la figure, cet officier a vu»
L’Abbé Sibomana raconte ensuite cette anecdote  « Un jour un officier de la MINUAR est venu et a annoncé être venu pour voir l’état des prisonniers, un  prisonnier a arraché son gros orteil et lui a lancé à la figure, cet officier a vu ».
« Bien sûr que dans ces prisonniers il y’a des tueurs, mais il ne nous appartient pas de condamner à mort et de déterminer les moyens de mises à mort des prisonniers qui n’ont d’ailleurs pas encore été jugés. » ajoute l’Abbé.
Alison Desforges, à l’époque chercheuse au Rwanda pour Human Rights Watch s’interroge « Combien de personnes veulent-ils sérieusement juger, combien de personnes veulent-ils exécuter ou garder en prison ? Parce que le gouvernement n’a pas encore répondu à ces questions, cela laisse la place libre à un groupe d’extrémistes d’utiliser le système judiciaire à leurs fins politiques. Ils emprisonnent des gens aux opinions différentes en les accusant de génocide ».
Le mot de la fin est laissé à l’Abbé Sibomana qui commente l’ensemble de la situation : « Nous avons vu pendant la génocide, des Hutu ayant pris des risques pour protéger des Tutsi menacés de morts, mais nous  assistons à des comportements contre ces éléments ayant pris des risques pour protéger les gens, on les met en prison ou on les tue …Ca démolit toute la confiance qu’on aurait pu avoir à l’égard du système, certaines personnes regrettent d’avoir protégé les tutsi et c’est très dangereux car ça risque de créer à nouveau un bloc Hutu, un bloc Tutsi et si jamais il y avait un semblant de soulèvement à caractère ethnique, je pense qu’on aurait beaucoup de morts ».
Ensuite, commentant le témoignage qu’il est entrain de livrer, il s’exprime « C’est dangereux, il faut savoir être très prudent et faire attention aux vocables qu’on utilise. » « Les détenteurs du pouvoir supportent très mal la moindre critique, ça peut les effaroucher et quand ils sont farouches, ils peuvent avoir la gâchette facile ».
« Qu’on nous tue en faisant notre travail, qu’on nous tue en faisant ce que nous devons faire, ce sera notre gloire, personnellement c’est ça qui me guide et de toute façon un jour je ne verrais pas le soleil se lever, nous avons choisi le chemin de la croix et avec un peu de chance on va nous pendre parce nous avons fait notre travail convenablement ». Termine-il.
Quel destin pour les témoins aperçus dans le documentaire ?
André Sibomana est mort le 9 mars 1998, d’une maladie rare et souvent mortelle. Après l’avoir privé de passeport durant plusieurs années, les autorités du FPR ont accepté de lui en fournir au moment où la fin approchait. André Sibomana a refusé ce  passeport expliquant dans son Testament rédigé le 4 mars 1998 (http://rwandadelaguerreaugenocide.univ-paris1.fr/wp-content/uploads/2010/01/Annexe_51.pdf) que « refuser ce passeport à la sauvette est une revendication très forte pour que les situations d’injustice puissent trouver leurs solutions dans les chemins les plus droits ».
Seth Sendashonga a été assassiné par balles le 16 mai 1998 à Nairobi avec son chauffeur. Après avoir survécu, à une première tentative d’assassinat par balles, perpétré deux ans plus tôt par un membre de l’ambassade du Rwanda au Kenya, selon la police kenyane. Patrick Karegeya, chef des services de renseignements extérieurs du FPR à l’époque des faits, a depuis reconnu à plusieurs reprises que cet assassinat avait été perpétré par le FPR, mais nie être impliqué en affirmant que cet assassinat avait été « perpétré dans son dos par Jack Nziza ». Il a déclaré, être prêt à témoigner en justice et fournir les preuves en sa possession. ( http://www.mo.be/fr/opinion/nous-avons-lutte-pendant-des-annees-contre-un-dictateur-et-nous-avons-mis-au-pouvoir-un-tyra)
Alison Desforges après avoir été une référence sur le génocide aussi auprès du gouvernement rwandais dirigé par le FPR, du TPIR, qu’auprès de diverses instances à travers le monde, est progressivement devenue la bête noire du régime de Kigali après avoir réclamé à plusieurs reprises que le TPIR enquête également sur les crimes du FPR.  En décembre 2008  elle a été refoulée de Kigali pour la deuxième fois en l’espace de 3 mois, car désormais considérée comme Persona non Grata au Rwanda.   Moins de quatre mois après son refoulement soit le 12 février 2009, elle est morte dans le crash d’un petit  avion transportant une cinquantaine de personnes au-dessus de  New York.
Théoneste Niyitegeka a quitté le Rwanda en 1999 pour une formation de 3 ans aux Etats-Unis. De retour au Rwanda en 2002, il a travaillé dans un cabinet médical privé à Gitarama et s’est progressivement consacré à la vie politique. Candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2003, il fut condamné le 5 février 2008 à 15 ans de prison ferme pour « complicité de génocide » (http://www.ldgl.org/spip.php?article2091). Il est actuellement incarcéré à la prison centrale de Kigali où il ne devrait pas sortir avant 2023.
Les autres personnes témoignant dans le documentaire sont actuellement en exil.
Ruhumuza Mbonyumutwa
Jambonews.net
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Savoir distinguer la guerre civile et le génocide.

Photo

Faisons la politique autrement.

Congolais et congolaises, il est temps de réfléchir pour faire la politique autrement. Nous avons droit de nous demander d'où vient l'argent qui fait fonctionner ces nombreux partis politiques au Congo si ce n'est des cotisations des adhérents; pourquoi nous engageons-nous en politique et quel est le prix à payer? Pensons-nous à cotiser pour le parti ou attendons-nous à des récompenses financières ou matérielles de la part des "Présidents-fondateurs"? Quelle est la probité de ceux et celles qui réclament nos votes en leur faveur? Pouvons-nous voter celui ou celle reconnu-e notoirement "détourneurs" des fonds publics, prédateurs et pilleurs des richesses nationales? Faire la politique consisterait-il à mentir, frauder des élections, assassiner ses concitoyens qui pensent différemment....etc..etc..etc.?. Et si nous commencions par refuser tout cela,"l'achat ou le vente des consciences"? 
On ne se prendrait pas autrement si nous voulons sincèrement préparer l'avenir de notre pays. Quand j'ai dit ça, je n'ai rien dit.....pour certain-e-s.
Il est temps que tout cela change.
" Ba vote tango ekomaka, ngai nakomi motu pona bango » (F. Boukaka)

Au moment des élections ou encore en période des votes, je deviens quelqu’un d’intéressant pour eux. Moi c’est le citoyen lambda, le peuple d’en bas, comme dirait l’autre. Et eux, ce sont ces soi disant politiciens qui veulent se faire élire.
On les voit en effet déferler, s’exhiber, bruiter à tout vent dans des grandes villes avec comme programme politique la distribution des billets de banque et autres largesses, sans que personne ne lève son petit doigt pour dénoncer cet achat des consciences, cette corruption des citoyens dans un pays qui se dit République.
Rappelons tout de suite qu’une République repose sur 3 piliers qui sont :
-La démocratie, c'est-à-dire la désignation des élus par un vote du peuple (des citoyens) ;
-La liberté de choisir son élu en son âme et conscience (sans se laisser corrompre, ni conditionné, ni contraint).
-La laïcité (notre pays est une République…. sociale et laïque, selon notre Constitution). Cela signifie que tout en admettant l’existence de toute religion normalement reconnue et officiellement recensée par l’Etat, aucune ne peut concevoir et dicter la politique du pays.
Le PSP estime que ce comportement est non seulement un déni de la République, mais un délit parce que, visiblement, il y a là une vulgarisation de la corruption qui se renforce d’ailleurs une fois élu et au pouvoir. De plus on infantilise notre peuple démuni et dans le besoin.
En conséquence nous demandons l’interdiction de ces pratiques et la poursuite en justice de ses auteurs. Les propositions politiques (programmes de gouvernement) doivent prévaloir plutôt que des considérations financières.

Communiqué

Nous approuvons pleinement et nous associons totalement à cette déclaration. Nous invitons tou-te s nos militant-e-s et sympathisant-s à y participer, car notre est en danger.
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Déclaration politique du Front 
R E P U B L I Q U E D E M O C R A T I Q U E D U C O N G O 
Commun des Résistants Congolais 
Nous, membres du Front Commun des Résistants congolais, réunis ce dimanche 15 Décembre 2013 pour examiner l’évolution dangereuse et préoccupante de la crise et du processus d’occupation et de balkanisation en cours en République Démocratique du Congo,
Déclaration politique du Front Commun des Résistants Congolais / 15 Décembre 2013
Dénonçons :
A. En ce qui concerne la Communauté Internationale:

1. L’absence de sanctions de l’ONU malgré les nombreuses preuves apportées par plusieurs enquêtes des experts de l’ONU et des Organismes internationaux confirmant l’implication du Rwanda et de l’Ouganda dans la déstabilisation de la République Démocratique du Congo à travers des agressions militaires, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ayant entraîne la mort de plusieurs millions de congolais et le déplacement de plus de deux millions d’autochtones congolais chassés de leurs terres natales et livrés à ce jour aux intempéries avec femmes et enfants ;
2. Les contradictions dans le traitement du dossier de la crise qui sévit en République Démocratique du Congo, notamment en ce qui concerne d’une part, les dispositions de l’ «Accord-cadre » d’Addis-Abeba qui classe les milices du M23 parmi «les forces du mal» opérant à l’Est de la RDC et qui, en conséquence, devraient être neutralisées par la Brigade spéciale d’intervention rapide de l’ONU dont la création fut annoncée dans la foulée avec tambours et trompettes et d’autre part, la pression exercée par les mêmes instances onusiennes et africaines, quelques mois seulement après le sommet d’Addis-Abeba, obligeant le Gouvernement de Kinshasa à négocier et à signer des accords avec les mêmes «forces du mal» du M23;
3. Les incohérences flagrantes des représentants de l’ONU, de l’Union Européenne et des Etats-Unis d’Amérique dans la région des Grands-Lacs africains qui, d’un côté, obligent avec pressions et menaces le Gouvernement de la RDC à négocier avec les forces du mal dénommées « M23 » tandis que d’un autre côté, ils justifient et soutiennent le Gouvernement du Rwanda dans son arrogance et son refus de dialoguer avec ses propres rebelles du FDLR qui sèment
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Déclaration politique du Front Commun des Résistants Congolais / 15 Décembre 2013
Pourtant la mort et la désolation en RDC depuis bientôt deux décennies et l’argument usité par le représentant de la communauté internationale est que «le Rwanda est un pays souverain» (sic)! Ce qui nous amène à conclure, à contrario, que la République Démocratique du Congo n’est pas, aux yeux de la communauté internationale, un pays souverain.
4. La dernière déclaration à RFI de Monsieur Russell Feingold, représentant des Etats-Unis d’Amérique dans la Région des Grands-Lacs africains, déclaration selon laquelle «Le retour de la Paix dans cette région (entendez les Grands-Lacs africains) passe inévitablement par la révision des frontières» est non seulement révélatrice d’une complicité avérée avec le Rwanda et l’Ouganda dans leur projet inique de balkanisation de la RDC, mais elle constitue aussi une violation flagrante de la résolution de l’ONU 1514 (XV) Article 6 qui stipule que «Toute tentative visant à détruire partiellement ou totalement l’unité nationale et l’intégrité d’un pays est incompatible avec les buts et les principes de la charte des Nations Unies».

