historique

Historique

Le PSPCongo a été constitué le 30 juin 1998 par des socialistes congolais qui ne se reconnaissaient dans aucune formation politique congolaise déjà existante. Le PSPCongo a été régulièrement reconnu et recensé par le ministère de l'intérieur de la République Démocratique du Congo en 2001, sous la référence : 25/cab/mini/inter/2282/2001.

Le PSPCongo n'est ni un nouveau parti ni un parti nouveau. C'est un parti historique qui doit son origine aux luttes menées tout au long de l'Histoire par la catégorie de la société toujours exclue de la modernité, du développement économique, social ou juridique. C'est la lutte de tous ceux qui veulent avoir leur place au sein de la société nationale, de ceux qui veulent que la dignité de tout individu soit reconnue.

C'est la lutte permanente de ceux qui veulent apporter leur contribution à la construction du pays et au développement de la société nationale. Cette revendication fondamentale, le PSP en fait sa base principale d'action. Le PSP s'inscrit donc dans le socialisme démocratique tel que défini par l'Histoire : démocratie politique, démocratie économique, démocratie sociale et solidarité.

Le PSPCongo n'est pas et ne sera jamais la propriété privée d'un individu ou d'un groupe d'individus. Il est dirigé par des responsables socialistes désignés par le vote démocratique des militants à tous les échelons.


*** Ici, le Parti Socialiste Progressiste : nous oeuvrons pour la Paix, la Justice, la Solidarité et la Responsabilité ***
*** Ils ont rêvé, ils ont cru, mais ils n'ont pas abouti... parce qu'ils ne se sont pas entendus ! ***

Nouvelle intervention de la M.P.P.

Nouvelle publication de la  MAJORITÉ  PRÉSIDENTIELLE  POPULAIRE, "M.P.P"

Membre de la M.P.P.  nous publions ici  une nouvelle intervention que nous soutenons totalement.


DISCOURS DE KABILA SUR L’ETAT DE LA NATION :« TROP TARD, TROP BREF ET TROP IRRESPONSABL E ! »

by mpp

DISCOURS DE KABILA SUR L’ETAT DE LA NATION :« TROP TARD, TROP BREF ET TROP IRRESPONSABLE ! »

par mpp le 16 décembre 2012
diomiMPP

DISCOURS DE KABILA SUR L’ETAT DE LA NATION :

« TROP TARD, TROP BREF ET TROP IRRESPONSABLE ! »

Le 15 décembre 2012, Joseph Kabila a tenu un discours sur « l’Etat de la Nation » dont le caractère soporifique et surréaliste a surpris la majorité des congolais. Dans une phase de notre histoire commune où les formules incantatoires ne garantissent plus le « statu quo », les limites de cet exercice oratoire abstrait ressortent de son caractère déconnecté de la réalité politique, sociale et surtout sécuritaire du Congo.

Encore une fois de plus, M. Kabila prend les congolais pour des sous-citoyens.

