historique

Historique

Le PSPCongo a été constitué le 30 juin 1998 par des socialistes congolais qui ne se reconnaissaient dans aucune formation politique congolaise déjà existante. Le PSPCongo a été régulièrement reconnu et recensé par le ministère de l'intérieur de la République Démocratique du Congo en 2001, sous la référence : 25/cab/mini/inter/2282/2001.

Le PSPCongo n'est ni un nouveau parti ni un parti nouveau. C'est un parti historique qui doit son origine aux luttes menées tout au long de l'Histoire par la catégorie de la société toujours exclue de la modernité, du développement économique, social ou juridique. C'est la lutte de tous ceux qui veulent avoir leur place au sein de la société nationale, de ceux qui veulent que la dignité de tout individu soit reconnue.

C'est la lutte permanente de ceux qui veulent apporter leur contribution à la construction du pays et au développement de la société nationale. Cette revendication fondamentale, le PSP en fait sa base principale d'action. Le PSP s'inscrit donc dans le socialisme démocratique tel que défini par l'Histoire : démocratie politique, démocratie économique, démocratie sociale et solidarité.

Le PSPCongo n'est pas et ne sera jamais la propriété privée d'un individu ou d'un groupe d'individus. Il est dirigé par des responsables socialistes désignés par le vote démocratique des militants à tous les échelons.


*** Ici, le Parti Socialiste Progressiste : nous oeuvrons pour la Paix, la Justice, la Solidarité et la Responsabilité ***
*** Ils ont rêvé, ils ont cru, mais ils n'ont pas abouti... parce qu'ils ne se sont pas entendus ! ***