B. En ce qui concerne le Rwanda et l’Ouganda :

1. Leur volonté manifeste de balkaniser la République Démocratique du Congo pour s’emparer par la force et la ruse de la partie Est de son territoire ;
2. Leurs implications avérées comme principaux commanditaires des multiples agressions camouflées sous-formes de «rébellions congolaises», dans le seul but de déstabiliser la RDC en vue de parvenir à l’annexion de la partie Est de son territoire ;
3. L’organisation et la planification du génocide de plus de 8 millions de congolais, en ayant recours aux assassinats massifs des populations, aux viols avec destruction sauvage des organes génitaux des femmes et à la transmission expresse et massive du SIDA, avec comme objectif avéré de réduire drastiquement à court, moyen et long terme la croissance démographique des Congolais dans cette région;
4. L’organisation, à travers des multiples scénarii politiques et militaires avec la complicité de certaines autorités au sommet des institutions de la RDC, de l’infiltration massive des populations rwandaises dans des régions déstabilisées de l’Est de la RDC d’où les Congolais autochtones qui ont survécu aux massacres ont été chassés, dans le but d’instaurer une majorité en faveur des populations infiltrées du Rwanda. Tout ceci en vue de réclamer à terme, avec l’appui complice de l’ONU, l’autodétermination de cette partie du territoire congolais au profit des immigrés-envahisseurs rwandais.
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Déclaration politique du Front Commun des Résistants Congolais / 15 Décembre 2013
C. En ce qui concerne «Joseph Kabila» :

1. Sa complicité active, en tant qu’infiltré lui-même au sommet des institu-tions de la RDC par le Rwanda, à travers son soutien ardent au projet inique de son pays d’origine (le Rwanda) visant à la balkanisation de la RDC par :

a. La destruction systématique de l’armée congolaise comme outil de défense de l’intégrité territoriale la RDC;
b. Le sabotage systématique des offensives des FARDC par des ordres contradictoires donnés aux officiers congolais ou rwandais infiltrés pour stopper ou désorganiser les opérations militaires au front, tel que le confirment des nombreux témoignages concordants des généraux et officiers congolais.
c. Les livraisons ou les transferts des armes et munitions des FARDC aux forces ennemies par l’organisation des embuscades lors des opérations de livraison, ou par le transfert des armes directement dans son pays d’origine le Rwanda pour équiper les troupes d’agression avant leurs incursions sur le territoire congolais;

2. Sa félonie qui se traduit notamment par son engagement «privé» et opaque avec les pays agresseurs de la RDC dans les domaines relevant de l’intégrité et de la souveraineté de l’Etat congolais sans toutefois consulter ni associer au préalable le Parlement congolais qui se contente seulement de réclamer à postériori les textes des accords pour «son information» !
3. Sa duplicité qui consiste à tenir un semblant de discours politique contre les agresseurs de la RDC dans le but d’endormir le peuple congolais, alors qu’au même moment il poursuit ses concertations en coulisse avec eux pour faire aboutir le processus d’occupation et de balkanisation de la RDC.

D. En ce qui concerne les «déclarations» des négociations de Kampala entre la RDC et le M23

1. Le principe même d’un accord camouflé ici sous l’appellation de «déclarations» entre le Gouvernement de la RDC et les forces d’agression rwandaise et ougandaise ;
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2. La gratification, une fois de plus, par « Joseph Kabila » des criminels rwandais et ougandais du M23 à qui il a accordé une amnistie et un statut politique pour faciliter leur infiltration au sein du territoire et des institutions congolais comme il l’a fait dans le passé avec les autres agressions rwandaises et ougandaises déguisées en fausses rébellions du RCD/Goma, RCD/Kisangani, MLC, CNDP. Ce dernier figure aujourd’hui parmi les partis politiques alliés à… «Joseph Kabila»!
3. L’amnistie accordée aux assassins et violeurs qui ont attaqué la RDC, alors que des milliers d’officiers et soldats congolais croupissent dans les prisons de Makala, de Buluo et dans les nombreuses geôles des services secrets de «Joseph Kabila» pour des simples «soupçons» (sans preuves) d’atteinte à la sécurité d’Etat. Bien plus grave, un député national, Monsieur MOHINDO NZANGI MUSUBAO pour ne pas le citer, a été arrêté dans le Kivu et transféré manu militari à Kinshasa où il a été condamné à 3 ans de prison à l’issue d’un simulacre de procès, et cela pour avoir seulement dénoncé «le laxisme coupable du Gouvernement vis-à-vis des agresseurs du M23»! Cet élu du peuple n’a pourtant pas bénéficié de l’amnistie annoncée au peuple congolais par «Joseph Kabila» dans son discours sanctionnant les fameux travaux des « Concertations nationales »!
4. La concession faite par le Gouvernement de Kinshasa, au point 10 de sa déclaration, consistant à concéder au M23 l’application intégrale des Accords du 23 mars 2009 avec le CNDP, étant entendu que cet accord signé sans l’aval du Parlement congolais accorde aux agresseurs rwandais des avantages violant certaines lois de la République et certains règlements du fonctionnement de notre Armée et de notre Police nationales.

Vu tout ce qui précède, et en vue de stopper ce processus de balkanisation de la République Démocratique du Congo, restaurer l’autorité de l’Etat congolais et rétablir une paix durable dans toute la région des Grands-Lacs Africains, le Front commun des Résistants congolais:
1. Invite instamment le Secrétaire Général de l’ONU à désavouer publiquement la déclaration de Monsieur RUSSELL FEINGOLD, représentant des Etats-Unis dans la Région des Grands-Lacs Africains, qui prétend imposer la révision des frontières héritées de la colonisation comme passage obligé du retour de la paix dans la région. Car cette voie préconisée par le représentant des Etats-Unis, en plus du fait qu’elle porte violation flagrante de la Charte des Nations-Unies, elle ouvre en outre la voie à la recrudescence des violences et des crimes dont personne ne saura demain mesurer ni l’ampleur, ni la durée. Car il est évident que le peuple congolais qui a toujours été jaloux de son unité dans la diversité de ses centaines de cultures et
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ethnies, n’acceptera jamais de céder un seul mètre carré de son territoire!
2. Appelle le Parlement congolais à renoncer à ses vacances parlementaires et à se réunir en session extraordinaire pour tirer toutes les conséquences de la déclaration de Monsieur RUSSEL FEINGOLD et des documents des «accords-déclarations» signés à Nairobi ce jeudi 12 décembre 2013.
3. Appelle à la mobilisation de tous les militants des partis politiques congolais à l’intérieur de la RDC dont principalement l’UDPS, le MLC et le PALU à se mobiliser au-delà de leurs divergences et intérêts politiques, pour constituer un bloc national et manifester tous-azimuts notre colère contre toute tentative de balkanisation de notre pays, et démontrer notre détermination à défendre ensemble, comme un seul homme, l’intégrité de notre frontière nationale et notre volonté de demeurer unis dans la diversité de nos cultures et des nos ethnies qui font notre force.
4. Lance un appel pressant à la mobilisation de toutes les forces vives de la nation contre l’occupation et la balkanisation de la RDC : société civile, étudiants, élèves, fonctionnaires, commerçants, syndicats, églises conventionnelles et non conventionnelles, associations sportives et culturelles….,
5. Appelle les généraux, officiers, soldats et policiers congolais à se mobiliser pour remplir leur devoir civique et sauver ainsi la patrie aujourd’hui sérieusement menacée dans son existence

Pour le Front Commun des Résistants Congolais :
Activistes, associations ou groupes de pression

"Une guerre africaine sans précédent".

1998-2003 : sept pays en guerre sur le sol de la République démocratique du Congo (RDC)