Ce discours à la nation ne nous apprend rien, d’autant plus qu’il apparait que seulement aujourd’hui, face à la débâcle militaire et de sa politique sécuritaire, M. Kabila pense construire une armée nationale, apolitique et républicaine : il était où, ces derniers 11 ans, pour ignorer cette faiblesse de l’état congolais ?
Peut-on combattre des visées expansionnistes des pays voisins de la RDC en enrôlant dans le désordre le plus total nos agresseurs dans nos propres forces armées ?
Et pourtant c’est cela la fondation de politique sécuritaire menées par M. Kabila depuis 11 ans de « mixages ».Nos dénonciations, nos craintes n’auront servi à rien, sauf à nous faire traquer comme des sous-citoyens à abattre.
M. Kabila demande à la jeunesse de s’enrôler massivement dans l’armée pour défendre la nation; comment va-t-il entretenir cette armée de circonstance alors que les récents événements qui se sont déroulés à l’Est du pays ont démontré suffisamment l’impréparation, la misère et les faiblesses logistiques et de commandement dont souffrent nos hommes engagés au front ?
Ce discours prononcé devant un auditoire largement acquis à sa cause, ne doit pas nous détourner de la réalité.
En effet, le peuple congolais a le droit de savoir :
- Quelle est la vraie nature du M23 et quelles sont ses revendications réelles ?
- Que stipulent ces accords secrets signés par Kabila avec des mouvements rebelles ainsi que le Rwanda et L’Ouganda et pourquoi sont- ils secrets ?
- POURQUOI M. KABILA AVAIT AUTORISE LA PRESENCE DE TROUPES RWANDAISES EN TERRITOIRE CONGOLAIS MEME APRES LEUR DEPART OFFCIEL ET A L’INSU DES CITOYENS CONGOLAIS ?
- Le Rwanda et l’Ouganda étant formellement reconnus comme soutiens à ces mouvements rebelles par des Rapport Officiels des Groupes des Experts des Nations Unies, quel est le degré d’ implication réciproque dans l’agression de la RDC ? D’autant plus qu’il est difficile de comprendre la PROCHAINE participation à une force dite NEUTRE de ces mêmes pays accusés d’agresser le Congo…
- Pourquoi avoir choisi Kampala au lieu de Brazzaville, par exemple, comme lieu de négociation?
Beaucoup de questions qui n’ont aucune réponse précise dans cette projection incantatoire de l’Etat de la Nation congolaise.
De plus, nous avions déjà dans le passé décrié la dangerosité d’une politique jonglant entre négociations avec des « Mutins » et les alliances ambiguës avec des pays qui soutiennent cette génération continuelle de rebellions de proxy hostiles : AFDL, RCD, CNDP et M23…
LES JEUNES CONGOLAIS NE PEUVENT DEVENIR ETERNELLEMENT LA CHAIRE A CANON SACRIFIEE SUR L’AUTEL DES ACCORDS SECRETS ENTRE KABILA, KAGAME ET MUSEVENI !
IDEM POUR LA COHESION NATIONALE, DONT LE MESSAGE GLANE DANS SON DISCOURS SERAIT ADRESSE PARTICULIEREMENT A L’OPPOSITION POLITIQUE:
JUSQU’ A LA VEILLE DE CET EXERCICE ORATOIRE, MOI – MEME JE CONTINUE A FAIRE LES FRAIS DE LA TRAQUE AUX OPPOSANTS POLITIQUES LES PLUS ENGAGES. PAS SEULEMENT M. KABILA IGNORE LA REVENDICATION DE LA LIBERATION DES OPPOSANTS POLITIQUES QUI SONT EN PRISON OU BIEN DETENUS AU SECRET PAR LES SERVICES DE SECURITE EN CE MOMENT, MAIS IL CONTINUE A TRAQUER LES OPPOSANTS A KINSHASA, AVEC L’INSTRUMENTALISATION HONTEUSE DE L’APPAREIL POLITICO-JUDICIARE.
ENCORE DES BEAUX DISCOURS SUR LA COHESION NATIONALE DESTINES A DISTRAIRE LES CONGOLAIS, LES DESORIENTER POUR NE JAMAIS AFFRONTER LES QUESTIONS DE FOND QUI MINENT LES FONDATIONS DE L’ETAT CONGOLAIS EN CE MOMENT:
- QUID DE LA MISE EN DISCUSSION DE LA LEGITIMITE DU POUVOIR DE M. KABILA?
- QUID DE SON HOLD UP ELECTORAL?
- QUID DU PROCESSUS ELECTORAL LE PLUS DECRIE AU MONDE DONT CE PARLEMENT ANIME EN MAJORITE PAR DES APPLAUDISSEURS TIRE SA PRETENDUE LEGITIMITE?
JUSQU’ AU MOMENT OU KABILA NE REPONDRA A CES QUESTIONS, LE MAL CONGOLAIS QUI GANGRENE NOTRE ETAT CONTINUERA A NE PAS ETRE DIAGNOSTIQUE CONVENABLEMENT. LES INCANTATIONS DES « BEAUX DISCOURS » NE PEUVENT PLUS FONCTIONNER POUR PERENNISER LE POUVOIR DE CEUX QUI NE SE MONTRENT PAS A LA HAUTEUR DES DEFIS LANCE A LA NATION CONGOLAISE.
QUELLE COHESION EST-ELLE POSSIBLE ALORS QUE MEME LES MANIFESTATIONS DE SOUTIEN AU POPULATIONS MASSACREES DE L’EST OU BIEN A L’ARMEE NATIONALE SONT REPRIMEES ET INTERDICTES?
LIBEREZ LES PRISONNIERS POLITIQUES, M. KABILA, ET RECONNAISSEZ LE PLEIN ECHEC DE VOTRE POLITIQUE SECURITAIRE DEPUIS 11 ANS.
LA VERITE EST QUE LES RESSOURCES DU PAYS SONT UTILISEES POUR REPRIMER LE PEUPLE CONGOLAIS ET NON POUR COMBATTRE SES ENNEMIS:
PLUS DE 42.000.000 DE DOLLARS ONT ETE DEPENSES POUR REPRIMER LES CONGOLAIS APRES LES ELECTIONS SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE NATIONAL: DES CHARS DE COMBATS A PROFUSION ET DES POLICIERS EN TENUE ANTI-EMEUTES POUR EMEPECHER LA REVOLTE DU PEUPLE CONTRE L’ HOLD UP ELECTORAL. LES ELEMENTS DE LA GARDE REPUBLICAINE HABILLES EN POLICIERS SONT MEME PASSES DE MAISON EN MAISON POUR ENLEVER NOS JEUNES ET POUR LES TUER. MAIS POUR COMBATTRE CEUX QUI AGGRESSENT LE CONGO, KABILA N’ A RIEN DE MIEUX A OFFRIR QUE DES TROUPES AFFAMEES ET TRAHIES PAR DES CHEFS CORROMPUS PRETS MEME A VENDRE LES ARMES A L’ ENNEMI DANS L’IMPUNITE LA PLUS TOTALE.
QUELLE ARMEE PEUT RESISTER A LA TRAITRISE DE CEUX QUI SE CACHENT DERRIERE LES ORDRES DE « REPLIS STRATEGIQUES » CHAQUE FOIS QU’ELLE AVANCE OU BIEN ELLE EST PROCHE D’UNE VICTOIRE?
C’EST N’EST PAS LA FAIBLESSE QUANTITATIVE OU BIEN LE VIEILLISEMENT DES TROUPES, M. KABILA, QUI MINE L’ARMEE CONGOLAISE MAIS L’INDIFFERENCE DES CHEFS FACE A L’AVENIR DU CONGO.

