VOC- la Monusco confirme que les M23 sont pas des Congolais.....Nous l'avions déjà affirmé qu'il n'y avait pas de mutins ni rebelles au Congo. Ce sont des étrangers, particulièrement des tutsi rwandais pro-Kagame et des éléments ougandaises qui , sous l'instigation des lobbys américains,des gouvernements canadien,britannique, belge et de certains Etats membres de l'UE,qui sèment des troubles, assassinent des Congolais pour piller les richesses congolaises. Les observations et le constat de la MONUSCO ne font que confirmer la réalité qui n'était qu'un secret de polichinelle.
Hommage à Patrice Emery LUMUMBA...A toutes les Congolaises et à tous les Congolais nous voudrions partager avec vous ce discours de Monsieur le tout premier Premier Ministre du Congo,Patrice Emery LUMUMBA. Un discours combien d'actualité. Aujourd'hui l'ennemi dont nous devons nous débarrasser n'est plus le salaud colon d'hier,mais ce sont nos propres frères africains.Leurs atrocités sur "leurs frères " Congolais n'a aucune mesure avec celle de la colonisation qui a duré plusieurs années. Quant à nous les Congolais-e-s, l'heure n'est pas au déchirement entre Congolais, mais à la lutte commune dans nos diversités d'opinion. Pensez y, pensons y.

UN PEU D'EDUCATION CIVIQUE
LES PARTIS POLITIQUES ET NOUS
Les
partis politiques sont apparus sous leur forme moderne dans la première moitié
du XIXè et ne se sont généralisés qu’à la fin du siècle et au début du XXe. La
participation des masses à la vie politique par le suffrage universel a
largement contribué à la formation des partis.
- Un parti politique est une
association de personnes de même idéologie politique recherchant le
soutien de la population en vue d’exercer le pouvoir. Un parti politique
suppose une organisation, en général au plan national, au sein duquel on
peut distinguer plusieurs niveaux :
- celui des éléments de
base formé de petits groupes locaux (comités, section ou cellules)
- celui des échelons
intermédiaires correspondant au découpage politico-administratif
(fédération et union provinciale pour le PSP)
- celui des organes
centraux avec un organe délibératif (congrès pour le PSP ou conférence
nationale pour les autres UDPS) et un pouvoir exécutif (comité directeur,
comité central). N.B. Ne pas confondre un parti politique avec des
sociétés de pensée (les églises) et le groupes de pression ou lobbies.
Ils agissent dans la vie politique, mais sont moins organisés et n’ont
pas la vocation d’exercer le pouvoir politique.
- Les types de partis.
Généralement la distinction repose sur les grands choix politiques :
- parti
réactionnaire : favorable au retour au passé ;
- parti conservateur :
désireux de maintenir le système en vigueur ;
- parti réformiste pour
lequel des changements progressifs sont souhaités sans remettre en cause
les fondements du système (c’est nous PSP) ;
- parti
révolutionnaire : des bouleversements radicaux doivent être apportés
à la société et au régime politique. (le PSP peut conclure des accords
politiques avec eux sans renier à notre fondement).
- Droite(s) et gauche(s).
C’est ce qui ressort dans la vie politique actuelle. Il y a des droites
traditionalistes, ou antiparlementaires, ou xénophobes. Il y a des gauches
républicaines, laïques et socialistes (PSP), des gauches de la révolte (les
partis communistes).
- Système des partis. Ce
sont les relations que les divers partis politiques d’un Etat
entretiennent entre eux qui constituent les systèmes de partis. On
distingue ainsi :
- le système bipartite,
comme aux Etats-Unis, ou en Grande Bretagne au XIXè.. Les deux partis
sont à peu près égaux et se partagent au moins 90% des voix.
- Le système multipartite
exige à cause de l’émiettement des partis, une coalition de plusieurs
partis pour obtenir la majorité en cas de besoin.
N.B.
La majorité des partis politiques que nous avons au Congo ressemblent à des
petites entreprises privées devant être rentables (économiquement) à leurs
fondateurs ou créateurs. Ils portent de nombreuses et variées étiquettes
fallacieuses sans annoncer clairement leur orientation politique. Ils manquent
de visibilité.
COMMUNIQUE DE LA VSV DU 08/08/12: S.O.S. POUR LA VIE DE MONSIEUR DIOMI NDONGALA.
COMMUNIQUE DE PRESSE N°020/RDC/VSV/CE/2012
S.O.S. POUR LA VIE DE MONSIEUR DIOMI NDONGALA.
La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) demeure préoccupée et exprime une fois de plus ses vives inquiétudes consécutives à la disparition de M. Eugène DIOMI NDONGALA, député national de l’opposition, président du parti politique Démocratie Chrétienne (DC) et président de la plate forme politique de l’opposition dénommée « majorité présidentielle populaire (MPP) ».
L’inquiétude est d’autant plus grande que les autorités congolaises par le biais du Procureur Général de la République affirment que M. Eugène DIOMI NDONGALA est en fuite alors que ses membres de famille et ses proches ne disposent d’aucune nouvelle de sa part et soutiennent qu’il est entre les mains des autorités congolaises.
Il sied de rappeler que M. Eugène DIOMI NDONGALA est porté disparu depuis le 27 juin 2012 alors que le siège de son parti situé à Kinshasa/Gombe avait fait l’objet de mise à sac par des policiers y dépêchés depuis la veille par le colonel Célestin KANYAMA.
En outre, le bureau assiégé a fait l’objet d’un pillage systématique des biens de valeur dont des ordinateurs et d’importantes sommes d’argent.
Au cours de cette descente policière musclée, messieurs NSONI NZAWU (policier et garde du corps de M. DIOMI) et NTINU NKOLOLO (maçon de son état appelé pour les travaux de réfection des bureaux) ont été enlevés et acheminés manu militari au cachot du camp Lufungula.
Entendues sur PV, les deux victimes ont été transférées le 29 juin 2012 à la Prison Centrale de Makala (PCM) après leur détention au cachot du Parquet Général de la République.
…/…
Après
l’audition du 17 juillet 2012, le Parquet Général de la République
avait confirmé la détention provisoire de deux victimes dont l’état de
santé ne cesse de se détériorer. Messieurs NSONI NZAWU et NTINU NKOLOLO
sont accusés de « complicité de viol ».Selon les informations parvenues à la VSV, M. DIOMI NDONGALA aurait été initialement détenu au bureau II de la garde républicaine avant d’être transféré au cachot de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR), département de sécurité intérieure dans une cellule de « haute sécurité ».
A ce jour, aucune source digne de foi ne fournit des indications sur la localisation et l’existence de M. Eugène DIOMI NDONGALA.
Aussi, la VSV craint-elle que le député national Eugène DIOMI NDONGALA ait fait l’objet d’exécution sommaire et extrajudiciaire entre les mains de l’Etat congolais.
Eu égard à ce qui précède, la VSV exige à l’Etat congolais :
- de fournir toute la lumière sur la disparition de M. Eugène DIOMI NDONGALA ;
- l’organisation d’une enquête indépendante sur l’enlèvement de messieurs NSONI NZAWU et NTINU NKOLOLO, le saccage, le pillage systématique et l’assignation du siège de la DC par des policiers ;
- la libération immédiate et sans condition du maçon et du policier, victimes d’un règlement de compte ;
- l’indemnisation des victimes et/ou de leurs familles pour les préjudices subis.
Fait à Kinshasa, le 08 août 2012.
LA VOIX DES SANS VOIX POUR LES DROITS DE L’HOMME (VSV)