30 septembre 2013, 11:11
Une guerre africaine sans précédent
Depuis 1998, le conflit a fait plus de 3 millions de victimes. Sept pays africains sont impliqués : la République démocratique du Congo (RDC), le Zimbabwe, l'Angola et la Namibie d'un côté, le Rwanda, l'Ouganda et le Burundi de l'autre.
 Les forces en présence
Avec l'éclatement du deuxième conflit dans l'ex-Zaïre, le Kivu est à nouveau le point de départ des hostilités dans un conflit d'une extrême complexité marqué par l'atomisation des groupes rebelles concentrés dans l'est de la RDC (congolais, rwandais, ougandais, burundais), alliés ou rivaux selon leur appartenance ethnique et leurs intérêts du moment, par l'entrée en lice de pays africains alliés à L-D Kabila, par les alliances et mésalliances entre belligérants de tous bords (congolais et étrangers), et par les enjeux économiques pour la RDC et ses voisins. En juillet 1998, L-D Kabila limoge ses ministres d'origine tutsi et décrète l'expulsion des troupes rwandaises stationnées en RDC depuis 1997. L'alliance avec ses anciens frères d'armes se rompt alors définitivement. Le 2 août 1998, une nouvelle rébellion de soldats banyamulenge, déçus du nouveau régime, éclate au Kivu, cette fois dressée contre Kabila qu'ils avaient porté au pouvoir en mai 1997. Elle est soutenue par le Rwanda, l'Ouganda et, à un moindre degré, par le Burundi. Ces pays saisissent l'opportunité du mécontentement des Congolais tutsi d'origine rwandaise pour réaliser leurs objectifs. La rébellion dégénère aussitôt en une guerre sans précédent en Afrique.
Sept pays africains sont précipités dans les combats et deux coalitions s'affrontent sur le sol congolais 
  • d'un côté, les troupes gouvernementales de Kabila, les milices rwandaises Interahamwe et les ex-Forces armées rwandaises (ex-FAR), les milices tribales congolaises Maï-Maï, appuyées par l'Angola, la Namibie, le Zimbabwe, et le Tchad qui se retire rapidement,
  • de l'autre, des factions rebelles congolaises, rivales entre elles, soutenues tour à tour selon leurs intérêts par le Rwanda, l'Ouganda et le Burundi.
Dès août 1998, des combats acharnés ont lieu non seulement dans la province du Kivu, mais s'étendent aussi du nord-est au sud-est et à l'intérieur de la RDC. Les rebelles du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) prennent Kisangani, la troisième ville du pays, mais échouent dans leur tentative d'entrer dans Kinshasa. Les positions des belligérants se figent alors, entraînant un début de partition du pays : le Nord et Sud-Kivu, des parties du Maniema, du Katanga et de la Province orientale tombent sous la férule militaire, politique et administrative du RCD soutenu par le Rwanda et l'Ouganda ; l'ouest du pays reste sous le contrôle du gouvernement de L-D Kabila soutenu militairement par ses alliés. Après la création d'une nouvelle rébellion dans la province Equateur, le Mouvement pour la libération du Congo (MLC) soutenue par l'Ouganda, et la scission du RCD en deux tendances, les rebelles consolident la partition du pays et se partagent le nord, l'est et le sud-est de la RDC, le gouvernement ne contrôlant plus que la moitié ouest. Malgré le début du processus de paix marqué par l'accord de cessez-le-feu signé en juillet 1999 à Lusaka entre les sept pays impliqués et les rebelles du MLC et des deux RCD, les combats se poursuivent et l'imbroglio politico-militaire se complique davantage avec le renversement d'alliance entre le Rwanda et l'Ouganda. La conquête de Kisangani, chef-lieu de la Province orientale et importante place du commerce du diamant, devient le symbole et l'enjeu de leurs violents affrontements à trois reprises : août 1999, mai-juin 2000, juin 2002.
Grâce à l'intervention de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUC) et aux accords bilatéraux signés entre RDC-Rwanda et RDC-Ouganda, les troupes étrangères se retirent officiellement du sol congolais fin 2002, mettant un terme à la guerre régionale proprement dite. Mais, les combats ne cessent pas pour autant et le conflit change de nature.En effet, le Rwanda et l'Ouganda, décidés à garder la main-mise sur les richesses naturelles de la RDC sous couvert de sécuriser leurs frontières contre des rebelles (parmi eux, des groupes armés hutu) venant de RDC, continuent à s'affronter par milices congolaises interposées qu'ils arment au gré de leurs intérêts et dont ils attisent les dissensions interethniques. Le conflit se recentre donc autour des relations tumultueuses de la RDC avec ses voisins rwandais et ougandais. Les violences perdurent entre les rebelles soutenus par le Rwanda et l'Ouganda malgré la fin officielle du conflit, avec les mêmes effets meurtriers pour la population, particulièrement en Ituri et au Kivu, et déstabilisateurs pour l'Afrique des Grands Lacs.
L'intervention des Nations unies en République démocratique du Congo : la MONUC
La Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUC) a été créée le 30 novembre 1999 pour surveiller l'application de l'accord de cessez-le-feu signé le 10 juillet 1999 à Lusaka (Zambie) par le sept Etats impliqués dans le conflit. En novembre 2004, elle compte près de 17 000 casques bleus déployés dans l'est de la RDC. Pour la période du 1er juillet 2003 au 30 juin 2004, la MONUC a bénéficié d'un budget d'un montant de 608,23 millions de dollars américains, le plus élevé de toutes les missions de maintien de la paix dans le monde.

  • Soldats de la MONUC à Bunia, 2003.
    La résolution 1279 du 30 novembre 1999 décide que le personnel autorisé préalablement constituera la MONUC (Mission des Nations unies en République démocratique du Congo).
  •  La résolution 1399 du 19 mars 2002 condamne la reprise des combats dans la poche de Moliro et rappelle au RCD-Goma et à toutes les autres parties qu'ils devaient s'acquitter de leurs obligations au titre de l'accord de cessez-le-feu, du plan de désengagement et des résolutions du Conseil de sécurité.
  •  La résolution 1493 du 28 juillet 2003 autorise l'augmentation de l'effectif militaire de la MONUC jusqu'à 10 800 militaires et lui confie un nouveau mandat qui l'autorise à user de la force en Ituri et dans les Kivu pour protéger les civils et pour assurer le couloir humanitaire pour les agences humanitaires. Elle décide un embargo sur la fourniture d'armes et de tout matériel ou assistance aux groupes armés opérant dans le Nord et le Sud-Kivu et en Ituri.
  •  La résolution 1596 du 18 avril 2005 étend l'embargo sur les armes à l'ensemble de la République démocratique du Congo.
La population, victime du pillage

Centre de distribution alimentaire en RDC.
Les décès sont imputables non seulement aux actes de guerre mais aussi aux conséquences du pillage illégal des ressources naturelles : l'insécurité alimentaire due à la destruction des récoltes, les maladies aggravées par l'effondrement du système sanitaire. Le Rapport intérimaire sur l'exploitation illégale des ressources naturelles et autres richesses de la RDC, publié le 22 mai 2002 par le Groupe d'experts mandaté par le Conseil de sécurité de l'ONU, insiste particulièrement sur les conséquences humanitaires du pillage des ressources.
« L'une des conséquences de cette situation est la destruction des récoltes et des pâturages dans les zones rurales, l'interruption de la production alimentaire et une pression accrue sur les ressources alimentaires disponibles. (...) D'après différentes sources, les populations locales, y compris les enfants, sont recrutés dans plusieurs régions par des groupes armés qui les utilisent comme main-d'oeuvre forcée pour exploiter les ressources. (...) Dans certaines régions, des communautés entières ont été déplacées sous la contrainte par des forces armées afin que celles-ci puissent prendre le contrôle de zones riches en ressources ou des routes d'accès à ces zones. (...) On signale aussi d'autres violations graves des droits de l'homme qui sont directement liées au contrôle des sites d'extraction par [ces]forces armées ou de leur présence à proximité de ces sites, notamment des assassinats, des violences sexuelles et des abus de pouvoir à des fins lucratives. (...) Les services publics, tels que les services collectifs de distribution, les services de santé ou les écoles ne reçoivent pratiquement pas de fonds. Les infrastructures et les services sont pratiquement inexistants . (...)La production alimentaire ne cessant de diminuer dans les zones rurales, les taux de malnutrition augmentent dans des proportions considérables, en particulier dans les zones où l'exploitation des ressources est la plus intense. (...) Le nombre considérable de décès liés au conflit, auquel s'ajoute un nombre encore plus grand de décès imputables à la malnutrition et aux maladies, se traduisent par des taux de mortalité extrêmement élevés à tous les âges, mais plus particulièrement chez les nourrissons et les enfants. Les taux de mortalité enregistrés dans les zones de conflit de l'est du Congo sont parmi les plus élevés du monde. »
Une arme de guerre : la violence sexuelle contre les femmes
Depuis 1998, des dizaines de milliers de femmes et fillettes congolaises ont subi, et d'autres subissent encore, des sévices sexuels liés au conflit, d'après les estimations faites par des organisations humanitaires internationales en 2004. Malgré le retrait officiel du sol congolais des troupes étrangères fin 2002 et la mise en ouvre du processus de transition, des groupes armés s'affrontent chaque jour dans l'est de la RDC et terrorisent de façon sporadique les populations. Les violences sexuelles contre les femmes perdurent en toute impunité, aggravées par la propagation du VIH/sida et le manque d'accès aux soins dû à la destruction des structures médicales.
« La violence sexuelle a été utilisée comme une arme de guerre par la plupart des forces impliquées dans ce conflit.(...) Dans certains cas, des soldats et des combattants ont violé des femmes et des filles dans le cadre d'une attaque (...) générale au cours de laquelle ils ont tué et blessé des civils ainsi que pillé et détruit leurs biens. Ils ont agi de la sorte pour terroriser les communautés et pour les forcer à accepter leur contrôle, ou pour les punir d'une aide réelle, ou supposée, aux forces adverses, en particulier s'ils avaient eux-mêmes été récemment attaqués par ces forces. (...) Dans les cas où une attaque plus vaste ne s'est pas produite, des individus ou de petits groupes de soldats et de combattants ont aussi violé des femmes et des filles qu'ils ont rencontrées dans les champs, en forêt, le long des routes ou chez elles. (...)Dans de nombreux cas, des combattants ont enlevé des femmes et des filles et les ont conduites dans leurs bases, en forêt, les forçant à fournir des services sexuels et un travail domestique, parfois sur des périodes de plus d'un an. Parmi les centaines de milliers de personnes déplacées par la guerre se trouvaient de nombreuses femmes ayant cherché la sécurité dans les villes, pour elles-mêmes et pour leur famille. Au lieu de trouver cette sécurité, certaines ont été violées par des soldats basés dans des camps militaires proches ou par des responsables gouvernementaux. (...) Certains violeurs ont encore ajouté à la gravité de leurs crimes en commettant d'autres actes d'une brutalité extraordinaire, tirant sur leurs victimes avec une arme introduite dans leur vagin ou les mutilant avec des couteaux ou des lames de rasoir. Certains ont attaqué des filles de cinq ans seulement ou des femmes âgées de quatre-vingts ans. Certains ont tué leurs victimes sur le coup alors que d'autres les ont laissées mourir de leurs blessures. (.)Le viol et les autres crimes sexuels ne sont pas seulement pratiqués par des factions armées. Ils le sont aussi, de plus en plus fréquemment, par la police et d'autres personnes occupant des positions d'autorité et de pouvoir et par des criminels de droit commun et des bandits opportunistes qui profitent du climat d'impunité généralisée et de la culture de violence contre les femmes et les filles. »
Source : Human Rights Watch, La guerre dans la guerre : violence sexuelle contre les femmes et les filles dans l'est du Congo, juin 2002
La question de la violence exercée à l'encontre des femmes figure à l'ordre du jour de la Conférence internationale pour la paix, la sécurité, la démocratie et le développement dans la région des Grands Lacs organisée en novembre 2004.


