historique
HistoriqueLe PSPCongo a été constitué le 30 juin 1998 par des socialistes congolais qui ne se reconnaissaient dans aucune formation politique congolaise déjà existante. Le PSPCongo a été régulièrement reconnu et recensé par le ministère de l'intérieur de la République Démocratique du Congo en 2001, sous la référence : 25/cab/mini/inter/2282/2001. Le PSPCongo n'est ni un nouveau parti ni un parti nouveau. C'est un parti historique qui doit son origine aux luttes menées tout au long de l'Histoire par la catégorie de la société toujours exclue de la modernité, du développement économique, social ou juridique. C'est la lutte de tous ceux qui veulent avoir leur place au sein de la société nationale, de ceux qui veulent que la dignité de tout individu soit reconnue. C'est la lutte permanente de ceux qui veulent apporter leur contribution à la construction du pays et au développement de la société nationale. Cette revendication fondamentale, le PSP en fait sa base principale d'action. Le PSP s'inscrit donc dans le socialisme démocratique tel que défini par l'Histoire : démocratie politique, démocratie économique, démocratie sociale et solidarité. Le PSPCongo n'est pas et ne sera jamais la propriété privée d'un individu ou d'un groupe d'individus. Il est dirigé par des responsables socialistes désignés par le vote démocratique des militants à tous les échelons. |
Communiqué
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Déclaration politique du Front
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Commun des Résistants Congolais
Nous, membres du Front Commun des Résistants congolais, réunis ce dimanche 15 Décembre 2013 pour examiner l’évolution dangereuse et préoccupante de la crise et du processus d’occupation et de balkanisation en cours en République Démocratique du Congo,
Déclaration politique du Front Commun des Résistants Congolais / 15 Décembre 2013
Dénonçons :
A. En ce qui concerne la Communauté Internationale:
1. L’absence de sanctions de l’ONU malgré les nombreuses preuves apportées par plusieurs enquêtes des experts de l’ONU et des Organismes internationaux confirmant l’implication du Rwanda et de l’Ouganda dans la déstabilisation de la République Démocratique du Congo à travers des agressions militaires, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ayant entraîne la mort de plusieurs millions de congolais et le déplacement de plus de deux millions d’autochtones congolais chassés de leurs terres natales et livrés à ce jour aux intempéries avec femmes et enfants ;
2. Les contradictions dans le traitement du dossier de la crise qui sévit en République Démocratique du Congo, notamment en ce qui concerne d’une part, les dispositions de l’ «Accord-cadre » d’Addis-Abeba qui classe les milices du M23 parmi «les forces du mal» opérant à l’Est de la RDC et qui, en conséquence, devraient être neutralisées par la Brigade spéciale d’intervention rapide de l’ONU dont la création fut annoncée dans la foulée avec tambours et trompettes et d’autre part, la pression exercée par les mêmes instances onusiennes et africaines, quelques mois seulement après le sommet d’Addis-Abeba, obligeant le Gouvernement de Kinshasa à négocier et à signer des accords avec les mêmes «forces du mal» du M23;
3. Les incohérences flagrantes des représentants de l’ONU, de l’Union Européenne et des Etats-Unis d’Amérique dans la région des Grands-Lacs africains qui, d’un côté, obligent avec pressions et menaces le Gouvernement de la RDC à négocier avec les forces du mal dénommées « M23 » tandis que d’un autre côté, ils justifient et soutiennent le Gouvernement du Rwanda dans son arrogance et son refus de dialoguer avec ses propres rebelles du FDLR qui sèment
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Pourtant la mort et la désolation en RDC depuis bientôt deux décennies et l’argument usité par le représentant de la communauté internationale est que «le Rwanda est un pays souverain» (sic)! Ce qui nous amène à conclure, à contrario, que la République Démocratique du Congo n’est pas, aux yeux de la communauté internationale, un pays souverain.