Que dire de la référence opportuniste à un « instrument politique de cohésion » innommé et indéterminé, que vous aurez la magnanimité d’adopter « le moment opportun » (fin de citation) pour cimenter la cohésion nationale ?

Nous tombons ici en plein paternalisme et surréalisme politique…

M. Kabila n’a même pas le courage de citer, face à sa majorité artificielle issue de la fraude électorale et d’un Senat désormais fin mandat depuis presqu’une année, la parole « Dialogue ».

Cela laisse bien comprendre l’attitude crispée qui l’anime face à cette exigence vitale de légitimation des institutions politiques après le holdup up électoral de novembre 2011.

- Ce discours à la Nation largement lacunaire même dans la dénonciation de l’agression de la RDC, enfin extériorisée même si à travers des formules ambiguës selon lesquelles « Tout aurait été dit sur l’agression de la RDC » (fin de citation) arrive trop tard ;

- Il est trop bref et superficiel, car ne donne aucune réponse aux congolais sur les raisons de la débâcle politique, militaire et diplomatique que vit la RDC en ce moment ;

- Il présente une lacune majeure dans le chef de son orateur : le timonier n’assume aucune responsabilité par rapport au naufrage du navire qu’il s’entête à conduire à tout prix, jusqu’ ‘à l’humiliation suprême de toute une nation.

- Que dire de la leçon que M. Kabila veut donner à la Monusco, alors que lui-même ne tire aucune leçon de l’échec de sa propre politique sécuritaire ?

Face au bilan désastreux de sa politique de navigation à vue, il aurait été plus sage, de la part de M Kabila, d’exprimer ses regrets et assumer ses responsabilités, car aucun congolais ne croit plus aux mirages des chantiers fantaisistes toujours inachevés ou bien au mythe d’une modernisation de propagande vide de contenu concret en terme de développement et de sécurité.

Trop tard, trop bref et trop irresponsable, M. Kabila !

Fait à Kinshasa le 16/12/2012
Eugène DIOMI NDONGALA,
Président National de la Démocratie Chrétienne, D.C.
Porte-Parole de la Majorité Présidentielle Populaire, M.P.P