Les enfants-soldats

Enfants soldats démobilisés en RDC.
« Un enfant-soldat est toute personne âgée de moins de dix-huit ans qui fait partie d'une force armée régulière ou irrégulière à quelque titre que ce soit. Cela comprend notamment mais pas exclusivement les cuisiniers, les porteurs, les messagers et toute personne accompagnant ces groupes à l'exception des parents des combattants. Cette définition inclut les jeunes filles recrutées à des fins sexuelles et de mariages forcés. Cette notion ne se réfère donc pas uniquement à l'enfant qui porte ou a porté des armes. (...)
Ce conflit est marqué par l'utilisation sur une grande échelle d'enfants comme soldats par tous les belligérants. Aujourd'hui, la RDC est l'un des pays au monde avec le plus grand nombre d'enfants soldats. Au cours de leur formation, ils subissent généralement des traitements violents et dans certains camps, des enfants sont morts dans des conditions déplorables. On peut les forcer à essayer de repérer les troupes ennemies ou à servir de gardes du corps pour leur chef ou encore les contraindre à devenir des esclaves sexuels. Garçons et filles sont également contraints de transporter de l'équipement, de l'eau, de la nourriture et des munitions ou bien encore de servir de cuisinier. Ils sont souvent envoyés sur le front pour combattre. Sur la ligne de front, les enfants sont régulièrement forcés de commettre des exactions en particulier des meurtres ou des viols contre des civils ou des soldats ennemis. Certains ont dû tuer leur propre famille, alors que d'autres ont été obligés de commettre des actes de cannibalisme ou sexuels avec les corps de leurs ennemis tués pendant la bataille. Ils sont menacé, ou reçoivent souvent des stupéfiants et de l'alcool pour annihiler leurs émotions afin qu'ils puissent commettre ces crimes. »
Source : Amnesty International, République démocratique du Congo : enfants en guerre, septembre 2003, Index 

Les criminels et génocidaires en RDC .

Selon le rapport des Services spécialisés de l' O.N.U. présenté le 1er octobre 2010, voici les noms(nommément cités).


COALITION DES CONGOLAIS POUR LA TRANSITION 

LISTE DE PERSONNALITES GENOCIDAIRES ET CRIMINELLES DE GUERRE RECHERCHEES DANS LE RAPPORT MAPPING DU 1er OCTOBRE 2010 POUR DES CRIMES COMMIS EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO (1)

1.-Abdul Karim, Libanais, vente et trafic d'armes, complicité de génocide et crimes de guerre ;
2.-Aguru colonel, Fni/Frpi/Apc/Fac/Fardc, crimes de guerre et crimes contre l'humanité, Ituri ;
3.-Akandwanabo Jovia, Mme Museveni/UPDF, complice, crimes de guerre et crimes économiques ;
4.-Alleluia Buyoya, LtCol/Apr/Cndp/Fardc/4313Bn/Li mia2/Lwiko, génocide et autres;
5.-Alonga Boni Benjamin, Faz/Mlc/Fardc/Pnc, insp.gén.-adj., crimes de guerre et autres crimes ;
6.-Amisi Kumba Gabriel, général TangoFort, Faz/Rcd/Fardc, crimes de guerre et autres crimes ;
7.-Amuli Claude, Cdt/Apr/Afdl/Rcd/98/Ville/Buka vu/Kalemie, génocide et autres crimes ;
8.-Aziz Nassour, Sponsor/Trafi/Vente d’armes, complicité génocide et crimes de guerre ;
9.-Aziza Kulsum Gulamali, vente/trafic d'armes/Somigl, complicité crimes de guerres et autres ;
10.-Bagabe Willy, colonel/Apr/Afdl/Rcd/Fardc, génocide, massacres, crimes de guerre et autres ;

11.- Bagabo John, colonel/Apr/Afdl/Rcd/Fardc/Génocide/Massacres Espagnols etc. ;
12.-Bahati Bichura, colonel/24Sect/Ind/HomboNord/Kimia2/Apr/Cndp/Fardc, crimes de guerre ;
13.-Bakunzi Franck, capitaine/Apr/Afdl/Rcd/Fardc, génocide, massacres/ autres crimes de guerre;
14.-Balinda Steven, major/Apr/Afdl/Rcd/Fardc, génocide, crimes de guerre, contre l'humanité ;
15.-Barihima Jean-Bosco, Rcd/Goma/responsable, génocide, massacres et autres crimes ;
16.-Banza Mukalay Nsungu Baudouin, Rcd/V-min/, complicité génocide et autres crimes de guerre ;
17.-Baseleba, major/Gp/Apr/Cdt escadron de la mort, génocide, crimes de guerre et autres ;
18.-Batera John, lieutant/Apr/Afdl/Rcd/Fardc, génocide, massacres, crimes de guerre et autres ;
19.-Batumona Khandi Kam Laurent, v-g/v-min/Dgc/Rcd/Dép./Kin/Msc/Collabo/
Complicité/génocide ;
20.-Bayingana Firmin, lt-colonel/Apr/Afdl/Rcd/Fardc, génocide, crimes de guerre et autres ;
21.- Bedy Mukubu Mabele Francis, officier/Apr/Rcd/Cndp/Fardc, génocide/Autres crimes ;
22.-Beiza Bamuhigo Richard, Colonel//Upc/Lubanga/Pnc/Anr, génocide et autres crimes ;
23.-Bemba Gombo Jean-Pierre, Cdt en chef/Mlc/Un, crimes contre l'humanité et de guerre ;
24.-Biamungu Bernard, Apr/Afdl/Rcd/70eBde/génocide, crimes de guerre/Kisangani/2002 ;
25.-Biganiro Freddy, major/3323/Bn/Katasomwa/Kimia2/Apr/Cndp/Fardc, génocide et crimes;
26.-Bikani, major/Apr/Gp1994/Fdlr/Apr/Fardc/Katanga, génocide, crimes de guerre et autres ;
27.BilindaClaude,LtCol/Apr/Rcd/Cndp/Fardc/512Bde/cmd/Ops/Tshulwe/SKivu, génocide et..;
28.-Bilinda Steven, major/Apr/Rcd/Cndp/Fardc/, génocide, crimes de guerre et contre l'humanité;
29.-Birori Benjamin, colonel/Apr/Rcd/Fardc, conseiller de Ruberwa, génocide et autres crimes;
30.-Bisamaza, Lt-colonel/Apr/Rcd/Cndp/Fardc1/2 Cmd Brigade/Bravo/Rutshuru, génocide et..;
31.- Bisangwa Mbuguje Innocent, capitaine Udpf/Cons./Museveni, agression et autres crimes ;
32.-Bisengimana Charles, général/Far/Apr/Rcd/Fardc/Pnc/Insp. Gén., génocide et crimes de guerre ;
33.-Bishombo Elie, colonel/Apr/Rcd/Cndp/Fardc, génocide, crimes de guerre et contre l'humanité ;
34.-Bisetsa Jean-Jacques, LtCol/32/Bde/Ops/S2//Apr/Cndp/Fardc/Kimia2/crimes de guerre et..
35.-Bisimwa, Cdt/Apr/Afdl/Rcd/Cndp/Fardc/Kimia2, génocide, crimes de guerre et autres ;
36.-Bitho Basirwa Serges, LtCol/Apr/Rcd/Cndp/Fardc/51Sect/Ind., crimes/ guerre et c/l'humanité;
37.-Biyoyo Jean-Pierre, colonel/Apr/Cndp/Mudundu40/Fardc, génocide et crimes de guerre;
38.-Bizarama, colonel/Apr/Cndp/Fardc, génocide, crimes de guerre et contre l'humanité ;
39.-Bizimana Eric, colonel/Apr/Cndp/Fardc/32Sect/Ops/S2/Kimia2/S/Kivu, génocide et crimes;
40.-Bizimana Karamuheto alias Bizima Kara, idéologue, Afd/Rcd/S2, génocide, autres crimes;
41.- Bizimungu, général-major/Apr/Afdl/Rcd/Cndp/Fardc, génocide et autres crimes de guerre;
42.-Bizimungu Pasteur, PR/Ruanda, idéologue, génocide, crimes de guerre et contre l'humanité;
43.-Bivegete Jean, général/Apr/Rcd/Fardc/Auditeur/Gén./Haut magistrat militaire, génocide et ;
44.-Bolingo Matane, colonel/Apr/Rcd/Cndp/Fardc/10eRég.Mil/Bukavu, génocide et autres crimes;
45.-Bonane, Colonel/Apr/Rcd/Cndp/Fardc/Cmd 4e Bde/Ituri, génocide et autres crimes de guerre;
46.-Bonane, colonel/Apr/Rcd/Cndp/Fardc, 11eBde/Masisi et Walikale, génocide et autres crimes;
47.-Bora Uzuma Kamwanga, général/Anc/Fac/Rcd/Cndp, génocide, crimes de guerre et autres ;
48.-Bosogo Venant, Colonel Apr/Rcd/Cndp/Fardc/dispo/Emg-Fardc, rébellion/S-Kivu, crimes ;
49.-Boulle Jean-Raymond /Trafic/Vente/Armes/Apr/Fpr/Afdl/Rcd/Cndp/Pprd,
génocide etc. ;
50.-Bout Victor, russe, trafic et vente d'armes Apr/Rcd/Cndp/Udpf, complice génocide et crimes ;
51.- Bugera Déogratias Douglas alias Rwamakuba, idéologue/Adp/Afdl/Rcd, génocide/Autres ;
52.-Budiela Maleka, major/Apr/Cndp/Fardc/3231Bn/S2/Kihnvu/Kimia2, génocide et crimes;
53.-Buki Sylvain, général, chef Emg/Anc/Rcd/Fardc/Ft, crimes de guerre et contre l'humanité;
54.-Butera, Officier/Fab/Burundi/Cdt/Ville/Uvira/Baraka/Fizi/98, génocide et autres crimes ;
55.-Buyoya Pierre, prés./Burundi/Fab, agression, génocide, crimes de guerre et contre l'humanité;