4. La dernière déclaration à RFI de Monsieur Russell Feingold, représentant des Etats-Unis d’Amérique dans la Région des Grands-Lacs africains, déclaration selon laquelle «Le retour de la Paix dans cette région (entendez les Grands-Lacs africains) passe inévitablement par la révision des frontières» est non seulement révélatrice d’une complicité avérée avec le Rwanda et l’Ouganda dans leur projet inique de balkanisation de la RDC, mais elle constitue aussi une violation flagrante de la résolution de l’ONU 1514 (XV) Article 6 qui stipule que «Toute tentative visant à détruire partiellement ou totalement l’unité nationale et l’intégrité d’un pays est incompatible avec les buts et les principes de la charte des Nations Unies».
B. En ce qui concerne le Rwanda et l’Ouganda :
1. Leur volonté manifeste de balkaniser la République Démocratique du Congo pour s’emparer par la force et la ruse de la partie Est de son territoire ;
2. Leurs implications avérées comme principaux commanditaires des multiples agressions camouflées sous-formes de «rébellions congolaises», dans le seul but de déstabiliser la RDC en vue de parvenir à l’annexion de la partie Est de son territoire ;
3. L’organisation et la planification du génocide de plus de 8 millions de congolais, en ayant recours aux assassinats massifs des populations, aux viols avec destruction sauvage des organes génitaux des femmes et à la transmission expresse et massive du SIDA, avec comme objectif avéré de réduire drastiquement à court, moyen et long terme la croissance démographique des Congolais dans cette région;
4. L’organisation, à travers des multiples scénarii politiques et militaires avec la complicité de certaines autorités au sommet des institutions de la RDC, de l’infiltration massive des populations rwandaises dans des régions déstabilisées de l’Est de la RDC d’où les Congolais autochtones qui ont survécu aux massacres ont été chassés, dans le but d’instaurer une majorité en faveur des populations infiltrées du Rwanda. Tout ceci en vue de réclamer à terme, avec l’appui complice de l’ONU, l’autodétermination de cette partie du territoire congolais au profit des immigrés-envahisseurs rwandais.
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C. En ce qui concerne «Joseph Kabila» :
1. Sa complicité active, en tant qu’infiltré lui-même au sommet des institu-tions de la RDC par le Rwanda, à travers son soutien ardent au projet inique de son pays d’origine (le Rwanda) visant à la balkanisation de la RDC par :
a. La destruction systématique de l’armée congolaise comme outil de défense de l’intégrité territoriale la RDC;
b. Le sabotage systématique des offensives des FARDC par des ordres contradictoires donnés aux officiers congolais ou rwandais infiltrés pour stopper ou désorganiser les opérations militaires au front, tel que le confirment des nombreux témoignages concordants des généraux et officiers congolais.
c. Les livraisons ou les transferts des armes et munitions des FARDC aux forces ennemies par l’organisation des embuscades lors des opérations de livraison, ou par le transfert des armes directement dans son pays d’origine le Rwanda pour équiper les troupes d’agression avant leurs incursions sur le territoire congolais;
2. Sa félonie qui se traduit notamment par son engagement «privé» et opaque avec les pays agresseurs de la RDC dans les domaines relevant de l’intégrité et de la souveraineté de l’Etat congolais sans toutefois consulter ni associer au préalable le Parlement congolais qui se contente seulement de réclamer à postériori les textes des accords pour «son information» !
3. Sa duplicité qui consiste à tenir un semblant de discours politique contre les agresseurs de la RDC dans le but d’endormir le peuple congolais, alors qu’au même moment il poursuit ses concertations en coulisse avec eux pour faire aboutir le processus d’occupation et de balkanisation de la RDC.
D. En ce qui concerne les «déclarations» des négociations de Kampala entre la RDC et le M23
1. Le principe même d’un accord camouflé ici sous l’appellation de «déclarations» entre le Gouvernement de la RDC et les forces d’agression rwandaise et ougandaise ;
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2. La gratification, une fois de plus, par « Joseph Kabila » des criminels rwandais et ougandais du M23 à qui il a accordé une amnistie et un statut politique pour faciliter leur infiltration au sein du territoire et des institutions congolais comme il l’a fait dans le passé avec les autres agressions rwandaises et ougandaises déguisées en fausses rébellions du RCD/Goma, RCD/Kisangani, MLC, CNDP. Ce dernier figure aujourd’hui parmi les partis politiques alliés à… «Joseph Kabila»!
