La loi électorale modifiée par le "Chef de l'Etat" actuel et confirmée par les députés acquis (et conquis par la corruption), est une sorte d' élection à la proportionnelle sans autres conditions. Tous ceux qui acceptent d'aller au vote,les partis politiques, tout comme les votants, admettent aussi ce vote à la proportionnelle. Ce qui signifie,en d'autres termes, qu'ils devront s'incliner devant les résultats quels qu'ils soient, si les élections n'ont pas été truquées.L'élu sera reconnu légal, c'est à dire conforme à la loi (votée par les députés). Est-ce pour autant que ce président élu serait légitime? Nous ne le pensons pas.
Une élection à la proportionnelle peut se concevoir quand il s'agit de représenter le plus largement possible plusieurs sensibilités politiques dans une Assemblée par exemple. Par contre, un individu qui est censé représenter la majorité de la population soit élu par une infime partie, cela nous pose le problème de moralité ou d'éthique politique. Pour nous cela ressemble à une dictature déguisée. C'est pourquoi nous demandons au candidat de l'UDPS auquel nous apportons notre soutien, de s'engager publiquement à revenir sur cette disposition une fois élu.
Il se pose aussi, pour nous,un autre problème sousjascent: celui des candidats éventuels.Faudrait-il reconnaître et admettre les candidatures de toute personne dont la nationalité congolaise serait sujet à caution? Puisqu'il s'agit pour nous de récupérer notre pays et de partir sur des bonnes bases,il nous est difficile de l’admettre.Il faudra écarter tout individu dont la nationalité congolaise est contestée ou acquise par ruse ou par violence.