56.-Byamungu Bernard, Colonel/Apr/Rcd/Cndp/Fardc/4Z/Ops/Kimia2/, génocide et autres crimes;
57.-Byishi Elias, Apr/Fpr/Afdl/Rcd/98/Cdt/S2/Ville de Bukavu, génocide et autres crimes ;
58.-Candro, Cmd/Apr/Rcd/ML/Frpi/Fardc, génocide, crimes de guerre et contre l'humanité ;
59.-Chalwe Ngwashi Raüs, général/Zambie/Afdl/Pnc, crimes de guerre et contra l'humanité ;
60.-Chalker Lynda Baronne, Gb/Sponsor/Updf/Apr/Fpr/Afdl/Rcd, complicité génocide etc. ;
61.- Chinja Chinja, chef/Guerre/Malemba-Nkulu/Katanga, crimes de guerre et autres ;
62.-Chuma Balumisa,Cdt/Apr/Afdl/Rcd/Recrutement/Enfants/Soldats/1998/Sud-Kivucrimes de guerre ;
63.-Claude, général/Apr/Rcd/Fardc, commandant 5e Brigade Nord-Kivu/Goma, crimes de guerre;
64.-Cobra Matata, chef d'Emg/Frpi/Ituri, seigneur de guerre, crimes de guerre et contre l'humanité;
65.-Commandant Hyppo alias Hyppolite Kanambe alias Joseph Kabila, Apr/Fardc, génocide;
66.-David, Rwandais, Officier/Apr/Afdl/Rcd/Sud-Kivu, génocide et autres crimes de guerre ;
67.-Delpechim Jacques, Germano-burundais, idéologue Rcd/Rcd-Ml/, complicité crimes de guerre ;
68.-Devote Gashinge, idéologue/Rcd/Goma, responsabilité génocide, crimes de guerre et autres;
69.-Diatezwa Basile Omar, porte-parole/Cndp/Amp/Mp, complicité génocide et autres crimes ;
70.-Djokaba Lambi, seigneur de guerre/Ituri, génocide, crimes de guerre et contre l'humanité ;
71.- Dominic Yugo, slave, mercenaire, crimes de guerre et contre l'humanité ;
72.-Dugu wa Mulenge, Officier/Apr/Afdl/Rcd/Intelligence/Complicité, génocide et autres crimes ;
73.-Duku, major/Apr/Afdl/Fac//Emoi, crimes de guerre et contre l'humanité ;
74.-Dukuze Augustin, porte-parole R-Fdlr, génocide, crimes de guerre et contre l'humanité ;
75.-Dumu Muganza, capitaine/Apr/Cndp/Fardc/3231Bn/ChefEmg/Kihomvu, génocide et crimes;
76.-Edundo José, sponsor/Afdl/Rcd/goma/Mlc/Pdc/Amp/Mp/, complicité génocide, crimes de g..;
77.-Ekula, colonel/Fni/Fripi/Ar/Fac/Fardc/Ituri, seigneur de guerre, génocide, crimes de guerre;

78.-Gabonziza Wilson, lieutenant/Apr/Afdl/Rcd/Cndp/ génocide, crimes de guerre et autres ;
79.-Gagakwavu Jérôme, général/Emg/Apr/Rcd/Cndp/Fardc, génocide, crimes de guerre et autres ;
80.-Gahima, lieutenant de l'Escadron/Unité Bravo/ »Gacurabwenge/, génocide et crimes de guerre;
81.- Gakufe Japhet, major/Apr/Cndp/Fardc/312Bn/Kimia2/, génocide et crimes de guerre ;
82.-Gakaru, général-major/Apr/Fdlr/Fardc/Officier de Liaison ALIR, génocide, crimes de guerre ;
83.-Gakwavu Bakande Jérôme, seigneur de guerre/Ituri/Fardc, génocide et crimes de guerre ;
84.-Gapfizi Dan, général de Brigade, Apr/Rcd/Cndp/Fardc, génocide, massacres/crimes de guerre ;
85.-Gafishi Ngango Philippe,Président/Cndp/Rcd/Fpr/Amp/Mp, compl./génocide
et autres crimes ;
86.-Gasana Rurayi, LtColonel/Apr/Afdl/Cndp/Fardc, génocide, crimes de guerre et c/l'humanité ;
87.-Gashayija Augustin, général de Brigade, Apr/Afdl/Rcd/Fardc, génocide et crimes de guerre;
88.-Gashema, major/Apr/Cndp/Fardc/3223Bn/Kitamba/Kimia2, génocide et crimes de guerre;
89.-Gifaru Niragiye Karibushi, colonel/Apr/Cndp/Fardc/43Sect/Kimia2/Lulimba, génocide ;
90.-Gihanga Smith, Colonel/Apr/Cndp/Fardc, 12e Brigade sur l'axe Rutshuru-Lubero, génocide..;
91.- Gifaru Niragiye Karibushi, colonel/Apr/Cndp/Fardc/43Sect/SKivu/Lulimba, génocide..;
92.-Gisano Isaac, complicité de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité ;
93.-Gishondo Elie, colonel/Apr/Cndp/Dispo/Emg-Fardc, génocide et crimes de guerre/humanité ;
94.-Gonda Antoine, rel.ext/Mlc/Pprd/Amp/Mp, complicité crimes de guerre et contre l'humanité;
95.-Gumusiriza Wilson, général de Brigade/Apr/Rcd/Cndp/Fardc, génocide, crimes de guerre ;
96.-Gwigwi Busogi, Colonel/Apr/Cndp/Fardc/24Sect/Kimia2/HomboNord, génocide et autres;
97.-Habarugira Herman, Apr/Fpr, complicité de génocide, crimes de guerre et c/l'humanité ;
98.-Habimana Joacquim, capitaine/Apr/Afdl/Rcd/Fardc, génocide, massacres, crimes de guerre;

99.-Habimana alias Bemera/Apr/Rcd/Cndp/Fardc, génocide, crimes de guerre et c/l'humanité ;
100.-Habyarimana Emmanuel, Général/Apr/Fpr/Attaque/Bukavu/SudKivu1997, génocide et autres ;
101.- Hakizabera Christophe, Apr/Fpr/Afdl/Rcd/Fardc, génocide, crimes de guerre et autres ;
102.-Hakizimana alias Poète, major/Far/Apr/Fardc/G2 N/Kivu/Mbandaka, génocide et crimes..;
103.-Hamad Khalil, Liban/Cptoir/Bakayoko/Kisangani, trafic/vente d'armes, génocide et autres;
104.-Hamuli Bahigua Dieudonné, gén-maj/Faz/Mlc/Fardc, génocide, crimes de guerre et écon. ;
105.-Heshima, LtCol/Apr/Cndp/Fardc/32Bde/cmd/Kamituga, génocide et crimes de guerre ;
106.-Higiro Jean-Marie Vianney, seigneur de guerre/R-Fdlr, génocide et crimes de guerre et autres ;
107.-Ibambazi Alexis, Apr/Fpr/Cdt/Aéroport de Kavumu/Bukavu, génocide et autres crimes ;
108.-Ilunga Kalambo Emile, président Rcd/Goma, complicité de génocide, crimes de guerre etc ;
Ilungaatsho, colonel/Secr.gén./Chandellerie Or/National, Apr/Rcd/Fardc, génocide et crimes;
Innocent, LtCol/Ex1/2 G4/Apr/Afdl/Rcd/Fardc, G4-Armée mixée Cndp, génocide et..
111.- Itshalingoza Nduru Jacques, gén-Bde/Apr/Afdl/Rcd/Fardc, cdt2/Kitona, génocide etc.;
112.-Jado, Lt-Colonel Apr/Cndp/Fardc/3322Bn/Ramba/Kimia2/, génocide et crimes de guerre;
113.-Kabalisa Evariste, Capitaine/Apr/Afdl/, génocide, crimes de guerre et contre l'humanité;
114.-Kabanda Gilbert, Colonel/Apr/Afdl/Rcd/Fardc/Dir.adj./Actions sociales/génocide et crimes;
115.-Kabanga Babadi, idéologue, sponsor/Mlc, complicité crimes de guerre et autres. ;
116.-Kabila Laurent-Désiré, Prp/Afdl/Fac/CdtSuprême, complicité génocide et crimes de guerre;
117.-Kabasele Tshimanga Crispin, ministre, député, Rcd/Goma, complicité génocide et autres ;
118.-Kabasubabo Katulondji Hubert, porte-parole Rcd/Goma, complicité génocide et autres crimes;
119.-Kabirigi, général-major/Apr/Rcd/Fardc/G3, chef/Emg-adj. Au Congo, génocide et autres;

120.-Kabundi, Lt colonel/Apr/Cndp/Fardc/1/2/Cmd/Brigade Equo/Kikoma/sake N/Kivu, génocide;
121.- Kabundi Innocent, Colonel/Apr/Afdl/Rcd/Cndp/Fardc/3Z/Ops/Kimia2/, génocide et autres ;
122.-Kabuye Rose, major/Apr/Fpr/Escadron de la mort/Bravo/Afdl, génocide et autres crimes;
123.- Kabwanda Kasewu Sinforose Colonel/Apr/Rcd/Fardc/ChefEmg/Adm/
génocide/autres crimes;
124.-Kagame Paul, Président/Rwanda/général/Chef suprême/Apr/Fpr, génocide et crimes de guerre;
125.-Kagame Alex, général de Brigade/Apr/Afdl/Rcd/Fardc, génocide et crimes de guerre et autres;
126.-Kagiraneza Deus, général, chef d'Emg/Apr/Rcd/Fardc/Pr. Orientale, génocide et autres ;
127.-Kahozi John, Apr/Afdl/Cndp/Fardc, massacres au Nord/Kivu et Ituri 1996-2003, génocide ;
128.-Kaje Alphonse, capitaine Apr/Afdl/Rcd/Cndp/Fardc, génocide et autres crimes ;
129.-Kakule Faustin, cmd/Apr/Rcd/Cndp/Fardc/Kimia2, génocide, crimes de guerre et autres ;
130.-Kalala Stanis, Général/Apr/Afdl/Rcd/Fardc, génocide, crimes de guerre et contre l'humanité;
131.- Kalala Roger, Rcd/Goma, idéologue, complicité crimes de guerre et contre l'humanité ;
132.-Kalenga Louis Me, Apr/Fpr/Afdl/Rcd/Sud/Kivu/Massacres/Kasika, génocide et autres crimes ;
133.-Kalimba Pierre, Colonel/Apr/Afdl/Rcd/Fardc, génocide, crimes de guerre et autres crimes;
134.-Kalume Numbi Denis, général/Faz/Afdl/Fardc, complicité génocide et crimes de guerre;
135.-Kaloza Félix, LtCol/Apr/Rcd/Fardc/Cmd-Adj/CorpsTroupesTransmission, génocide etc.
136.-Kamanzi Emmanuel, Apr/Fpr/Afdl/Rcd/Cndp, responsabilité génocide/Hutu 1996-2003;
137.-Kamanzi Désiré, porte-parole Cndp/Apr/Fardc, génocide, crimes c/l'hum./ de guerre;
138.-Kamanzi François, colonel/Apr/Afdl/Rcd/Cndp/Fardc, génocide et crimes de guerre ;
139.-Kambinga Benoît, Snip/Afdl/Rcd/Genève/Kigali/V-min/Coop, complicité génocide et autres ;
140.-Kamerhe Rwakanyasigize Vital alias Lwa Kanyiginyi Nkingi, complicité génocide et autres;