3. L’amnistie accordée aux assassins et violeurs qui ont attaqué la RDC, alors que des milliers d’officiers et soldats congolais croupissent dans les prisons de Makala, de Buluo et dans les nombreuses geôles des services secrets de «Joseph Kabila» pour des simples «soupçons» (sans preuves) d’atteinte à la sécurité d’Etat. Bien plus grave, un député national, Monsieur MOHINDO NZANGI MUSUBAO pour ne pas le citer, a été arrêté dans le Kivu et transféré manu militari à Kinshasa où il a été condamné à 3 ans de prison à l’issue d’un simulacre de procès, et cela pour avoir seulement dénoncé «le laxisme coupable du Gouvernement vis-à-vis des agresseurs du M23»! Cet élu du peuple n’a pourtant pas bénéficié de l’amnistie annoncée au peuple congolais par «Joseph Kabila» dans son discours sanctionnant les fameux travaux des « Concertations nationales »!
4. La concession faite par le Gouvernement de Kinshasa, au point 10 de sa déclaration, consistant à concéder au M23 l’application intégrale des Accords du 23 mars 2009 avec le CNDP, étant entendu que cet accord signé sans l’aval du Parlement congolais accorde aux agresseurs rwandais des avantages violant certaines lois de la République et certains règlements du fonctionnement de notre Armée et de notre Police nationales.
Vu tout ce qui précède, et en vue de stopper ce processus de balkanisation de la République Démocratique du Congo, restaurer l’autorité de l’Etat congolais et rétablir une paix durable dans toute la région des Grands-Lacs Africains, le Front commun des Résistants congolais:
1. Invite instamment le Secrétaire Général de l’ONU à désavouer publiquement la déclaration de Monsieur RUSSELL FEINGOLD, représentant des Etats-Unis dans la Région des Grands-Lacs Africains, qui prétend imposer la révision des frontières héritées de la colonisation comme passage obligé du retour de la paix dans la région. Car cette voie préconisée par le représentant des Etats-Unis, en plus du fait qu’elle porte violation flagrante de la Charte des Nations-Unies, elle ouvre en outre la voie à la recrudescence des violences et des crimes dont personne ne saura demain mesurer ni l’ampleur, ni la durée. Car il est évident que le peuple congolais qui a toujours été jaloux de son unité dans la diversité de ses centaines de cultures et
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ethnies, n’acceptera jamais de céder un seul mètre carré de son territoire!
2. Appelle le Parlement congolais à renoncer à ses vacances parlementaires et à se réunir en session extraordinaire pour tirer toutes les conséquences de la déclaration de Monsieur RUSSEL FEINGOLD et des documents des «accords-déclarations» signés à Nairobi ce jeudi 12 décembre 2013.
3. Appelle à la mobilisation de tous les militants des partis politiques congolais à l’intérieur de la RDC dont principalement l’UDPS, le MLC et le PALU à se mobiliser au-delà de leurs divergences et intérêts politiques, pour constituer un bloc national et manifester tous-azimuts notre colère contre toute tentative de balkanisation de notre pays, et démontrer notre détermination à défendre ensemble, comme un seul homme, l’intégrité de notre frontière nationale et notre volonté de demeurer unis dans la diversité de nos cultures et des nos ethnies qui font notre force.
4. Lance un appel pressant à la mobilisation de toutes les forces vives de la nation contre l’occupation et la balkanisation de la RDC : société civile, étudiants, élèves, fonctionnaires, commerçants, syndicats, églises conventionnelles et non conventionnelles, associations sportives et culturelles….,
5. Appelle les généraux, officiers, soldats et policiers congolais à se mobiliser pour remplir leur devoir civique et sauver ainsi la patrie aujourd’hui sérieusement menacée dans son existence
Pour le Front Commun des Résistants Congolais :
Activistes, associations ou groupes de pression