La grande responsabilité des Anglo-saxons dans les drames rwandais et congolais

POURQUOI PAUL KAGAME SE DOIT LOGIQUEMENT DE NARGUER LES PUISSANCES OCCIDENTALES
A la veille de la commémoration du 20° anniversaire du génocide à Kigali, le président rwandais, le général Paul Kagame a récidivé dans ses invectives dont il a le secret contre le France et la Belgique.
Dans une interview à l’hebdomadaire parisien Jeune Afrique, le président rwandais a en effet accusé ces deux pays notamment la France d’avoir pris une part active dans le génocide de 1994. Aussitôt l’information diffusée, la France a annulé sa participation à ces cérémonies dans lesquelles elle devait être représentée par la Ministre de la Justice et Garde des Sceaux Christiane Taubira où elle risquait d’être publiquement humiliée malgré sa sympathie connue pour le régime de Paul Kagame. La Belgique quant à elle a préféré y aller. Ainsi donc, Paul Kagame reste constant avec lui-même car il a toujours bénéficié d’une indulgence hors normes de la part de ces puissances jusqu’à les faire chanter quand il veut.
Né dans l’impunité
Lorsque les éléments tutsi de l’armée régulière de l’Ouganda dans laquelle Paul Kagame était un officier supérieur ont envahi le Rwanda en octobre 1990, les puissances occidentales non seulement n’ont pas condamné cette agression qui violait les Chartes de l’ONU et de l’OUA, mais certaines ont adopté des attitudes ambiguës, inamicales voire hostiles envers le Rwanda. Ainsi, la Belgique à l’époque très liée au Rwanda décrétera un embargo des armes contre le gouvernement en place, la France quant à elle, pressera le régime du président Habyarimana à ouvrir un nouveau front, politique celui-là, en instaurant le multipartisme en pleine guerre, ce qui était suicidaire. Quant aux puissances anglo-saxonnes, elles appuyèrent les assaillants par leur poulain ougandais interposé. Ainsi « naissait politiquement » Paul Kagame dans un cadre d’impunité et des compromissions de la communauté internationale. Il va grandir dans cette atmosphère et saura en tirer profit.
Une guerre par procuration
Le déroulement de la guerre de conquête du Rwanda (1990-1994) apparaît comme une guerre voulue et menée par ces puissances avec comme acteurs visibles Paul Kagame et son FPR. La capitale belge, Bruxelles, devenait de facto le Quartier Général européen du FPR, avec toute la presse officielle à sa disposition. La France « conseillait » à son allié de négocier avec l’envahisseur venu d’Ouganda devenu comme par enchantement « une rébellion interne ». Sur le terrain, les crimes de guerre que commettaient les conquérants étaient occultés s’ils n’étaient pas mis sur le dos du gouvernement agressé. Les milliers de déplacés de Byumba et Ruhengeri, préfectures frontalières avec l’Ouganda, que le FPR de Kagame avait chassé de leurs terres étaient ignorés ou présentés comme des extrémistes hutu. Tout cela Paul Kagame le notait et allait en faire un fil conducteur de son attitude envers ces puissances une fois au pouvoir.
Après la signature des Accords de Paix d’Arusha, il fut question d’une force des Nations Unies (MINUAR) qui aiderait la mise en œuvre de ces accords. La Belgique devait en fournir le plus grand contingent. Malheureusement, ces vaillants soldats furent mal briefés avant leur envoi au Rwanda. Ils ont en effet débarqué à Kigali avec dans leur tête avoir en face d’eux d’un côte les bons (FPR) et de l’autre les méchants (les forces gouvernementales) et que donc il était de leur devoir moral de tout faire pour aider les bons ! La suite on la connaît. La France quant à elle avait été priée par le FPR de rapatrier son dernier soldat du Rwanda bien avant la signature des accords et surtout de ne pas faire partie de cette force de l’ONU. Paul Kagame a tout noté et saura en faire usage par la suite.
Politiquement incorrect de dénoncer les crimes de Paul Kagame
Après sa prise du pouvoir en juillet 1994, il devint tabou de la part de la même communauté internationale d’évoquer les crimes auxquels se livrait le nouveau régime installé à Kigali par ses soins. Même les crimes de masse les plus spectaculaires comme le massacre de Kibeho, ou les exécutions par grenades et tirs des mitrailleuses sur les foules rassemblées dans des stades pour des réunions pièges, ne furent pas condamnés de peur de ne pas froisser le dictateur en pleine ascension. Lui, notait tout cela et allait en user dans ses relations avec ces puissances. Le démantèlement des camps des réfugiés à l’Est de la RDC qui s’accompagna par des milliers de morts ainsi que la chasse aux hutus dans la jungle congolaise qui fit des millions de morts tant rwandais que congolais ne feront pas davantage émouvoir les mêmes puissances. Kagame en prendra note.
Le tribunal international décrédibilisé
En 1994, le Conseil de sécurité de l’ONU mit en place un Tribunal Pénal International pour le Rwanda chargé de juger les crimes commis au Rwanda et dans les pays voisin du 01 janvier au 31 décembre 1994. Dès le début de ses travaux, les observateurs furent étonnés d’entendre que l’attentat du 06 avril 1994 ayant coûté la vie au président rwandais Juvénal Habyarimana et son homologue burundais Cyprien Ntaryamira n’entrait pas dans son champ d’investigations. Pourtant cet attentat fut l’élément déclencheur des massacres et génocide que le même TPIR devait juger. Paul Kagame , le commanditaire de cet attentat ayant appris la leçon de comment se comporter avec cette communauté internationale, avait signifié à ce tribunal par la voix de ses maîtres américains, qu’il n’était pas question d’enquêter sur cet attentat. L’enquêteur australien Michael Hourigan en fera les frais. Plus tard, quand la Procureur Carla Del Ponte voudra inculper les criminels au sein du FPR, Kagame tapera sur la table et celle-ci sera limogée et remplacée par le gambien Hassan Boubacar Jallow autrement plus réaliste et coopératif avec le régime de Paul Kagame.