141.- Kamitatu Etsou Olivier, secr.gén.Mlc/Amp/Arc/Mp, complicité crimes de guerre ;
142.-Kanamura Stanilas, idéologue et responsabilité génocide/Hutu et massacres à l'Est/Congo;
143.-Kanaume, Colonel/Apr/Cndp/Fardc/2111Bn/Kimia2/Nzibo/Sud/Kivu, génocide et crimes;
144.-Kantintima Basengezi, Gvneur/Sud/Kivu/98/Rcd/Idéologue, complicité génocide et autres ;
145.-Kanyamibwa, major/Apr/Afdl, génocide Tingi-Tingi, témoin Gérard Niyanzima Ntagungira;
146.-Kanyamuguigui Jaguar, LtCol/Apr/Cndp/Fardc/511Bde/S2/Kigulube, génocide et autres;
147.-Kanyamuhanga Léonard, Apr/Afdl/Rcd/Cndp/Fardc, responsabilité génocide et crimes;
148.-Kanyemera Samuel alias Sam Kaka, Général/Bde, génocide, crimes de guerre et autres ;
149.-Kanyoni Nsana John, Fpr/Afdl/Rcd/Intelligence/Génocide et autres crimes de guerre ;
150.-Kapuku Ngoyi Trésor, Rcd/Goma/, complice de génocide, crimes de guerre et autres ;
151.- Karamba Charles, Colonel Apr/Afdl/Rcd/Fardc, génocide, crimes de guerre et autres ;
152.-Karara Misingo, capitaine Apr/Afdl/Cndp/Fardc, génocide, crimes de guerre et autres;
153.-Karera Denys,, Major/Apr/Afdl/, génocide, massacres, crimes de guerre et contre l'humanité;
154.-Karegeya Patric, escadron/mort/Unité Bravo, génocide, crimes de guerre et autres crimes;
155.-Karenzi Evariste, sous-lieutenant Apr/Afdl/Rcd/Fardc, génocide, crimes de guerre et autres;
156.-Karenzi Samuel alias Viki, caporal/Apr/Afdl/Rcd/Fardc, génocide, crimes de guerre et autres;
157.-Kasangana Mbengu Zébédé, Col/Apr/Afdl/Rcd/Fardc/Secr.Gén./ Anc.Combattants, génocide;
158.-Kasangati Kinyalolo, idéologue, mensonge facile, Apr/M40/Rcd/Fardc, génocide et autres;
159.-Kasereka Franck, Cdt/Apr/Rcd/Cndp/Fardc, massacres Mwenga/crimes de guerre ;
160.-Kasonga Mujangi, Rcd/Goma, collabo/Fpr, crimes de guerre et conte l'humanité ;


161.- Katabarwa Fred, cap/Apr/Afdl/Fpr/cdt «Gacurabwenge»/Escadron de la mort, génocide ;
162.-Katabe Donatien, Apr/Afdl/Rcd/Insp.Ppal-adj.PNC, génocide et autres crimes de guerre ;
163.-Katanga Eric, major/Apr/Cndp/Fardc/3112/Bn/Cdt2/Ops/S2/Kimia2, génocide et autres crimes;
164.-Katanga Germain, Cpi/Seigneur de guerre/Upc/Fardc, recr.enfants/soldats, crimes de guerre;
165.-Katange Chiza, LtColonel/Apr/Cndp/Fardc/3123Bn/Kimia2/, génocide, crimes de guerre;
166.-Katumba Mwanke Augustin, pillage, sponsor, complicité crimes de guerre et économiques;
167.-Katurama, colonel/Apr/Afdl/Rcd/Fardc, génoccide/Hutu, crimes de guerre et autres;
168.-Kayihura,Général/Apr/Fpr/CdtPM/Attaque/CampsRéfugiés/Hutu/Katale/
Kahindo,génocide ;
169.-Kayitare Siya, Officier/Apr/Afdl/Rcd/Fardc/génocide, autres crimes de guerre ;
170.-Kayizari Caeser, général-major, Apr/Afdl/Rcd/Fardc, génocide, crimes de guerre et autres;
171.- Kayonga Charles, Lt-général/Apr/Afdl/Rcd/Fardc, massacres Hutu/Espagnols et Canadiens;
172.-Kayumba Nyamwas Faustin, cdt/chef des Opérations/Apr/Afdl, génocide et autres crimes;
173.-Kazika Immobile, LtCol/Apr/Cndp/Fardc/422Bde/Kimia2/Milembwe, génocide et autres;
174.-Kazindu Mac, Frère aîné BizimanaKaramuheto/Apr/Fpr/Afdl/Rcd, génocide et autres crimes ;
175.-Kazindu Nganda, Apr/Fpr/Rcd/98/SudKivu, génocide, crimes de guerre et autres crimes ;
176.-Kazini James, général de Div., Updf/Ouganda, pillage, génocide, crimes de guerre et autres;
177.-Kazungu Mupenzi Philippe, LtCol/Apr/Cndp/Fardc/432Bde/Kilembwe/
Kimia2, génocide
178.-Kazura, Apr/Fpr/Afdl/Rcd/98/CdtVille/Bukavu1998, génocide, crimes de guerre et autres ;
179.-Kawha Mandro, Seigneur de guerre/Ituri/Pusic/Hema/Bunia/génocide et autres crimes ;
180.-Kavunderi Wenceslas, Apr/Fpr/Afdl/Rcd/Cdt/Ops/Uvira/SudKivu, génocide et autres crimes ;
181.- Kenzabo ou Kinzaho alias Balubakat de Mutombo,, Col/ Apr/Afdl/Rcd/Fardc, génocide;

182.-Khanafer Nahim, Libanais, trafic, vente d'armes, complicité génocide et crimes de guerre ;
183.-Khony John, Seigneur de guerre/Uganda/Lra, génocide, crimes de guerre et autres ;
184.-Kisembo Bahemuka Floribert, Seigneur de guerre/Ituri/Upc, génocide, crimes de guerre ;
185.-Kitembo Gertrude Angèle Mme, Fpr/Afdl/Rcd/, ministre, complicité génocide/autres crimes;
186.-Kirivita Bertin, Apr/Fpr/Rcd/Fardc, génocide, crimes de guerre et autres crimes
187.-Kin-Kiey Mulumba Triphon, porte-parole Rcd/Goma/Amp/Mp, complicité génocide et autres;
Kisempia, général/CdtChef/Fardc/ génocide, crimes de guerre et contre l’humanité ;
188.-Kisombe Yves, porte-parole Mlc/Amp/Mp, complicité génocide et autres crimes ;
Kombulenge Willy, Cdt/Apr/Fpr/98/QG/Apr/Bukavu, génocide et autres crimes de guerre.
191.- Kulayigye Laurent, Lt-Col/Updf/Ouganda, p-parole/Museveni, complice crimes de guerre;
192.-Kumba Amisi Gabriel dit Tangofort, général, Faz/Mlc/Fardc, génocide et autres crimes ;
193.-Kumbilwa Gabriel, Lt-col/Apr/Afdl/Cndp/Fardc/332Bn/Lemera/SudKivu, génocide etc.
194.- Kurhenamuzimu Odilon, seigneur de guerre/Gr/Mudundu40/Rcd/Fardc,
génocide et autres;
195.-Kyungu Mutanga alias Gédéon, Chef de guerre Maï-Maï/Nord/Katanga, génocide et autres crimes ;
196.-Kyungu wa Kumwanza D'Oliveira Gabriel, Gv/Katanga/Uferi, génocide et autres crimes ;
197.-Lobitsh Léon alias Kengo wa Dondo, Pr/Sénat/Alliance/Fpr/Udi, complicité génocide ;
198.-Loliga Jean-Marie, Porte-parole/Cndp/Amp/Mp, complicité génocide et autres crimes de guerre ;
199.-Lotsove Adèle Mme, Adm/Terr.Kibali/Ituri, complicité génocide et crimes de guerre ;
200.-Louis-Michel, min.belge/Ue/, association des malfaiteurs, complicité génocide et autres crimes;
201.- Lubanga Thomas, Seigneur/Guerre/Recr.EnfantsSoldats/Cpi, génocide et crimes de guerre;
202.-Lubangu Nyamubira Olivier, LtCol/Apr/Cndp/Fardc/331Bde/Kimia2/
Cmd/Bunyakiri;

203.-Luhaka Losendjola Thomas, idéologue/Mlc, complicité crimes de guerre et autres crimes ;
204.-Lukama Musikani, Gén-Major/Rcd/Goma/Fardc/Group/Ec.Sup.mil., génocide et autres;
205.-Lumbala Roger, Seigneur de guerre/Rcd/Goma/Rcd/Kml, génocide et crimes de guerre/Ituri;
206.-Lunda Bululu Vincent de Paul, idéologue Rcd/Goma/Mlc, complicité crimes de guerre;
207.-Lutalakabubi Dieudonné, Colonel/Apr/Rcd/Fardc/Cmd2/BaseLogistique, génocide et autres;
208.-Manasa Dix mille, LtCol/Apr/Cndp/Fardc/332Bn/Cmd/Bukavu/Kimia2/, génocide, crimes ;
209.-Manda Sharif, guerre/Ituri/représentant Apc/Fac, génocide, crimes de guerre et autres ;
210.-Malekera Bolungu Sian, Col/Apr/Rcd/Fardc/Cmd2/Rm/Adm.Logistique, génocide etc.
211.- Malick Kijege, général/Apr/Afdl/Rcd/Fardc/G4Emg/Insp.Général , génocide et autres ;
212.-Majyambere Justus, major/Apr/Afdl/Rcd/Fardc, génocide, crimes de guerre et autres;
213.-Makenga Sultani, ColApr/Bravo/Rcd/Cndp/Fardc/Cdt2/Kimia2/S/Kivu,
génocide et autres.
214.-Mambondani Shora Michel, Ltcolonel/Apr/Cndp/Fardc/Cmd2Adm., génocide, crimes autres;
215.-Manzimpaka Patric, chargé/Dos.Congo/Cabinet/Kagame, complicité génocide et autres;
216.-Maronga Jacques,Mjr/Apr/Afdl/Cndp/Fardc/3212Bn/Kimia2/Nzibo/SKivu/,
génocide, etc.
217.-Maïndo Gabriel, capitaine/APR /Afdl/Fac/Anr/génocide, crimes de guerre et contre l’humanité ;
218.-Masumbuko, Rcd/Cndp/recruteur/Mercenaires nilotiques/complicité génocide et crimes ;
219.-Mashako Mamba Léonard, Fdlr/Afdl/Amp/Mp/complicité génocide/autres crimes de guerre;
220.-Mastaki Lucien Sadam’Col/Apr/Cndp/Fardc/31Sect/ChefEmg/Chivanga
/Kanyola/Kim2/gén;
221.- Masunzu Pacifique, général/M40/Afdl/Rcd/Fardc/Cdt-Adj.10e Rég.militaire, génocide etc..
222.-Matata Cobra, chefEmg/Frpi/Fardc/Ituri, génocide, crimes de guerre et contre l'humanité ;
223.-Matayo, capitaine/Apr/Afdl/Rcd/Fardc, génocide, crimes de guerre et autres crimes ;

