historique

Historique

Le PSPCongo a été constitué le 30 juin 1998 par des socialistes congolais qui ne se reconnaissaient dans aucune formation politique congolaise déjà existante. Le PSPCongo a été régulièrement reconnu et recensé par le ministère de l'intérieur de la République Démocratique du Congo en 2001, sous la référence : 25/cab/mini/inter/2282/2001.

Le PSPCongo n'est ni un nouveau parti ni un parti nouveau. C'est un parti historique qui doit son origine aux luttes menées tout au long de l'Histoire par la catégorie de la société toujours exclue de la modernité, du développement économique, social ou juridique. C'est la lutte de tous ceux qui veulent avoir leur place au sein de la société nationale, de ceux qui veulent que la dignité de tout individu soit reconnue.

C'est la lutte permanente de ceux qui veulent apporter leur contribution à la construction du pays et au développement de la société nationale. Cette revendication fondamentale, le PSP en fait sa base principale d'action. Le PSP s'inscrit donc dans le socialisme démocratique tel que défini par l'Histoire : démocratie politique, démocratie économique, démocratie sociale et solidarité.

Le PSPCongo n'est pas et ne sera jamais la propriété privée d'un individu ou d'un groupe d'individus. Il est dirigé par des responsables socialistes désignés par le vote démocratique des militants à tous les échelons.


*** Ici, le Parti Socialiste Progressiste : nous oeuvrons pour la Paix, la Justice, la Solidarité et la Responsabilité ***
*** Ils ont rêvé, ils ont cru, mais ils n'ont pas abouti... parce qu'ils ne se sont pas entendus ! ***

Lettre de Diomi Ndongala .


LETTRE DE DIOMI NDONGALA, 13/04/2013

Chère Patrizia,
Je n’ai pas besoin de te rappeler pourquoi je me bats et pourquoi je suis si combattu.
Depuis des années nous faisons face régulièrement à toute forme d’intimidation, de violence physique et morale. C’est inutile de nous attarder sur les détails de leurs manigances :
ils veulent casser notre volonté de rester debout et de parler  au nom de ce peuple  si fier et si meurtri.
J’aimerais que ce peuple puisse retrouver  dans sa conscience collective la force de Kimpa Vita, la foi inébranlable dans sa dignité d’homme libre  de Simon Kimbangu ; le courage de Lumumba et de son compagnon de combat qui fut Gaston Diomi Ndongala  et encore, plus près de nous, le courage d’Armand Tungulu et l’amour profond pour le Congo de mon ami  Floribert Chebeya.
Ils peuvent nous embastiller, comme ils ont fait  avec Tshisekedi,  mais cette étincelle de dignité qui est en nous ne pourra pas être éteinte si facilement.
Aucun peuple au monde ne subit  ce que subissent les congolais en ce moment de leur histoire:
leurs richesses naturelles ne leur appartiennent plus ; millions de congolais sont obligés de s’exiler pour échapper à la guerre, à la dictature, aux persécutions et à la faim. Tout est corrompu et ce qui reste de l’état congolais s’écroule sous le poids de la trahison, de l’incompétence et de la chosification des citoyens. Notre dernier rempart était notre terre féconde, d’une beauté sans pareil au monde et qui a généré une peuple digne, fort et généreux.
Maintenant, ils veulent nous arracher notre terre après que nous l’avons nourrie, pendant des années, avec les dépouilles mortelles de nos mères,  de nos pères et nos enfants massacrés par millions….
Je suis avec les autres prisonniers politiques que tu connais : Kuthino, Mokia, Chalupa et nous nous sommes dits que de défaite en défaite, nous arriverons à la victoire.
Car ils oublient que l’esprit de ceux que se sont battus dans le passé  nous anime ; ils ignorent que cette terre si riche et merveilleuse qui nous a généré ne pourra jamais être arrachée au peuple congolais ; ils ne savent pas que malgré l’abrutissement qu’ils imposent aux congolais en les privant de leur bien-être, de culture, de communication et de liberté, ceux-ci restent plus forts car ils portent en eux les gènes de Kimpa Vita, la conscience de Simon Kimbangu, l’esprit de Liberté de Lumumba et Gaston Diomi, le courage d’Armand Tungulu et la capacité d’abnégation jusqu’au sacrifice suprême de Floribert Chebeya.
Ils jettent sur moi le reflet de leurs propres turpitudes. Ils passent d’un montage à un autre, sans gêne de toucher au ridicule car ils n’ont pas de conscience de ce qu’ils font et du discrédit qu’ils jettent sur ce qui reste de l’Etat congolais, devenu un paillasson  sur lequel ils nettoient leurs bottes tâchés de sang et ils déchargent quotidiennement leurs kalachnikovs.
 Ils conspirent à longueur de journée pour que je ne parle plus, pour que j’abandonne la lutte à côté d’EtienneTshisekedi et pour que je ne revendique plus le droit des congolais pas seulement à faire semblant de « voter » pour leurs dirigeants mais aussi et surtout à les « élire » effectivement. Nous savons que ce n’est pas le cas aujourd’hui…
Ils ont essayé de salir mon nom, de me priver à plusieurs reprises de la liberté et de me briser physiquement comme ils font d’ailleurs avec des milliers de congolais chaque jour : si ma voix peut être entendue, fais-la entendre.
Ils n’ont pas peur de moi comme individu mais de cet esprit redoutable qui anime le peuple congolais dont ils veulent effacer la mémoire.
Je suis là, debout car, comme disait Gandhi, un homme debout fait plus peur aux oppresseurs que mille hommes couchés.
Prends soin des enfants,
Eugène