historique

Historique

Le PSPCongo a été constitué le 30 juin 1998 par des socialistes congolais qui ne se reconnaissaient dans aucune formation politique congolaise déjà existante. Le PSPCongo a été régulièrement reconnu et recensé par le ministère de l'intérieur de la République Démocratique du Congo en 2001, sous la référence : 25/cab/mini/inter/2282/2001.

Le PSPCongo n'est ni un nouveau parti ni un parti nouveau. C'est un parti historique qui doit son origine aux luttes menées tout au long de l'Histoire par la catégorie de la société toujours exclue de la modernité, du développement économique, social ou juridique. C'est la lutte de tous ceux qui veulent avoir leur place au sein de la société nationale, de ceux qui veulent que la dignité de tout individu soit reconnue.

C'est la lutte permanente de ceux qui veulent apporter leur contribution à la construction du pays et au développement de la société nationale. Cette revendication fondamentale, le PSP en fait sa base principale d'action. Le PSP s'inscrit donc dans le socialisme démocratique tel que défini par l'Histoire : démocratie politique, démocratie économique, démocratie sociale et solidarité.

Le PSPCongo n'est pas et ne sera jamais la propriété privée d'un individu ou d'un groupe d'individus. Il est dirigé par des responsables socialistes désignés par le vote démocratique des militants à tous les échelons.


*** Ici, le Parti Socialiste Progressiste : nous oeuvrons pour la Paix, la Justice, la Solidarité et la Responsabilité ***
*** Ils ont rêvé, ils ont cru, mais ils n'ont pas abouti... parce qu'ils ne se sont pas entendus ! ***

Un peu d'éducation civique

R.D.C.
P.S.P.
Pour l’information et la
Formation du militant.
ELECTION .
C’est l’acte symbolique de la démocratie qui assure au citoyen sa force et sa puissance de jugement (de valeur). Le citoyen désigne donc par un scrutin (vote) une ou plusieurs personnes pour leur confier un mandat ou une fonction.
Les élections municipales (communales) permettent de choisir les conseillers municipaux ;
Les élections législatives pour les députés ;
Les élections présidentielles pour le président de la République
Le référendum est un vote de l’ensemble des citoyens pour répondre à une question posée par l’Exécutif (le Gouvernement).
Le plébiscite est un vote sur la confiance à accorder (ou non) à celui qui a pris le pouvoir ( Ce qui aurait dû se passer lors de la prise du pouvoir par J. Kabila)
1. Le suffrage. C’est la manière dont est organisée une élection. Le suffrage est universel lorsque tous les citoyens ont le droit de vote.
Pour être électeur, il faut être majeur (18 ans en France), avoir la nationalité, ne pas avoir subi de condamnation, être inscrit (enrôlé) sur la liste électorales de la commune de son domicile. Lorsqu’une catégorie seulement de citoyens disposent du droit de vote, le suffrage est restreint. Quand ce droit est fonction du montant des impôts versés ou du niveau de fortune, le suffrage est censitaire. La désignation des titulaires des mandats peut être faite directement par les citoyens électeurs, le suffrage est alors direct ( c’est le cas de l’élection du président de la République, des députés en France), mais lorsque les citoyens votent des représentants (des grands électeurs) qui désignent ensuite les titulaires des mandats, le suffrage est indirect ou à degré. Les sénateurs en France , le président des Etas-Unis, sont élus au suffrage indirect. (Les grands électeurs sont les maires des communes –les bourgmestres- les députés nationaux et provinciaux).
2.Le scrutin (vote) est en général secret , l’électeur devant utiliser un isoloir, mais il peut être public. Les bulletins sont déposés dans la boîte fermée ou urne. Les circonscriptions électorales (divisions qui servent de cadre pour une élection) sont variables (ouvrez bien l’œil pour une éventuelle contestation).Elles peuvent être à l’échelle de la commune, du district, du territoire, de la province ou de la R.D.Congo.
Deux types de scrutin (vote) peuvent être envisagés :
- le scrutin de la liste à la représentation proportionnelle : les électeurs , au niveau provincial, votent pour une liste comprenant autant de noms qu’il y a des sièges à pourvoir. L’apparentement est la faculté donnée aux partis de se regrouper pour le décompte des voix afin de gagner au détriment de leurs adversaires. Le panachage est la possibilité, pour l’électeur, de modifier la composition d’une liste (en rayant un ou plusieurs noms qui ne lui plaisent pas). Chaque liste obtient un nombre de sièges équivalent au pourcentage de voix recueillies. Le reliquat est attribué soit à la plus forte moyenne, soit au plus fort reste.
Exemple :Il y a 15 sièges à pourvoir dans la commune de Ndjili. Résultats des votes : PSP obtient 48%, PPRD 20%, PALU 15%, MLC 5%, RCD 2%/ Au total : 100% = 15 sièges. La répartition se fait de la manière suivante :
PSP 15x48 diviser par 100 = 7,5
PPRD 15x20 ,, ,, ,, ,, = 3
PALU 15x15 diviser par 100 = 2,2
MLC 15x5 ,, ,, ,, = 0,7
RCD 15x2 ,, ,, ,, = 0,3
Au total : 12 sièges sur 15 sont pourvus. Il en reste 3 sièges qui iront soit au PSP, soit au MLC qui devancerait ainsi le PALU
D’où des manœuvres politiques politiciennes de regroupement des partis.
- le scrutin uninominal majoritaire à deux tours : l’électeur choisit un candidat parmi de nombreux prétendants. Si aucun n’obtient la majorité absolue au premier tour ( 50% + 1), il y a ballottage. Avant le second tour un candidat peut se retirer appelant à voter pour un autre : c’est le désistement. Au second tour, la majorité relative ( le plus grand nombre de suffrages exprimés )suffit pour être élu. L’abstentionniste est celui qui, volontairement, ne participe pas à une élection.
N.B. nombre d’inscrits, suffrages exprimés, votes blancs, votes nuls à connaître.