224.-Mateso Ndinga alias Kung Fu, cdt/Fni/Mongbalu/Ituri, génocide, crimes et autres ;
225.-Mategeko Bosco, Major/Apr/Cndp/Fardc/3221/Bn/Cmd/Kalambi/Kimia2, génocide etc.
226.-Matutezuluana André, Col/Apr/Rcd/Fardc/Cmd/CorpsTroupes Transmission, génocide etc.
227.-Mayanga Wabishuba Janvier, gén-Brigade/Apr/Rcd/Fardc, génocide et crimes de guerre ;
228.-Mazimhaka Patrick, idéologue/Apr/Fpr, complicité génocide et crimes de guerre
229.-Mbanza Gukeba Albert, Rwandais, témoin à décharge, massacres/Kalehe et Bukavu ;
230.-Mbuku Doris, député/Rcd/Goma, avocat, complicité génocide et autres crimes ;
231.- Mbusa Namwisi Antipas, seigneur/Rcd/Goma/RcdMl/Amp/Mp, génocide et autres crimes;
232.-Mbuyu Kamulete Lay-Lay, Col/Apr/Afdl/Rcd/Fardc/CorpsGénie-adj., génocide et autres;
233.-Mende Omalanga Lambert, p-parole/Rcd/Goma/Amp/Mp, complicité génocide etc.
234.-Micho Claude, Colonel/Apr/Cndp/Fardc/51SectInd/Kimia2/Nyamarhege, génocide
235.-Migabo Franck, LtCol/Apr/Cndp/Fardc/331Bde/S2/Kimia2/Bunyakiri/
Kambale, génocide etc.
236.-Miguruko Jacques, Cdt2/Apr/Cndp/Fardc/Ops/S2/Kimia2/S/Kivu, génocide et autres crimes;
237.-Mohamed Sumbu, Major/Apr/Cndp/Fardc/3231Bn/Cmd/Kihonvu/Kimia2/, génocide etc.
238.-Mucho Claude, Cmd2/Bde Charly à Mushaki/Masisi/Nord/Kivu, génocide et autres;
239.-Muchumu Augustin, Cdt/Apr/Fpr/Afdl/Rcd/Bukavu/98, génocide et autres crimes ;
240.-Mudumbi Joseph, Vice-gov/Bcc/idéologue/Sponor/Afdl/Rcd/Goma, génocide et autres;
241.- Mugabo François, Apr/Afdl/Rcd/Insp.ppal adj/Pnc, génocide, crimes de guerre et autres;
242.-Mugabo Pio, Apr/Fpr/Afdl/Rcd, escadron de la mort, génocide et autres crimes ;
243.-Mugabarabona Alain, idéologue Fdd/Burundi, complicité génocide et autres crimes ;
244.-Mughisha Eric, LtCol/Apr/Fpr/Cndp/Fardc/3113Bn/Kimia2/Bitale, génocide etc.

245.-Muharavumba Seintrus, Major/Apr/Cndp/Fardc/4321Bn/Kimia2/
Kilembwe, génocide;
246.-Muhinda Charles Santos, Co/Apr/Cndp/Fardc/422Bde/Minembwe, génocide, guerre ;
247.-Muhindo François, Col./Apr/Cndp/Fardc/Cdt/BrigadeDelta/Kichanga/
Masisi/NK, /génocide;
248.-Muhire Alex, LtCol//Apr/Afdl/Cndp/Fardc/311Bde/Kimia2/
TchivangaSKivu, génocide ;
Muhire Charles, général/ChefEmg/Forces Aériennes/Apr/Afdl/Rcd/Fardc, génocide etc.
Muhoozi Kainerugabe, fils/Museveni/Pdf, massacres et tueries, crimes de guerre et autres;
251.- Mukulu Jamil, Adf/Nalu/Ouganda/agression, génocide, crimes de guerre et économiques ;
252.-Mulaukesh Kareka André, LtCol/Apr/Cndp/Fardc/323Bde/Kasika/SKivu, génocide ;
253.-Muller Ruhimbika, idéologue, complicité génocide, crimes de guerres et économiques ;
254.-Mumba Gama Barthélemy, Officier/Apr/Rcd/Cndp/Fardc, génocide, crimes de guerre etc.
255.-Mundolero, LtColonel/Apr/Cndp/Fardc/ChefEmg/Kanyola, génocide et autres;
256.-Mundyo Dr,V/Gvneur/SudKivu/M40/Rcd/Maire/Bukavu/98/
Massacres/Mwenga, génocide ;
257.-Mungapa Sumi, Apr/Afdl/Rcd/Fardc/Insp.Gén.adj, ch.opérations/Logist., génocide et autres;
258.-Mungura Richard, Colonel/Apr/Cndp/Fardc/41Sect/kimia2/S/Kivu/Sange, génocide;
259.-Munyagishari Bernard, Idéologue/Interahamwe/Fdlr/SudKivu, génocide et autres crimes ;
260.-Munyakazi, Ltcol/Apr/Cndp/Emg-Armée mixée/83eBde/Fardc, génocide et autres crimes.
261.- Munyakazi Esaie, Colonel/Apr/Cndp/Fardc/31Sect/Kimia2/S/Kivu, génocide et crimes ;
262.-Munyamparashou, Colonel/Apr/Rcd/Fardc/Dir.gén.adj./Santé, génocide et autres ;
263.-Munyampenda Jean, Idéologue/Adp/Afdl/Rcd/Goma/Cndp/Amp/Mp, génocide et autres;
264.-Munyangwe Gaston, Cdt/Apr/Afdl/Rcd/Fardc/Cdt2/, génocide, crimes de guerre et autres;
265.-MunyanezaThomas alias Lukamayati, sergent/Escadron/Bravo/Gacurabwenge,/ génocide;
266.-Munyaru Gerero Françoise, Colonel/Apr/Cndp/Fardc/Cmd/Police/Enfance, génocide ;
267.-Munyunza Dan, Colonel/Apr/Afdl/Rcd/ massacres/Hutu/Congolais/Espagnols/Canadiens;
268.-Munyoza Dan, Colonel/Apr/BureauCongo/Afdl/Rcd, complté génocide et autres ;
269.-Murenzi, adjudant/Apr/Afdl/Rcd/Cndp/Fardc, génocide, crimes de guerre et autres;
270.-Murigande Charles, minaffet/Rwanda/Fpr/Apr/, idéologue, complicité génocide ;
271.- Murokore Erik, Colonel/Apr/Afdl/Rcd/Cndp/Fardc, génocide, crimes de guerre et autres;
272.-Murokozi Erik, Colonel/Apr/Afdl/Rcd/Fardc, génocide et autres crimes de guerre ;
273.- Murwanashyaka Ignace, idéologue et commanditaire, crimes contre l'humanité, Fdlr ;
274.-Museveni Yoweri, président/Ouganda/ChefSuprême/Updf, génocide et crimes de guerre;
275.-Musitu Charles, Colonel/Apr/Afdl/Rcd/Fardc, génocide, crimes de guerre et autres;
276.-Musoni Strato, idéologue, commanditaire/Fdlr, crimes de guerre et autres dans le Kivu ;
277.-Mustapha Mukiza, général/Apr/Mlc/Fardc,/Cmd/BaseKitona, génocide et crimes de guerre;
278.-Muswaswa Jean-Claude, Col/Apr/Cndp/Fardc/24Sect/S2/Kimia2/Hombo
Nord,/génocide;
279.-Mutebutsi Jules, Colonel/Apr/Rcd/Cndp, génocide,crimes de guerre et contre l'humanité;
280.-Mutuare Thadée, Afdl/Rcd/Rcd/98/Maire/Bukavu, génocide et autres crimes de guerre ;
281.- Mutupaka, Colonel/M40/Fardc, génocide, crimes de guerre et contre l'humanité ;
282.-Mwamba Nozi Richard, assoc.malfaiteurs/Rcd/Goma/trafic/vente armes/ complicité génocide;
283.-Mwamba Tshishimbi François, Secr.gén.l/Mlc/Un, complicité crimes de guerre et autres ;
284.-Mwangura Richard, Colonel/Apr/Cndp/Fardc/41Sect/Kimia2/Cmd/Sange, génocide ;
285.-Mwendaga Patient, Gouv/Sud/Kivu, Fapc/Afdl/Rcd/ complicité génocide et crimes de guerre;
286.-Mpano Douglas, sponsor/Rcd/Goma, trafic/Vente d'armes, complicité crimes de guerre ;
287.-Nabiola Prosper, Général/Faz/Afdl/Rcd/Fardc/Cmd8eRm/Bukavu, génocide, crimes de guerre;
288.-Nakabaka Baudouin, Colonel/Apr/Cndp/Fardc/Cmd2/S2/Adm.Logistique, génocide ;
289.-Nasibu Bilali Charles, Apr/Afdl/Rcd/Goma/Fardc, génocide et crimes de guerre ;
290.-Ndahiro Dany, Lieutenant/Apr/Afdl/Rcd/Cmd/UnitéBravo/Escadron de la mort, génocide etc.
291.- Ndayikengura Kiye Jean-Bosco, Apr/Cndp/Fdd/Fdlr, génocide, crimes de guerre/autres ;
292.-Ndahayo, Major/Apr/Cndp/Fardc/3223Bn/S2/Kitamba/Kimia2, génocide et autres crimes;
293.-Ndahiro Emmanuel, Services/Apr/Fpr/Afdl, génocide, crimes de guerre et contre l'humanité;
294.-Ndarihoranya Zaïre, Col/Apr/Cndp/Fardc/431Bde/Kimia2/Sud/Kivu/
Lulimba, génocide;
295.-Ndatabaye Alexis, Major/Apr/Cndp/Fardc/3122Bn/kimia2/Mpese/S/Kivu, génocide etc.
296.-Ndayikengurakiye Jean-Bosco, Burundi/Cndd/Fdd, massacres, crimes de guerre et autres;
297.-Ndindiryimana, général-major/Apr/Afdl/Rcd/Cndp/Fardc, génocide et autres crimes ;
298.-Ndjabu Floribert, Fni/Lendu/Ngiti/Ituri, génocide, crimes de guerre et contre l'humanité;
299.-Nduviriya Senzira, Colonel/Apr/Cndp/Fardc/312Bde/Kimia2/Kanyola, génocide/autres ;
300.-Ngaboneza Patrick, LtCol/Apr/Cndp/Fardc/512Bde/kimia2/Tshulwe, génocide etc. ;
301.- Ngendakyiruye Jean-Bosco, Burundi/chef des Fdd/, génocide, crimes de guerre et autres;
302.-Ngangura Etienne, Idéologue/Rcd98/, complicité génocide et autres crimes de guerre ;
303.-Ngirabatware Clément, idéologue, complicité de génocide, crimes de guerre et autres;
304.-Ngoma Zaïdi Arthur, Prés./Rcd/Goma, génocide, crimes de guerre et contre l'humanité;
305.-Ngoy Kasongo Emile, ministre/Rcd/, complicité génocide et autres crimes de guerre ;
306.-Ngundjolo Chui Mathieu, Chef/Emg/Fni/Ituri, seigneur/guerre, génocide et crimes de guerre;
306.-Nguz Karl-i-Bond, 1er min/Uferi, génocide et crimes contre l'humanité/Katanga ;