Même la justice française marche au diapason de Paul Kagame
Le TPIR ayant refusé de se saisir de l’affaire de l’attentat du 6 avril 1994, les familles de l’équipage français qui ont péri dans cet attentat ont saisi la justice de leur pays pour qu’elle identifie les auteurs afin qu’ils soient punis. En 2006, 9 mandats d’arrêt étaient émis par le jugeanti-terroriste Bruguière contre les proches de Paul Kagame. En réaction Kagame rompra les relations diplomatiques avec Paris. Il faudra attendre l’arrivée au Quai d’Orsay de Bernard Kouchner grand amis et admirateur de Paul Kagame pour rétablir ces relations après la comédie de « l’arrestation », sur conseil du Ministre des Affaires Etrangères Kouchner, de Rose Kabuye l’une des personnes inculpées. Entre-temps le dossier fut confié à un nouveau juge, Marc Trévidic, qui fut sommé de recommencer à zéro les enquêtes dans le sens d’au moins disculper Paul Kagame ou si possible de mettre ce crime sur le dos des « extrémistes hutu », boucs émissaires bien désignés.
Voulant faire taire le reproche fait à son prédécesseur qui ne s’était pas rendu sur les lieux de l’attentat, le juge Trévidic avec son équipe se rendit au Rwanda accompagnés des experts en balistique et des géomètres. Le rapport des experts balistiques et géomètres quant au lieu du départ des missiles tendait à désigner la colline de Masaka comme l’avaient affirmé plusieurs témoins, comme par magie, le juge eu alors recours à un « Deus ex-machina » acousticien qui, n’étant pas allé au Rwanda, aurait fait une simulation à partir d’un champ de tir dans une base militaire au centre de la France et qui a conclu que les missiles étaient partis du camp militaire de Kanombe alors tenu par les Forces Armées Rwandaises( FAR). Il n’en faillait pas plus pour que les défenseurs de Kigali crient à la victoire et relayés par la presse à la solde de Paul Kagame très puissante en France, affirment désormais détenir « la » preuve que Habyarimana a été tué par les siens. Ils n’hésitèrent pas à demander au juge Trévidic de prononcer immédiatement un « non-lieu » en faveur de leurs clients. Cependant le juge hésite encore et ne s’exécute pas, tellement la supercherie et l’enfumage sont énormes. Comme se le demande le professeur Bernard Lugan, comment pouvait-il prononcer un non-lieu ?:
1) Comment le juge Trévidic aurait-il pu faire autrement que de refuser le non lieu avec un dossier donnant, entre autres, le lieu du tir des missiles, les noms des deux tireurs et des membres de leur escorte, la marque et la couleur des véhicules utilisés pour transporter les missiles depuis l’Ouganda jusqu’au casernement de l’APR situé au centre de Kigali et de là jusqu’au lieu de tir à travers les lignes de l’armée rwandaise ainsi que le déroulé de l’action ?
2) Comment le magistrat instructeur aurait-il pu rendre un non lieu quand son dossier contient la preuve que l’avion présidentiel rwandais a été engagé par deux missiles dont la traçabilité a été établie ? Grâce à la coopération judiciaire de la Russie il sait en effet que ces deux missiles dont les numéros de série étaient respectivement 04-87-04814 et 04-87-04835 faisaient partie d’un lot de 40 missiles SA 16 IGLA livrés à l’armée ougandaise quelques années auparavant. Or, Paul Kagamé et ses principaux adjoints furent officiers supérieurs dans l’armée ougandaise avant la guerre civile rwandaise et, de 1990 à 1994, l’Ouganda fut la base arrière, mais aussi l’arsenal du FPR.
3) Comment un non lieu aurait-il pu être envisagé quand, devant le TPIR, il fut amplement démontré que l’armée rwandaise ne disposait pas de tels missiles et que l’arme du crime était en revanche entre les mains du FPR ?
4) Comment le juge Trévidic aurait-il pu satisfaire à la demande exorbitante de non lieu alors qu’il sait que cette même armée rwandaise, paralysée par l’embargo sur les armes et la mise sous séquestre par l’ONU de son armement lourd et de ses hélicoptères, n’était pas en état de combattre et que ce fut le FPR qui reprit unilatéralement les hostilités car il savait qu’il allait gagner la guerre ?
5) Comment un tel non lieu aurait-il pu être justifié alors que, comme cela fut largement démontré devant le TPIR, les forces du FPR qui n’attendaient qu’un signal pour lancer leur offensive préparée de longue date, reçurent l’ordre de marche depuis leurs bases de la frontière ougandaise dans la nuit du 6 au 7 avril, juste après l’annonce de la mort du président Habyarimana ? » Le blog deBernard Lugan, 03/04/2014
Hélas, de source proche du dossier nous apprenons que le juge Trévidic est au bout du souffle, surtout depuis l’arrivée de Christiane Taubira au Ministère de la la Justice et donc ayant sous ses ordres le procureur qui devrait daigner transmettre à la Cour d’Assises en cas de confirmation des charges, ce qui à l’état actuel n’est pas évident. Il devra donc jeter l’éponge en déclarant qu’il a été incapable d’identifier les auteurs de l’attentat et ainsi prononcer un non-lieu pour les proches de Paul Kagame mais aussi ne pas désigner que des « extrémistes hutu » auraient commis cet attentat. Encore une fois le chantage de Paul Kagame envers les puissances occidentales aura marché.
En conclusion nous pouvons affirmer que la créature Kagame a bien noté que ses créateurs n’ont jamais osé le réprimander pour ses fautes à la manière d’un enfant prodigue. Aujourd’hui devenu adulte, il se permet de les narguer sans risque de représailles car il les tient en otage depuis des années. Sur ce point il est le plus cohérent dans ce jeu de dupes.
PAR : Emmanuel Neretse