307.-Niyibizi, LtCol/Cmd de Brigade Equo/Nord-Kivu/, génocide et crimes de guerre ;
308.-Nkuba Faustin, Seigneur de guerre/Fdlr/Rasta/Ruzizi, génocide et crimes de guerre ;
309.-Nkundabatuare Mihigo Laurent, Lt/Apr/Rcd/Cndp/Fardc, génocide et crimes de guerre ;
311.- Nkundimana Gatimbirigo, Apr/Fpr/Afdl/Rcd/Dir/Snel/Bukavu/
Massacres/Kasika ;;
312.-Nkunzumwami Cirha Gervais, Rwandais de Cyangungu, génocide et crimes de guerre ;
313.-Nkurunziza Jack alias Nziza Jackson, Général de Bde/Apr/Afdl/Rcd/Cndp, génocide ;
314.-Nkusu Léon, v6Gouv. Bas-Congo/Rcd/Goma, complicité de génocide et crimes de guerre ;
315.-Ntangana Jean-Bosco, Général/Apr/Kisangani/Rcd/Cndp/Fardc, génocide/crimes de guerre;
316.-Ntaribisenzira Rugara, LtCol/Apr/Cndp/Fardc/2412Bn/Kimia2/Cmd/
Chambucha, génocide ;
317.-Ntiwiragabo, Colonel/Apr/Afdl/Rcd/Tingi-Tingi, témoin Gérard Niyanzimantagungira/Rca;
318.-Ntukayajemo Godefroid dit Kiyago, capitaine/Apr/Afdl/Rcd/Fardc, génocide et autres crimes;
319.-Nyabaha Samson, LtCol/Apr/Cndp/Fardc/313Bde/Kimia2/, génocide et crimes de guerre ;
320.-Nyamuhinda, Major/Apr/CmdPolice/Kigali/Fardc/Katanga, génocide et crimes de guerre ;
321.- Nyamuseba Aaron, Apr/Fpr/Afdl/Rcd/Cdt/ops/PlaineRuzizi/Kamanyola
/Uvira,/génocide ;
322.-Nyangombe Léonard, idéologue/Prés./Fdd/Burundi, crimes de guerre et contre l'humanité;
323.-Nyarugabo Moïse, idéologue Afdl/Rcd/Goma, sénateur/Rcd, génocide et crimes de guerre;
324.-Nsabimana Mwendangabo, Colonel/Apr/Cndp/Fardc/242Bde/Kimia/Kitoyi, génocide ;
325.-Numbi Banza Tambo John, Général/Uferi/Afdl/Fardc, génocide/Katanga et crimes de guerre;
326.-Nzabamwita Joseph, LtCol/Apr/Afdl/Rcd/Fardc, massacres/Hutu/Congolais/Espagnols etc.
327.-Obedi Rwibasira, Apr/Rcd/Fardc/Cmd/5eRég.Mil/Kananga, génocide et autres crimes ;
328.-Obedi, Major/Apr/Cndp/Fardc/3223Bn/Kimia2/Cdt/Kitamba/SudKivu, génocide et..;

329.-Odilo, Chef/Emg/Mudundu40/Sud-Kivu, génocide, crimes de guerre et contre l'humanité;
330.-Ondekande Jean-Pierre, Général/Afdl/Rcd/Goma/min./Dgm, génocide et crimes de guerre ;
331.- Onosumba Yemba Adolphe, idéologue, Pr/Rcd/Goma/Min., génocide et crimes de guerre ;
332.- Padiri Jonas, Colonel/Apr/Afdl/Rcd/Cmd/BrigadeEquo à Kimoka, génocide et autres ;
333.-Pele, Colonel/Apr/Afdl/Cndp/Fardc, génocide, crimes de guerre et contre l'humanité;
334.-Punzu Blaise, Major/Apr/Cndp/Fardc/3311N,Int/Emg/HomboSud/Kimia2, génocide/autres;
335.-Rafiki Saba Aimable, commandant en chef/Upc/Ituri, génocide, crimes de guerre et autres ;
336.-Ramazani Baya, Idéologue/Ambassadeur/Mlc, complicité crimes de guerre ;
Rorimbere, Colonel/Apr/Fpr/Afdl/Cndp/Fardc, génocide, crimes de guerre et autres
337.- Ruberwa Azarias, idéologue Afdl/Rcd/Goma, sénateur/Rcd, génocide et crimes de guerre;

Communiqué de presse.


Membre de la M.P.P. , ami de la D.C. nous publions sur notre blog ce communiqué de la D.C.
COMMUNIQUE DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE DU 03/08/2013 :ALERTE DU 03/08/2013 : LA TORTURE PHYSIQUE DU PRESIDENT EUGENE DIOMI NDONGALA PAR SES BOURREAUX DU REGIME KABILA CONTINUE

par mpp le 3 août 2013

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COMMUNIQUE DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE DU 03/08/2013 :

ALERTE DU 03/08/2013 : LA TORTURE PHYSIQUE DU PRESIDENT EUGENE DIOMI NDONGALA PAR SES BOURREAUX DU REGIME KABILA CONTINUE


La Démocratie Chrétienne, DC en sigle tient à informer la communauté nationale et internationale que le régime Kabila continue à nier les soins médicaux urgents a l’Honorable Eugène Diomi Ndongala, détenu illégalement depuis 4 mois en violation de trois ordonnances de la Cour Suprême de Justice.

Depuis le 29/07/2013 le médecin de la prison CPRK a établi un bulletin urgent de transfert du Président Diomi Ndongala dans un centre hospitalier où il doit subir urgemment un scanner et être hospitalisé urgemment.

Plutôt que mettre en application le transfert urgent dû à la dégradation grave de l’état de santé de Diomi Ndongala, le Directeur de la prison, le Colonel Thaddée Kabisa, tél 0819474030 refuse, avec des excuses et des prétextes ridicules, de transférer le Député du Peuple dans un Centre Hospitalier capable de prendre en charge l’ensemble des pathologies graves dont le Président Diomi Ndongala souffre, tout en reconnaissant que le bulletin de transfert a été déjà signé depuis longue date :

- Du 30/07/13 au 02/08 /2013 Le Directeur du CPRK a dit aux avocats de Diomi Ndongala que le transfert n’était pas possible car le SEUL véhicule du CPRK serait en panne ;

- Le 02/08/2013, M Le Colonel / Directeur fait le transfert d’un autre détenu à Mama Yemo et avec cette excuse prétexte l’indisponibilité dudit véhicule. La famille Diomi Ndongala propose de mettre à disposition son propre véhicule mais le Directeur refuse cette possibilité sans aucune explication.

Il assure que le transfert sera fait le 03/08/2013 mais le matin du 03/08/2013, alors que l’avocat de Diomi Ndongala est présent au CPRK depuis 09h00 pour suivre le transfert – comme demandé la veille par le Directeur Colonel Kabisa lui-même – voilà qu’il est informé que le véhicule du CPRK serait encore tombé curieusement en panne. L’avocat de Diomi Ndongala demande de voir le Directeur du CPK qui refuse de le recevoir sans aucune explication.


La Démocratie Chrétienne prend à témoin l’opinion nationale et internationale de la volonté manifeste du régime Kabila de continuer à torturer physiquement et moralement le leader de la Démocratie Chrétienne, à cause d’injonctions politiques visant l’élimination de Diomi Ndongala à petit feu, à travers le refus de lui reconnaitre son droit inaliénable à l’assistance médicale que son état de santé très détérioré requiert urgemment.

La Démocratie Chrétienne fait sien l’appel de l’Organisation mondiale contre la Torture du 30/07/2013 dénonçant la torture physique et morale qui subit le président de la Démocratie Chrétienne, qui est traité comme le prisonnier personnel de Joseph Kabila. En effet, tous les cadres de l’administration pénitentiaires contactés par les membres de la DC confirment que même le transfert à l’hôpital décidé par le médecin interne de la prison est conditionné par le dictat de Joseph Kabila.

La Démocratie Chrétienne souligne qu’elle tiendra comme personnellement responsables tous les cadres de l’administration de la justice et ceux des services de sécurité ainsi que Joseph Kabila, pour toute conséquence néfaste qui pourrait découler du manque d’assistance médicale urgente et déni de soins de santé au Président Diomi Ndongala.


Elle rappelle le grave précèdent du Général Yav, laissé mourir – pour ne pas dire « exécuté » – à petit feu en prison pour manque d’assistance médicale.

Egalement, elle souligne la passivité de la Monusco qui, bien qu’informée de la situation, préfère assumer une position passive de non-assistance à personne en danger pour ne pas bousculer le régime liberticide en place à Kinshasa qui vise l’élimination physique d’un prisonnier politique.



Vérité et Justice pour le Congo,

Fait à Kinshasa le 03/08/2013

Marc Mawete,

Porte-Parole

Démocratie Chrétienne, DC

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